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Paris (AFP) - Un nombre croissant de jeunes pousses françaises dans les sciences de la vie lorgnent vers la Chine pour y trouver des fonds et des partenaires industriels, un moyen de pénétrer cet immense marché de la santé gagnant rapidement en maturité.

Les liens avec la Chine sont certes balbutiants pour les entreprises françaises du secteur, plus habituées à mener leurs affaires en Europe et aux Etats-Unis.

En 2015, le continent américain hébergeait 55 filiales de sociétés françaises du secteur et 53 partenariats, contre 8 filiales en Chine et 4 partenariats, selon le dernier bilan annuel de l'association France Biotech, publié la semaine dernière.

Et seulement 6% des capitaux investis dans les sociétés européennes des sciences de la vie cotées sur Euronext et Alternext provenaient l'an dernier de pays autres que la France, ses proches voisins et les Etats-Unis, selon ce rapport.

Il n'empêche qu'en 2016, plusieurs sociétés hexagonales de technologies médicales ("medtechs") comme Theraclion, Theradiag et Median Technologies ont ouvert leur capital à des groupes chinois, qui ont pris des parts minoritaires pour quelques millions d'euros.

Dans le cas de Theradiag, société de diagnostic in vitro et de théranostique (tests pour des thérapies personnalisées), l'entrée du chinois HOB Biotech dans son capital à hauteur de 11% fait suite à un partenariat commercial entre les deux sociétés.


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Imiter Uber. Des coursiers londoniens de la plateforme de livraison de repas à vélo Deliveroo vont réclamer ce lundi davantage de droits devant des juges britanniques. Une initiative notamment motivée par la victoire en justice de deux chauffeurs Uber fin octobre au Royaume-Uni.

Deliveroo, qui rémunère ses « bikers » londoniens à l'heure ou à la tâche - comme dans le quartier de Camden -, considère ces derniers comme des auto-entrepreneurs, leur refusant le droit à un salaire minimum (6,50 euros l'heure) ou à des congés payés. En portant l'affaire devant le Central Arbitration Committee de Londres, une instance de régulation rattachée au gouvernement britannique, le Syndicat des travailleurs indépendants de Grande-Bretagne (IWGB) espère obtenir un accord collectif pour les coursiers de Deliveroo, au nombre de 8000 au Royaume-Uni....

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Tokyo (AFP) - Sony fête cette année ses 70 ans mais, à l'instar d'une start-up, le fleuron nippon de l'électronique fait appel à l'investissement en ligne pour donner leurs chances à des idées folles qui dynamisent les équipes.

"Avec 125.000 salariés dont la moyenne d'âge dépasse 43 ans, Sony n'est pas une jeune entreprise, mais nous avons un programme de start-up interne", expliquait récemment le PDG, Kazuo Hirai, lors de l'édition 2016 du Nikkei Forum.

"C'est une initiative placée directement sous ma direction, qui à la fois nous protège des maux propres aux grandes entreprises et qui est en plus un facteur de motivation pour entretenir et accélérer l'innovation", assure celui qui tient les commandes de Sony depuis plus de quatre ans.

Via ce programme appelé First Flight, tout le monde au sein de l'entreprise peut proposer une idée de produit ou service, pas forcément en lien avec le poste occupé.

La liberté d'une start-up avec les moyens d'une multinationale (appui de la direction, savoir-faire des équipes, patrimoine technologique, capacités industrielles), résume M. Hirai dont la façon de diriger est un savant mélange entre les méthodes japonaise et américaine.

Selon lui, cet esprit de défi était à l'origine la force de Sony, un atout qui lui aurait un temps fait défaut.

Ce programme First Flight "n'a pas d'effet direct particulier sur les affaires de Sony, mais la stratégie de M. Hirai dans son ensemble est en voie de réussite", a commenté pour l'AFP Yu Okazaki, analyste de Nomura Securities.evises).


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Londres (AFP) - La croissance du Royaume-Uni s'est établie à 0,5% au troisième trimestre, selon une deuxième estimation officielle dévoilée vendredi, confirmant la vigueur de l'économie depuis le vote pour le Brexit.

Cette évolution du produit intérieur (PIB) entre juillet et septembre par rapport au trimestre précédent est conforme aux attentes des économistes. Publiée par l'Office des statistiques nationales (ONS), elle est inchangée par rapport à une première estimation publiée fin octobre qui avait surpris positivement.

Le nouveau chiffre de l'ONS accrédite l'idée que l'activité économique a traversé jusqu'à présent sans trop de dommage la période qui a suivi la décision des Britanniques d'opter pour la sortie de l'Union européenne lors du référendum du 23 juin.

Tous les feux sont verts ou presque, puisque les dépenses des ménages ont été dynamiques ("0,7%), tout comme l'investissement ("1,1%) et les exportations (+0,7%).

Concernant les secteurs d'activité, l'activité a été tirée vers le haut principalement par le puissant secteur des services (finance, transports, communication...), qui représente la plus grande part de l'économie britannique et dont la croissance a accéléré à 0,8% (contre 0,6% le trimestre précédent).

En revanche, la production industrielle (-0,5%) et la construction (-1,1%%) ont connu un trimestre plus difficile.

Capitalisant sur ce troisième trimestre encourageant, qui constitue le quinzième consécutif de croissance pour l'économie britannique, les pouvoirs publics s'attendent à ce que l'année 2016 dans son ensemble soit plus solide que prévu.


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