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Voilà qui devrait réjouir plus d'un VTC (voiture de transport avec chauffeur). Pendant que la loi Grandguillaume était examinée en commission mixte paritaire à l'assemblée mercredi, la plateforme américaine Uber mettant en relation passagers et clients, elle, agit. Et vient d'annoncer à ses partenaires chauffeurs qu'elle augmenterait ses prix à compter du 8 décembre. De quoi corroborer son discours selon lequel les chauffeurs sont ses clients, et qu'il faut donc les convaincre d'utiliser leur application pour transporter des passagers.
Concrètement, les prix proposés par UberX augmenteront de l'ordre 10 à 15%. "C'est le fruit de longs mois de discussions avec des chauffeurs à titre individuel, des associations de chauffeurs comme l'AMT et des syndicats comme la CFDT", explique-t-on chez Uber, fier de ces "premières mesures concrètes". Celles-ci viennent conforter ce qu'assurait récemment Jeff Jones, le nouveau bras droit de Travis Kalanick, dans un post de blog. A savoir le fait qu'il fallait d'avantage accorder d'importance aux conditions et au statut des chauffeurs. Et même en faire la priorité d'Uber disait-il. Désormais, des réunions régulières avec les chauffeurs sont organisées afin d'évoquer les différentes sources d'inquiétude de ces derniers, de leur protection sociale aux tarifs en passant par le fameux phénomène de "déconnexion" et les éventuels incidents avec les passagers.
Voici un bon début semble-t-il. En tout cas l'argument prix devrait-il faire mouche, alors que les chauffeurs ne cessaient de se plaindre de la chute des tarifs imposée par la multinationale il y a un peu plus d'un an. Uber avait à l'époque baissé ses prix de 20%, au grand dam de ses partenaires, qui déploraient de surcroît le fait que la commission prélevée par Uber sur leur chiffre d'affaires reste quant à elle fixée à 20%. Cette fois, d'ailleurs, la commission augmente elle aussi
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Les vignettes automobiles sont de retour. Collées sur le pare-brise des voitures ou sur la fourche des motos, elles doivent permettre d'identifier les véhicules en fonction de leur niveau de pollution et seront obligatoires à Paris (intra-muros et hors périphérique) à partir du 16 janvier 2017.
L'objectif : adapter le trafic en cas de pic de pollution à Paris. Avec ce système, la circulation ne sera autorisée qu'à certaines catégories de vignettes et de véhicules en fonction de l'ampleur du pic.
De la voiture électrique au camion, il existe six niveaux de vignettes "Crit'Air". Tous les véhicules électriques et ou à hydrogène devront coller une vignette verte qui leur donneront droit à un stationnement gratuit. Les cinq niveaux de vignettes suivants sont répartis selon la date de première immatriculation du véhicule, ainsi que le type de carburant utilisé.
Depuis le 1er juillet 2016, les camionnettes et véhicules individuels mis en circulation avant le 1er janvier 1997 ainsi que les deux-roues motorisés antérieurs au 1er juin 1999 sont interdits à la circulation en semaine de 8 à 20 heures, dans Paris intra-muros. Ils ne possèdent pas de vignette spécifique. A partir du 1er juillet 2017, ces restrictions concerneront aussi les véhicules de vignette 5.
Tous les automobilistes, qu'ils habitent Paris ou qu'ils viennent d'ailleurs devront avoir une vignette pour rouler dans la capitale à partir du 16 janvier 2017. Au total, cela concerne quelque 600 000 véhicules circulant chaque jour à Paris.
Seules exceptions : les véhicules d'urgences, les véhicules de collection qui détiennent une carte grise de collection, et, pendant un certain temps, les véhicules approvisionnant les marchés parisiens. Les taxis, comme les autres, devront se soumettre à la mesure.
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Paris (AFP) - L'usine Seita de Riom, dernière fabrique de cigarettes en France continentale, va fermer l'an prochain, ainsi qu'un centre de recherche situé dans le Loiret, a annoncé mardi la filiale française du cigarettier britannique Imperial Tobacco, qui cherche des repreneurs pour ces sites qui emploient plus de 300 personnes.
Seita, numéro deux du marché du tabac en France, "a annoncé à son Comité Central d'Entreprise (CCE) réuni mardi qu'elle envisage de se désengager des sites de Riom et de Fleury-les-Aubrais en cessant les activités de production et d'analyse qui y sont effectuées", et ce à partir du "second semestre 2017", a précisé Seita dans un communiqué transmis à l'AFP.
L'usine de Riom, dans le Puy-de-Dôme, compte environ 239 postes, tandis que le centre de recherche de Fleury-les-Aubrais, dans le Loiret, en compte 87.
Après la fermeture de l'usine de Carquefou (Loire-Atlantique) en 2014, Riom était la dernière fabrique de cigarettes en activité en France continentale. Seita y fabrique les paquets de cigarettes de marques Gauloises, News, JPS et Royale.
Seita conserve une petite usine de cigarettes en Corse, la Macotab (Manufacture corse de tabacs) située à Furiani (Haute-Corse), qui ne produit que pour le marché local.
La filiale d'Imperial Tobacco a ajouté qu'elle "s'engage dans une phase de recherche intensive de repreneurs pour ces sites en privilégiant des solutions de reconversion susceptibles d'assurer la viabilité des sites et d'offrir des perspectives d'emploi".
Une "réorganisation des fonctions support est également envisagée au sein du siège social", souligne le communiqué, sans donner davantage de précisions.
- Consommation de tabac en déclin -
La filiale française met en avant "la chute continue de ses ventes dans ses principaux marchés et la forte baisse de production qui en résulte. Imperial Tobacco est contraint d'adapter son outil industriel pour sauvegarder sa compétitivité", explique Seita, rappelant que l'industrie du tabac subit de plein fouet les conséquences "des législations européennes anti-tabac qui ne cessent de se durcir".ransférée en Pologne et en Allemagne.
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Francfort (AFP) - Les constructeurs allemands BMW, Daimler, Porsche et Audi, rejoints par leur homologue américain Ford, ont annoncé mardi la création d'une entreprise conjointe destinée à mettre sur pied d'ici 2020 un réseau européen de stations de recharge rapide pour véhicules électriques.
Ils ont signé un mémorandum d'entente qui prévoit la construction à partir de 2017 de bornes de recharge "ultra-rapides" sur 400 sites à travers l'Europe, dans ce qui constitue une "coopération sans précédent entre constructeurs automobiles pour (créer) un réseau de recharge toutes marques confondues", selon un communiqué commun.Les constructeurs allemands veulent coopérer sur les bornes électriques en Europe
Ces bornes permettront à toutes les voitures électriques ou hybrides rechargeables au standard CCS (pour "combined charging system") de recharger leur batterie, quelle que soit leur marque, ce qui doit permettre d'accompagner l'essor des véhicules électriques sur le Vieux continent.
"Nous voulons créer un réseau grâce auquel nos clients n'auront besoin que d'une pause café pour recharger leurs véhicules sur de longues distances", a expliqué dans le communiqué Rupert Stadler, patron d'Audi, une marque qui appartient comme Porsche au groupe Volkswagen.
"Le groupe BMW a déjà lancé ces dernières années de nombreux projets publics d'infrastructures de recharge. Ce projet commun est pour nous une autre étape importante qui montre clairement que les constructeurs automobiles mettent leurs forces en commun pour faire avancer l'électrique", a souligné Harald Krüger, patron du fabricant munichois.
Un temps à la traîne par rapport à certains concurrents, les constructeurs allemands veulent désormais accélérer sur l'électrique. Cette technologie est encore peu répandue en Europe en raison du prix élevé et de l'autonomie limitée des véhicules actuellement disponibles, mais aussi d'une infrastructure de rechargement insuffisante.
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