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Un cadeau pour les nouveaux mariés. Les actionnaires de La Compagnie qui, sans bourse délier, ont repris XL Airways, vont remettre au pot dans le nouvel ensemble. Selon des sources concordantes en effet, ils se sont engagés à injecter une dizaine de millions d'euros « pour financer la croissance », selon un proche du dossier. Cette somme s'ajoutera aux plus de 60 millions d'euros investis dans La Compagnie depuis sa création en 2014 (une trentaine de millions lors de son lancement suivie depuis d'une recapitalisation du même montant).

Actionnariat tenu secret...

Le rapprochement entre la compagnie long-courrier à vocation touristique XL Airways et La Compagnie, spécialisée sur des vols 100% classe affaires à bas prix, s'organise à travers une opération originale puisque, juridiquement, c'est la première qui rachète la seconde en payant avec ses propres actions Les actionnaires de La Compagnie, dont l'identité de la quasi-totalité a toujours été tenue secrète à l'exception de celle de Charles Beigbeder (selon nos informations, Motier, la holding de la famille Moulin, propriétaire des Galeries Lafayette, est le plus gros actionnaire...), sont donc devenus propriétaires des deux transporteurs. Cette opération permet aux deux compagnies, de ventiler leurs coûts fixes sur une activité plus large et de dégager des économies sur les achats comme le carburant ou les assurances. Le nouvel ensemble pèse 400 millions d'euros de chiffre d'affaires.

...qui a vocation à rester?

Certains bons connaisseurs de l'entreprise tablent sur une sortie partielle ou totale des actionnaires d'ici à 6 mois ou un an. Plusieurs observateurs estiment que le rapprochement entre XL Airways et La Compagnie seulement une étape avant un rapprochement plus large. La compagnie réunionnaise Air Austral était, selon nos informations, intéressée par XL, mais est entrée trop tard dans le jeu au moment où l'opération était en train de se finaliser avec La Compagnie.

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Paris (AFP) - Le géant italien du chocolat Ferrero a annoncé lundi l'acquisition des biscuits belges Delacre, détenus jusqu'alors par United Biscuits, propriété du conglomérat turc Yildiz.

Ce rachat, dont le montant n'a pas été communiqué, permet au fabricant des Ferrero Rocher, des oeufs Kinder ou encore de la pâte à tartiner Nutella de mettre la main sur les Cigarettes russes, Délichoc et autres Sprits.

Delacre fait partie du groupe United Biscuits, racheté fin 2014 par le groupe turc Yildiz.

"Dans le cadre de la transaction, l'entité affiliée à Ferrero reprendra toutes les unités de production et maintiendra les emplois tant de l'encadrement que des collaborateurs de ces entreprises", a précisé Delacre dans un communiqué.

Le groupe a en outre nommé un nouveau directeur général, Jérôme Grégoire, qui a pris ses fonctions immédiatement.

"Delacre est un fabricant emblématique de biscuits fins. Son riche héritage en fait un acteur reconnu en Belgique et en France, ce qui le place en excellente position pour développer et étendre son offre", a commenté M. Grégoire, cité dans le communiqué.


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Les valeurs financières américaines s’envolent depuis la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle. Le secteur bancaire en France profite du mouvement et s’affiche en hausse ce matin en dépit de la démission de Matteo Renzi en Italie.

Wall Street a fait une petite pause en fin de semaine dernière. Mais le Dow Jones, l’emblématique indice de la Bourse de New York s’est désormais confortablement installé au-dessus des 19000 points, un sommet inconnu avant l’élection surprise de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Le Standard & Poor’s 500, l’indice de référence des gérants de portefeuille, jugé plus représentatif de l’économie américaine est également à des sommets historiques. La bonne santé de Wall Street doit beaucoup au secteur bancaire. Les banques européennes et singulièrement les banques françaises profitent du mouvement et s’affichent en hausse ce matin en dépit de la victoire du non au référendum en Italie et de la démission de Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien.

Les banques sont les grandes gagnantes du rally boursier qui a suivi le scrutin présidentiel. L’indice Standard & Poor’s du secteur financier américain a fait un bond de plus de 13% depuis la clôture du 8 novembre.

Si on ne prend en compte que les seules banques, elles font en moyenne un bond de plus de 17%. Les plus petits établissements regroupés l’indice S&P 600 banques s’envolent même de plus de 20% .

Carré magique

Les banques et plus encore celles de petite taille devraient être largement gagnantes si Donald Trump tient ses promesses en matière de réglementation du secteur bancaire et de fiscalité des entreprises.

Elles bénéficient d’un véritable carré magique de conditions favorables. La formidable hausse des taux est une excellente nouvelle pour les banques qui étaient étranglées par la faiblesse du loyer de l’argent. D’autant que le mouvement n’est peut-être pas terminé. Plus de 90% des analystes sont convaincus que la puissante Fed va relever ses (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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Les Etats-Unis vont commencer à accorder des licences bancaires aux plateformes de prêts en ligne et autres startups financières, dites Fintech (contraction de finance et technologies), offrant trois activités - dépôts, chéquiers et prêts. Ces startups ne sont pour l'heure pas soumises à un contrôle strict, même si les plateformes de prêts doivent s'enregistrer auprès du gendarme de la Bourse, la SEC, et des Etats dans lesquels elles opèrent. Mais pourront dans les prochains mois solliciter une licence si elles le souhaitent, a indiqué vendredi le régulateur bancaire fédéral OCC. Elles devraient aussi avoir des procédures de contrôle et de risques adéquates, des capitaux et liquidités solides et des mesures de protection des consommateurs, énumère le régulateur.

Pour rappel, les Fintech, LendingClub en tête, ont bouleversé le secteur bancaire dont elles vampirisent chaque pan d'activité: du transfert d'argent aux crédits en passant par le financement des entreprises, les placements financiers et le courtage. Leur succès attire de nombreux investisseurs qui signent des chèques d'un million de dollars en moyenne en échange d'une prise de participation dans le capital.

L'intérêt du public

"Nous estimons que le faire (leur accorder une licence) est dans l'intérêt du public", explique Thomas Curry, le patron de l'OCC. "Il est clair que les Fintech ont un gros potentiel pour responsabiliser les consommateurs, aider des familles et des entreprises à prendre le contrôle de leurs finances", a-t-il ajouté.

A peine l'initiative annoncée qu'elle suscitait déjà un tir de barrages inhabituel de la part de régulateurs locaux et de petites banques traditionnelles.

"Tout cadre règlementaire fédéral des Fintech tel celui envisagé par l'OCC est irresponsable s'il ignore le rôle historique et l'expertise des Etats dans ce secteur", a fustigé le DFS, le régulateur bancaire de l'Etat de New York, haut lieu de la

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