Par le
Alors que SFR accélère ses emplettes dans les contenus, Orange semble aussi décidé à avancer sur ce segment stratégique. L'opérateur historique serait intéressé par un rachat du groupe de TV payante Canal+, filiale de Vivendi, s'il était mis en vente, a indiqué jeudi le patron de l'opérateur télécoms français Stéphane Richard cité jeudi par Les Echos sur son site internet. "Si Canal+ était à vendre, c'est certain qu'Orange s'y intéresserait", a déclaré le responsable interrogé sur les hypothèses de rapprochement entre les deux groupes évoquées depuis plusieurs mois.
"Beaucoup de raisons poussent à une alliance entre Orange et Canal+ dont la forme et l'importance restent à définir", a expliqué Stéphane Richard qui s'exprimait en marge d'un déplacement au Maroc. Vivendi, la maison-mère de Canal+, sous la houlette de son principal actionnaire Vincent Bolloré, consacre beaucoup d'efforts à une relance de la chaîne cryptée sans réussir pour l'instant à stopper l'hémorragie d'abonnés.
Un rapprochement entre Orange et Vivendi a été évoqué par plusieurs médias, alors que Canal+ subit la concurrence de plus en plus vive dans les contenus de SFR, filiale du groupe Altice. Les médias italiens ont évoqué la possibilité de l'apport par Vivendi de sa part de 24,19% de Telecom Italia à Orange en échange de son entrée au capital de l'opérateur historique français.
(avec AFP)
Retrouvez cet article sur La Tribune.fr
Par le
Fourchambault (France) (AFP) - L'armée française a commandé 3.700 véhicules légers à Renault Trucks Defense (RTD), a annoncé jeudi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors d'une visite du site de l'entreprise à Garchizy (Nièvre).
Le montant de cette commande dépasse les 500 millions d'euros, selon l'entourage du ministre. "C'est avec un grand plaisir que je vous annonce que le groupe va produire et livrer 3.700 véhicules pour les armées", a déclaré M. Le Drian. "Je souhaitais que l'industrie française ait toute sa chance. Et elle l'a eue", a-t-il ajouté un mois après l'annonce de la mise en vente surprise de RTD par son propriétaire, le groupe suédois Volvo.
Lire la suite : France: l'armée commande 3.700 véhicules à Renault Trucks Defense
Par le
BORDEAUX (Reuters) - Une start-up bordelaise a ouvert la première station-service Greenspot pour voitures électriques où sont regroupées des bornes de recharge rapide et des services assurés par du personnel, banc d'essai pour une possible extension en France.
Deux salariés accueillent les automobilistes, ce qui permet de laisser son véhicule pour aller faire ses courses et des services complémentaires seront proposés à terme, comme le prêt et la location de vélo à assistance électrique.
"Nous sommes dans un secteur où la technologie va plus vite que le marché. Nous avons fait le pari d'accompagner les futurs utilisateurs en créant un modèle de station avec du personnel sur place", indique Michel Calamel, co-dirigeant d'Enersoft.
La station pilote installée sur le parking d'un supermarché à Bordeaux-Caudéran se compose de deux bornes de recharge à débit rapide (50 kW/h) qui permettent de repartir avec environ 80% de la charge au bout de 20 minutes pour un coût de 6 euros sans abonnement pour des batteries de 24 kW/h, modèle standard aujourd'hui sur les Mitsubishi Highlander, les Renault ZOE, les BMW i3 ou encore les Kia Soul EV.
"Il n'y a pas de carte d'abonnement, pas de carte prépayée comme pour les bornes classiques, dont certaines pour être utilisées doivent être débloquées en appelant un numéro de téléphone. Là il suffit de trois pièces de deux euros, ou de payer par carte bancaire", dit Olivier Pelisse, autre dirigeant.
Enersoft se veut réactive et a déjà intégré les évolutions technologiques. Ainsi, les voitures équipées de batteries encore plus puissantes que la plupart des véhicules en service aujourd'hui pourront être rechargées dans les stations GreenSpot et la recharge des véhicules utilitaires est également prévue.
Il n'existe pas de concurrence actuellement à ce concept. Tesla a des chargeurs qui délivrent 170 kW/h mais qui ne sont utilisables que pour les véhicules de la marque de haut de gamme et des bornes délivrant 150 kW/h sont en projet.
Lire la suite : Première station-service pour voitures électriques à Bordeaux
Par le
"C'est souhaitable, c'est indispensable même" de taxer davantage l'
économie collaborative, estime Étienne Lefebvre, rédacteur en chef aux Échos. "Il faut taxer les revenus à partir du moment où il y a une activité lucrative. Quand les gens ne déclarent rien, ça pose un problème de concurrence", ajoute-t-il. Mais, nuance-t-il, "il faut faire la distinction entre la vraie activité lucrative, activité professionnelle déguisée parfois, et la vraie économie du partage de frais comme le covoiturage".
"On a une nouvelle économie qui brode sur du positif, sur la volonté de créer du lien social. C'est très bien", affirme le membre des Économistes atterrés Christophe Ramaux. "Mais là-dessus se greffe un capitalisme prédateur avec des mastodontes qui échappent à l'impôt. Le droit fiscal est contourné et le droit du travail aussi. Un chauffeur de VTC travaille 70 heures par semaine pour à peine le SMIC. L'économie du partage, c'est souvent l'économie du partage de miettes". L'économiste pense "qu'il faut réhabiliter le salariat, le droit du travail protecteur, mais ça suppose de nouveaux critères pour intégrer ces salariés".