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Bien que les raisons fiscales demeurent un déterminant important de l'exil fiscal des Français aisés, ceux-ci sont également motivés par des opportunités de carrière et de meilleures conditions entrepreneuriales qu'offrent à leurs yeux certains pays.
Philippe Crevel : Il y a plusieurs aspects à prendre en compte, notamment le fait que la France évolue dans une économie de plus en plus mondialisée, avec un certain nombre d'entreprises de plus en plus installées à l'étranger. Ceci génère donc des flux entrants et sortants de cadres : des cadres étrangers viennent en France, mais également des cadres français partent à l'étranger, que ce soit aux États-Unis, au Royaume-Uni, ou en Tchécoslovaquie - il y a 3 000 Français à Prague par exemple. Cela concerne des cadres en milieu de carrière qui vont faire un tour du monde pour accroître leurs perspectives d'évolution de carrière. Il faut également tenir compte des Français souhaitant développer leur start-up, et qui, pour cela, décident de partir aux États-Unis ou au Royaume-Uni, pour des raisons fiscales, mais aussi entrepreneuriales car c'est dans ce pays-là que les choses se passent.
Toutefois, il est évident qu'il y a là également un aspect fiscal : d'ailleurs, l'augmentation du nombre d'expatriés autour de 2010, au moment où est survenu le choc fiscal amplifié à partir de 2012, s'est ainsi maintenue. Initialement, ces départs concernaient les très riches; désormais, il s'agit davantage des riches.
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José Mourinho aurait également dissimulé 12 millions d’euros au fisc, logés sur un compte suisse détenu par une société écran immatriculée aux Iles Vierges Britanniques.
La vedette du Real Madrid Cristiano Ronaldo et l’entraîneur de Manchester United Jose Mourinho auraient participé à un «système de dissimulation fiscale et de blanchiment», selon un consortium de douze journaux européens. Ils entendent dévoiler pendant trois semaines les «Football Leaks», des enquêtes consacrées à la fraude et l’évasion fiscale dans le milieu du foot.
A partir de fuites obtenues par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, ces journaux, dont Mediapart, affirment que Cristiano Ronaldo aurait «dissimulé 150 millions d’euros dans des paradis fiscaux, en Suisse et aux Iles Vierges Britanniques», en bénéficiant d'«un système élaboré par son agent Jorge Mendes».
Ils citent deux opérations liées aux revenus publicitaires de la star portugaise. La première «entre 2009 et 2014» représenterait «74,8 millions d’euros via une société offshore baptisée Tollin, immatriculée aux Iles vierges Britanniques». «Il aurait toutefois fini par en déclarer une partie», nuance Mediapart.
«Les avocats du joueurs ont indiqué au consortium qu’une inspection du fisc espagnol visant Cristiano Ronaldo était toujours en cours», affirment encore ces journaux...
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Quand Matthieu Bonicel a lancé un hackathon pour valoriser le patrimoine de la Bibliothèque nationale de France, Tam Kien Duong a répondu «LOL». Tous deux font le bilan de ce brainstorming numérique, puis on écoute un remix géant du «Boléro».
Présenté par Camille Gévaudan et Erwan Cario, le 56kast, émission hebdomadaire de Libération et de la chaîne Nolife, revient sur l’actualité numérique et scientifique. Elle accueille dans son «Quartier libre»des chroniqueurs spécialisés dans les sciences, le web et les logiciels libres. Le «Potager du web» regarde pousser la culture numérique.
Quand Matthieu Bonicel, responsable innovation à la Bibliothèque nationale de France, a lancé un hackathon pour valoriser son patrimoine, Tam Kien Duong a répondu «LOL». Tous deux sont invités cette semaine pour faire un petit bilan de ce brainstorming numérique et présenter deux projets : le vainqueur, Gallicarte, qui localise les contenus de Gallica sur une carte, et le moteur de recherche GallicaLOL pour transformer sa base icono en réservoir à mèmes. On écoute aussi un remix géant du Boléro de Ravel, récemment entré dans le domaine public, avec trente musiciens ayant enregistré chacun dans leur coin.
De quoi on parle ?
L’actu : Matthieu Bonicel, responsable innovation à la Bibliothèque nationale de France, a lancé un hackathon pour valoriser le patrimoine de la BNF. Tam Kien Duong fait partie de l'équipe participante qui a développé GallicaLOL, un moteur de recherche pour transformer le fonds icnographique de Gallica en réservoir à mèmes. On évoque aussi le projet vainqueur, Gallicarte, et le robot à citations Diderobot.
Virgule WTF : Pussycat Painting and Turntable Rocking Machine, par Die Struktur
Quartier libre : Fabien Labonde a lancé le «Bolero Projekt» pour fêter l'entrée dans le domaine public du Boléro de Ravel, fin avril. Trente musiciens ont joué pour lui, individuellement, chacun dans son coin ou presque, et les parties ont été rassemblées (...) Lire la suite sur Liberation.fr
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Les organismes internationaux commencent à tirer le signal d’alarme au vu des signaux pessimistes qui remontent de la conjoncture. La belle période de conjonction des planètes est bien terminée...
La croissance molle qui caractérise l’économie mondiale va-t-elle déboucher sur une véritable stagnation ? Les organismes internationaux commencent à tirer le signal d’alarme au vu des signaux pessimistes qui remontent de la conjoncture. La belle période de conjonction des planètes est bien terminée avec les retournements qui se manifestent sur le terrain. "Il faut sortir du piège de la croissance molle" vient de proclamer Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE. En écho, Christine Lagarde a tenu des propos similaires au FMI. Car les institutions internationales responsables de la marche de l’économie mondiale s’inquiètent devant la multiplication des signes qui témoignent d’un affaissement de la conjoncture. Un ralentissement prononcé se manifeste déjà en Grande-Bretagne avec le Brexit et en Chine où le pouvoir donne un coup d’arrêt aux investissements à l’étranger. L’Italie ne parvient pas non plus à repartir. En France, le produit intérieur brut a progressé de 0,2% au troisième trimestre, ce qui est préoccupant pour l’avenir.
D’autant que la plupart des grands indicateurs virent à l’orange. L’alignement des planètes a fait long feu. Les taux d’intérêt qui étaient-ils est vrai tombés à des niveaux excessivement bas, sont en train de se redresser. Le loyer de l’argent à court terme qui est présentement de 0,3% aux Etats-Unis pourrait remonter à 2,3% en 2018. Signes avant coureur du changement : les cours des matières premières sont en reprise sensible, tandis que ceux du pétrole viennent de connaitre un rebond spectaculaire, en raison d’un accord de limitation de la production auquel sont parvenus (au (...)lire la suite sur Atlantico