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On sous-estime le potentiel révolutionnaire de l'intelligence artificielle. Pas seulement en tant que technologie, mais aussi ses effets sur l'économie. Tel est le constat de la société de conseil Accenture dans sa dernière étude, intitulée Pourquoi l'intelligence artificielle est le futur de la croissance. Mark Purdy et Paul Daugherty, les auteurs, partent d'un constat : depuis les années 1980, la croissance du PIB des économies matures ne cesse de diminuer, si bien que de nombreux économistes se résignent à un monde à la croissance nulle ou faible, très loin des sommets des Trente Glorieuses.

Selon Accenture, ces prévisions oublient un facteur essentiel : l'impact des nouvelles technologies sur le travail et l'économie, notamment celles qui ne sont pas encore arrivé à maturité. « Les effets combinés de l'intelligence artificielle, du cloud et du big data vont davantage transformer l'économie que toutes les autres technologies avant elle, y compris internet », affirme à La Tribune Paul Daugherty, le directeur mondial de la technologie chez Accenture.

L'intelligence artificielle, pierre angulaire de la redéfinition du travail

Selon l'étude, l'intelligence artificielle sera, lorsqu'elle arrivera à maturité « très rapidement, dans les cinq prochaines années », la pierre angulaire d'une révolution du travail.

 

« On ne s'en rend pas encore compte, mais l'intelligence artificielle va modifier la nature du travail et créer une nouvelle relation entre l'homme et la machine. L'intégration de nombreuses technologies autour de l'IA va changer complètement la façon dont les taches sont effectuées. Des nouveaux outils vont être créés, la manière dont les entreprises vont interagir avec leurs clients va évoluer, avec de fantastiques gains de productivité à la clé et la possibilité pour les salariés de se concentrer sur les aspects les plus créatifs de leur travail pour améliorer la proposition de valeur », poursuit

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"Tous les ministres sont venus en voiture électrique", s'est félicitée

Ségolène Royal à la sortie du Conseil des ministres, à Paris, samedi 10 décembre. Un geste que la ministre de l'Environnement souhaite généraliser, avec une série de mesures, dont l'extension aux véhicules utilitaires d'un bonus pour l'achat de véhicules électriques.

Ces pics de pollution constituent "un problème pris au sérieux par le gouvernement", a dit la ministre dans la cour de l'Elysée. Elle compte ainsi "accélérer les mesures antipollution".

"Un signal fort au marché du véhicule électrique"

Parmi les mesures figure "l'obligation d'apposer sur tous les véhicules le certificat qualité de l'air", symbolisé par des vignettes de couleur, dans les zones à pics de pollution réguliers. Cette vignette sera obligatoire à Paris à partir du 16 janvier.

"Il faut donner un signal fort au marché du véhicule électrique", a répété la ministre. Notamment la gratuité des autoroutes pour les véhicules électriques, qui est en cours de négociation, selon la ministre. "J'ajoute qu'il y a 1 000 euros pour l'achat d'un scooter électrique à partir du 1er janvier", a annoncé Ségolène Royal.

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Vienne (AFP) - L'Opep tentait samedi, lors d'une réunion à Vienne, d'entraîner d'autres pays producteurs de pétrole dans le pacte de réduction de production récemment conclu entre les membres du cartel pour faire remonter les prix.

La Russie, premier producteur de pétrole hors Opep qui s'est déjà engagée à participer à cet effort de baisse de l'offre, est représentée par le ministre de l'Energie Alexandre Novak et retient toute l'attention des analystes qui s'interrogent sur la volonté de Moscou de tenir ses engagements.

Après avoir inondé le marché d'or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus le 30 novembre à s'entendre sur une baisse de leur production de 1,2 million de barils par jour.

Le cartel demande aux producteurs non membres de l'organisation de limiter également leur production de 600.000 barils par jour au total, un effort auquel la Russie a déjà consenti à hauteur de 300.000 barils.

Le secrétaire général de l' Opep, Mohammed Barkindo, a exprimé son optimisme à son arrivée au siège de l'Opep à Vienne, estimant qu'un accord avec les prodcuteurs non Opep portant sur une réduction de 600.000 barils, "et même plus", allait être atteint.

Il a qualifié la rencontre de samedi, entre membres du cartel et non membres, d'"historique" estimant que le "climat politique avait changé".

Le russe Alexandre Novak, cité par l'agence Interfax, avant le début de la réunion, a réaffimé la détermination de Moscou: "Nous avons déjà fait part de nos engagements et nous nous tiendrons aux chiffres communiqués", estimant lui aussi que l'objectif de baisse de 600.000 barils ferait l'objet d'un accord.

Enthousiastes dans un premier temps, les marchés cherchent désormais à évaluer les chances d'application de l'accord. Après avoir oscillé au fil de la semaine, les cours ont terminé vendredi à 54,16 dollars à Londres, en très léger retrait par rapport à la clôture de vendredi dernier.de pétrole de schiste américains, et regagner des parts de marché.


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Moscou (AFP) - L'opérateur télécom russe Rostelecom a annoncé vendredi avoir déjoué une série d'attaques informatiques visant cinq banques le 5 décembre, dernières en date d'une série visant le secteur financier du pays, au point d'inquiéter le président Vladimir Poutine.

"Rostelecom a repoussé avec succès des attaques DDoS visant cinq grosses banques et organisations financières de Russie", a indiqué l'opérateur dans un communiqué.

Les attaques DDoS, par déni de service, consistent à rendre un serveur informatique inopérant en le surchargeant de requêtes. Dans ce cas, le pic a atteint 3,2 millions de requêtes par seconde, l'attaque la plus longue durant plus de deux heures, selon Rostelecom.

Une partie du trafic était générée par des objets connectés, a relevé Mouslim Medjloumov, directeur du centre de cybersécurité de l'opérateur, cité dans le communiqué.

Le deuxième groupe bancaire du pays, l'établissement public VTB, avait déjà indiqué avoir subi une attaque de ce type le même jour.

Ces cyberattaques se multiplient ces dernières semaines. L'une d'elle, lancée depuis des milliers d'ordinateurs piratés dans plus de 30 pays selon le laboratoire Kaspersky, avait déjà visé début novembre plusieurs grandes banques de Russie.

Début décembre, les services de sécurité russes (FSB) avaient averti de l'imminence d'une nouvelle attaque d'ampleur organisée par des "services secrets étrangers" pour déstabiliser le système financier, désignant l'hébergeur ukrainien BlazingFast comme en abritant les "centres de commandement".

"Il faut prendre des mesures pour contrer les sorties illégales de fonds financiers vers l'étranger, mettre au point des mécanismes pour contrer les cyberattaques contre notre infrastructure financière", a déclaré jeudi Vladimir Poutine lors d'une réunion du Conseil de Sécurité russe.

La Russie vient de se doter d'une nouvelle doctrine de "sécurité" visant à "prévenir des conflits militaires que pourrait provoquer l'utilisation des technologies informatiques". Elle vise à "défendre la souveraineté, la stabilité politique et sociale, l'intégrité territoriale" de la Russie.


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