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Paris (AFP) - Après le feu vert de Bruxelles en début de semaine, quatre mesures de soutien public aux énergies renouvelables ont été définitivement adoptées mercredi, avec la parution des textes au journal officiel.

Ces quatre arrêtés fixent le niveau d'un tarif d'achat ou d'un complément de rémunération aux installations géothermiques, de méthanisation de moins de 500 kilowatts, d'hydroélectricité et aux parcs éoliens ayant déposé une demande complète d'aide en 2016.

Pour l'éolien, le complément de rémunération a été calibré de telle sorte que les producteurs conservent un niveau de rémunération global équivalent à celui qui existait jusque là, soit 82 euros le mégawattheure.

L'arrêté portant sur la méthanisation entérine le prolongement des mécanismes de soutien à 20 ans pour les nouvelles installations, au lieu de 15 ans pour les installations existantes, une mesure réclamée par les producteurs pour permettre une meilleure rentabilisation des investissements.


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Ségolène Royal l'avait promis : des portiques de sécurité seront installés dans toutes les gares après les attentats de Paris en novembre. Le 20 décembre 2015, les passagers du Thalys au départ de Lille et de Paris sont les premiers à passer sous les portiques. En janvier, la France tente alors d'entraîner dans cette démarche les autres pays traversés par le Thalys. Fin mars, la

SNCF s'aperçoit que ces portiques coûtent trop cher : 2,5 millions d'euros par an et par quai. Impossible de les déployer dans toute la France. En plus, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne refusent de les mettre en place dans les gares du Thalys.

Portiques démontés à Nice

Il faut trouver d'autres solutions. Le 3 avril, la SNCF teste des portillons de contrôle des billets. Elle développe aussi des caméras capables de repérer les comportements et les colis suspects. Le 10 mai, le président de la région PACA Christian Estrosi annonce que lui aussi teste les portiques de sécurité. Mi-novembre, les fameux portiques ont été démontés en catimini. Un an après, la SNCF tente de trouver des équipements moins chers que les portiques-scanner. Les portillons antifraude équipés de caméras intelligentes pourraient être la solution.

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C'est une grande première. Et comme toute première, le premier rapport d'activité 2015/2016 de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) manque d'éléments de comparaison, notamment au niveau international. Mais l'État distille de façon inédite au grand public quelques chiffres savamment sélectionnés sur les activités de ses services de renseignement. Un exercice de transparence qui bien sûr a forcément ses limites avec le secret défense.

 

Pour autant, le président de la CNCTR, Francis Delon, estime dans l'avant-propos au rapport d'activité que les lois du 24 juillet et du 30 novembre 2015 sur le renseignement ont apporté "un net renforcement de l'encadrement de l'activité des services de renseignement par rapport à la situation antérieure".

Dans sa première année d'existence, la CNCTR a eu "besoin de fixer notre doctrine pour certaines techniques de renseignement", a souligné mardi au Sénat le président de la CNCTR, Francis Delon, lors de présentation de ce rapport annuel. Et de préciser que "plus les techniques sont intrusives, plus la commission demande des garanties et des éléments aux services pour se déterminer".

Le terrorisme, premier objectif des services

Pour sa première année d'exercice qu'elle a qualifiée "d'intense", la CNCTR, qui a été mise en place le 3 octobre 2015, n'a pas été finalement "submergée" par "une explosion de demandes", explique-t-on de source proche du dossier. Et ce en dépit d'une menace terroriste qui est restée à un très haut niveau et des nouvelles technologies mises à disposition des services. "Il n'y a pas eu d'augmentation vertigineuse", constate-t-elle. Les services de renseignement se trouvent limités sur le plan technique par les capacités d'analyse des interceptions dont ils disposent aujourd'hui.

Pour autant, depuis janvier 2015, les demandes des services portant

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Pour traverser les

Alpes à 200 km/h, les responsables des compagnies ferroviaires suisse et italienne s'étaient levés tôt. À bord, les passagers de ce Zurich-Milan ne se rendent pas vraiment compte, mais ils sont les premiers à emprunter le tunnel le plus long au monde, celui du Gothard. Une aventure de 57 km sous terre.

11 milliards d'euros

Sur ce trajet entre la Suisse et l'Italie, le tunnel permet de gagner trois quarts d'heure. Un gain de temps important pour les transports de personnes et de marchandises à travers l'Europe entière. 28 millions de tonnes de roches ont été excavées, cinq fois le volume de la pyramide de Khéops. 17 ans de travaux ont été nécessaires jusqu'à la jonction des tunneliers en 2010. Avec sept kilomètres de plus que le tunnel sous la Manche, le tunnel du Gothard détrône aujourd'hui le tunnel de Saikan au Japon. Tous les jours, 300 trains vont désormais emprunter le tunnel : un record à onze milliards d'euros.

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