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Gannan (Chine) (AFP) - La consommation de lait explose en Chine. A quel prix? Des fermes géantes comptant parfois 10.000 vaches y produisent des monticules de fumier noir pestilentiel et des effluents verdâtres qui s'infiltrent dans les sols.
L'industrie laitière, soutenue par le gouvernement, représente un chiffre d'affaires de 38 milliards d'euros en Chine. Elle illustre l'attrait croissant des 1,4 milliard de Chinois pour le lait, malgré une intolérance de nombre d'entre eux, plus ou moins forte, au lactose.
Pour répondre à cette demande, la production, naguère assurée par de petites exploitations, est confiée de façon croissante à des "méga-fermes". Mais celles-ci génèrent en parallèle d'immenses quantités de déchets.
"En été, l'odeur du fumier est très forte", explique Ren Xiangjun, un paysan du district de Gannan.
Du doigt, il pointe la ferme géante du groupe agroalimentaire chinois Feihe International, de laquelle s'échappe un flux d'eau verte. Des seringues et des emballages de médicaments vétérinaires usagés jonchent le sol à proximité: "Après les injections, ils jettent tous ces déchets ici. Mes terres sont directement affectées".
Lors de son ouverture en 2012 dans les vertes prairies de la province du Heilongjiang (nord-est), non loin de la Russie, la ferme Feihe s'enorgueillissait d'élever 10.000 vaches.
"Le fumier est aussi haut qu'une montagne. Pour nous, cela n'apporte rien de bon. Juste de la pollution et du bruit", peste Mme Ren, habitante du village voisin de Daxing.
L'industrie laitière a bondi de plus de 12% par an depuis 2000 en Chine. Un boom alimenté par l'attrait de la classe moyenne grandissante pour le lait, perçu depuis peu comme un aliment sain en Chine après une absence millénaire dans la culture et l'alimentation de ce pays.
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Aux Etats-Unis, McDonald's va recourir à des coursiers d'Uber pour livrer ses burgers à domicile. En cas de succès, le service sera étendu à d'autres pays.
Big bang dans l'univers du fast-food. McDonald's va tester aux Etats-Unis un service de livraison à domicile. Selon le site d'informations Business Insider, il sera possible, dès janvier 2017, de se faire livrer Big Mac et portions de frites chez soi. Facturé 5 dollars en plus du menu, le service sera expérimenté par 200 restaurants en Floride.
Pour déguster son double cheeseburger sans quitter son canapé, il suffira de commander sur l'application mobile UberEats de la plate-forme de VTC, alliée de McDo pour ce projet, ou via l'application McDelivery. Objectif : vérifier que les coursiers d'UberEats sont capables de livrer à domicile en dix minutes. « Uber réfléchirait aussi à l'installation dans les coffres de ses berlines de conteneurs chauffés et réfrigérés », confie Bernard Boutboul, président du cabinet Gira Conseil spécialisé dans la restauration.
Outre-Atlantique, Taco Bell a lancé dès l'été 2015 un service identique. Mais, en cas de succès, le numéro un mondial du secteur pourrait étendre le service à ses millions de clients à travers la planète. McDo s'appuierait alors sur le déploiement international de son application mobile de réservation et de paiement en ligne déjà disponible en France.
Le géant américain reste, pour l'heure, extrêmement discret sur les autres pays qui, demain, pourraient à leur tour accéder à son nouveau service. La France pourrait-elle faire partie du lot ? Pas sûr. Certes, des enseignes françaises de fast-food, comme Big Fernand et King Marcel proposent la livraison à domicile. Mais « dans le cas de McDo, je doute que cela marche en France », estime Bernard Boutboul. « Les Français refuseraient de manger un hamburger ou des frites froides ou simplement tièdes. »...
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La filiale chinoise du constructeur automobile américain General Motors s'est vu infliger une amende de près de 29 millions de dollars par les autorités chinoises pour entente sur les prix avec des concessionnaires, ont rapporté vendredi les autorités chinoises. La co-entreprise SAIC-GM entre la société américaine et SAIC Motor Corporation, le plus grand constructeur automobile de Chine devra débourser 201 millions de yuans (27,73 millions d'euros).
Les médias chinois avaient informé de la tenue d'une enquête pour anti-trust sur le constructeur américain mi-décembre. L'annonce suivait un échange musclé, par tweets et communiqués interposés, entre Donald Trump et Pékin à propos de Taïwan. Le président élu avait également menacé d'imposer des droits de douane de 45% aux produits chinois aux Etats-Unis.
C'est la deuxième fois en quelques semaines que la Chine épingle une société américaine pour accusation de comportement monopolistique, a indiqué le quotidien China Daily. Medtronic, fournisseur américain de dispositifs médicaux s'est vu au mois de décembre infliger une amende de 119 millions de yuans (16,35 millions d'euros).
Ces amendes interviennent à quelques semaines de la prise de fonction de Donald Trump à la Maison Blanche (20 janvier), et alors que ce dernier vient de nommer Peter Navarro, fervent adversaire de la Chine, comme conseiller économique.
General Motors emploie 58.000 personnes en Chine et y a déployé ses SUV (4X4 de loisirs) et ses marques Chevrolet et Buick. Il y développe également avec ses partenaires locaux dont SAIC des marques Baojun (citadines) et Wuling (utilitaires), lui permettant
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Lascaux IV, le site inauguré le 15 décembre dernier, a déjà attiré plus de 4 000 visiteurs à Montignac, en Dordogne. Cette nouvelle réplique de la célèbre grotte aux peintures préhistoriques, était très attendue par les habitants et les commerçants de la commune. Mais près de deux semaines après, les retombées économiques ne se font pas ressentir, comme le constatent les professionnels rencontrés par France Bleu Périgord.
Geoffrey, gérant du café du Commerce, n'a pas vu beaucoup de clients depuis l'ouverture du site. "Bien au contraire. Depuis l'ouverture de Lascaux IV, je ressens une grosse baisse de fréquentation et on en parle avec les collègues. Je pense que c'est assez général" dit-il.
Pour Sandrine, qui tient elle aussi un bar à Montignac, la raison est claire. Il y a déjà tout sur le site de la réplique. "Il y a déjà une brasserie, un magasin de souvenirs. Les gens vont rester sur place et consommer sur place au lieu de redescendre en centre-ville comme c'était le cas avec Lascaux II" déplore la femme.
Il y a déjà une brasserie et une boutique de souvenirs [sur place]... Les gens vont rester et consommer sur place
Sandrine, gérante d'un bar
Pascal, boucher, pointe du doigt le manque d'animations et le manque d'initiatives de la part de la mairie. "Ils n'essaient pas d'attirer les gens pour qu'ils soient vraiment enchantés de venir dans le centre. Quasiment tous les parkings de Montignac sont payants" rappelle le commerçant.
Laurent Mathieu, le maire de Montignac, se défend de laisser le centre-ville mourir. D'ailleurs, il a des projets pour 2017. "Nous avons prévu d'investir pratiquement 100 000 euros dès cette année sur des visites complémentaires à Lascaux IV ainsi que des navettes électriques du centre au site. Tout ça va se mettre en place dans l'année qui suit" explique l'élu.
Le (...) Lire la suite sur Francetv info