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L'avenir des chantiers nazairiens se précise. La justice sud-coréenne a retenu, mardi 3 janvier, le constructeur naval italien Fincantieri comme candidat préféré à la reprise du chantier naval STX France de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Le groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding, actionnaire majoritaire du chantier de Saint-Nazaire, se débat depuis des années avec des pertes croissantes. Il a officiellement été mis en vente, en octobre, par la justice sud-coréenne, en même temps que sa filiale française. Les chantiers de Saint-Nazaire, détenus pour un tiers par l'Etat français, sont sa seule filiale rentable.
Fincantieri doit à présent mener une étude de terrain sur les chantiers navals français et se mettre d'accord sur un prix d'achat avec le groupe sud-coréen. Un accord pourrait alors être signé, permettant au groupe italien d'acquérir 66,6 % de STX France.
Les noms de Fincantieri, du néerlandais Damen et du groupe naval français DCNS avaient été avancés pour la reprise de la florissante filiale française de STX Offshore and Shipbuilding. Mais l'Italien avait été le seul à faire une offre de reprise, la semaine dernière, dans les délais impartis.
Contrairement à sa maison mère, STX France, qui compte 2 600 salariés et fait travailler environ 5 000 sous-traitants, est en pleine forme, avec un carnet de commandes très bien rempli. STX France avait été revendu à STX en 2008 par le Norvégien Aker Yards, qui l'avait racheté en 2006 à Alstom.
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Paris (AFP) - Il s'est encore vendu davantage de voitures diesel qu'à essence en France en 2016 mais la fin de l'"âge d'or" du gazole se profile, vu la disparition programmée d'avantages fiscaux dont il bénéficiait jusqu'ici.
Selon le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), 52,12% des acheteurs de voitures particulières neuves ont choisi un modèle fonctionnant au gazole l'année dernière, une baisse de 5,1 points par rapport à 2015.
L'érosion de la part du diesel est continue depuis 2012, année où elle avait atteint 73%. Elle s'effectue sur fond d'études quant à la nocivité des émissions, de scandale aux moteurs truqués chez Volkswagen et de resserrement des normes et des taxes, rendant ce carburant moins séduisant pour les petits rouleurs.
"On perd à peu près cinq points par an régulièrement, mais la tendance baissière va se confirmer, peut-être même s'accélérer en 2017", déclare à l'AFP Flavien Neuvy, directeur de l'Observatoire Cetelem de l'automobile.
Le gazole a vu son prix croître d'environ 4 centimes à la pompe au 1er janvier, sous l'effet d'une hausse de la taxe sur les carburants (TICPE) et de la contribution climat-énergie, sans oublier la TVA. L'essence a moins augmenté car la TICPE a baissé sur ce carburant.
En outre, les entreprises pourront à terme déduire 80% de la TVA appliquée sur l'essence, comme c'est le cas actuellement pour le gazole, une mesure qui se fera de façon progressive: en cinq ans pour les véhicules particuliers, et en six ans pour les utilitaires légers, comme adopté dans le budget 2017.
"Ce qui permettait encore au diesel d'être légèrement majoritaire, ce sont les ventes aux sociétés", remarque M. Neuvy, en soulignant que les particuliers ne sont plus que 38% à acheter des voitures au gazole.
Fin décembre, la ministre de l'Environnement et de l'Energie Ségolène Royal s'était dite favorable à une interdiction complète à terme des voitures diesel en France, à l'image de ce que la maire de Paris Anne Hidalgo veut appliquer dans la capitale à partir de 2025.
- Renault en forme, PSA cale -
"On arrive petit à petit à l'objectif d'harmoniser les prix de l'essence et du gazole, et du coup ce sera très compliqué d'amortir le surcoût à l'achat d'un véhicule diesel", pour M. Neuvy qui estime que "l'âge d'or du diesel est terminé".
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Pas d'exception, la totalité des 12 départements qui composent la Nouvelle-Aquitaine ont connu, entre 2009 et 2014, des soldes migratoires positifs. Certes, les départements qui bénéficient d'une façade sur l'Atlantique - Landes (+1,1 %), Gironde (+0,9 %), Charente-Maritime (+0,8 %) et Pyrénées-Atlantiques (+0,5 %) - sont ceux qui croissent le plus mais le taux moyen annuel d'évolution de la population de la Nouvelle-Aquitaine est de +0,6 % (contre +0,5 % en moyenne nationale)... une progression uniquement portée par le solde migratoire.
En effet, le taux de croissance naturel (différence entre naissances et décès) de la population est scotché à 0 % (alors qu'il est de +0,5 % en moyenne en France) et certains départements (Creuse, Lot-et-Garonne, Dordogne, Corrèze) ont connu un recul de leur population totale en raison de la chute de cette croissance naturelle.
Quoi qu'il en soit, les derniers chiffres communiqués ce matin par l'Insee font part d'une population officielle de 5.879.144 habitants dans ce qui est désormais la quatrième région la plus peuplée de France métropolitaine.
Une Nouvelle-Aquitaine qui concentre sur 84 .000 km2 désormais 8,9 % de la population française de 64.027.784 habitants.
Un quart de la population de la Nouvelle-Aquitaine est installée en Gironde (1.526.016 habitants), département qui a cumulé deux forts taux de croissance migratoire (+0,9 %) et naturelle (+1,2 %). Un phénomène connu également pendant cette période 2009-2014 par la Vienne (+0,2 % dans les deux cas) et les Deux-Sèvres (+0,1 %, +0,3 %).
Bordeaux compte moins d'habitants qu'en 1962
Parmi les 4.466 communes que compte la Nouvelle-Aquitaine, les 50 plus grandes concentrent 31 % de la population régionale. Ces 50 communes ont vu leur population progresser de 113.000 habitants par rapport à 99... un rythme qui ralentit (+ 0,4 %) sur la période 2009-2014, par rapport à
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Des pirates informatiques s'en sont pris aux institutions ukrainiennes à 6.500 reprises au cours des deux derniers mois, a déclaré jeudi le président ukrainien Petro Porochenko en pointant les services secrets russes. Les ministères des Finances et de la Défense et le Trésor ukrainiens ont ainsi subi des cyberattaques au cours du mois écoulé. Une attaque informatique est sans doute aussi à l'origine d'une vaste coupure du réseau électrique, qui a plongé dans le noir une partie de Kiev, la capitale.
"Des actes de terrorisme et de sabotage contre des infrastructures stratégiques restent possibles aujourd'hui", a affirmé Petro Porochenko lors d'une réunion du Conseil national de sécurité et de défense, selon un communiqué diffusé par la présidence.
"L'enquête sur un certain nombre d'incidents suggère la complicité directe ou indirecte des services de sécurité russes qui mènent une cyberguerre contre notre pays", a souligné le chef de l'État. La Russie, qui a annexé en mars 2014 la péninsule ukrainienne de Crimée, soutient les séparatistes de l'est de l'Ukraine en guerre contre le pouvoir central. Selon un rapport de la firme de cybersécurité CrowdStrike diffusé le 22 décembre, les Fancy Bear, un groupe de pirates informatiques russes, ont réussi à espionner des unités de l'artillerie ukrainienne de fin 2014 à 2016 au moyen de logiciels malveillants implantés dans des équipements technologiques fonctionnant sous Android.
La Russie est soupçonnée de nombreux piratages informatiques par l'administration de Barack Obama aux États-Unis. Washington accuse Moscou d'avoir piraté le Parti démocrate dans le but de favoriser l'élection de Donald Trump à la présidence.