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Le site historique de la Bibliothèque nationale de France, situé 58 rue de Richelieu dans le 2e arrondissement de Paris,ouvre gratuitement ses portes au grand public samedi 14 et dimanche 15 janvier.

Après six ans de travaux, une partie des espaces sont de nouveau accessibles aux chercheurs et aux étudiants depuis le mois de décembre. Trois institutions cohabitent désormais sur le site renommé "Richelieu, bibliothèques, musée, galeries" : la BNF, l’Ecole nationale des Chartes et l’Institut national de l’histoire de l’art installé dans la majestueuse salle Labrouste. "Quand je suis rentré pour la première fois j’étais bouleversé. Il n’y a pas d’autre endroit comme ça a Paris", témoigne Wilson, totalement conquis. "Quand je viens ici je suis d’autant plus stimulé que j’ai l’impression que je travaille avec les fantômes de ces grands écrivains et de ces grands intellectuels qui sont venus pour travailler dans les même espaces", poursuit l'Américain installé dans la capitale. Parmi ces grands noms du patrimoine culturel français, Sartre ou encore Simone de Beauvoir.

Une belle au bois dormant sortie de son sommeil

Après 18 années de fermeture, ce chef d’œuvre réalisé par l’architecte Henri Labrouste entre 1861 et 1868, classé monument historique, est une découverte pour la plupart de ses usagers, comme en témoigne Antoine, étudiant en histoire de l’architecture. "C’est superbe. Le seul défaut c’est que c’est tellement beau qu’on regarde sans cesse au plafond ! Pour moi le plus frappant c’est le volume, c’est l’espace général. Et puis aussi une richesse de la décoration, les dorures, les petits ornements aux coupoles qui donnent ce côté lumineux. C’est riche et en même temps ce n’est jamais trop ostentatoire non plus", commente le jeune homme.

Des tableaux du peintre paysagiste Alexandre Desgoffe surplombent les rayonnages latéraux où sont alignés des dizaines de milliers d’ouvrages. "Ces peintures murales ont été (...) Lire la suite sur Francetv info

 

 

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Helsinki (AFP) - Pour une heure de travail, Juha Järvinen devait remplir des tonnes de paperasse et son indemnité chômage était grevée. Grâce à l'allocation universelle mise au banc d'essai en Finlande, ce père de famille nombreuse espère un nouveau départ.

Prévue pour durer deux ans à partir du 1er janvier, l'expérience concerne 2.000 inscrits au chômage percevant de modestes indemnités. En cas de succès, l'allocation pourrait être généralisée, mais le montant et les modalités d'octroi restent à arrêter.

Le "revenu de base" finlandais, fixé à 560 euros mensuels, s'apparente moins au revenu de subsistance, défendu notamment en France par le candidat à la primaire socialiste Benoît Hamon, qu'au revenu solidaire d'activité (RSA), censé inciter les chômeurs à reprendre une activité.

Père de six enfants, Juha Järvinen, 37 ans, touchera cette somme sans condition, en plus de ses allocations familiales (800 euros) et de son salaire... s'il travaille.

La Sécurité sociale assure qu'aucun des participants n'y perd financièrement.

- Inciter les chômeurs -

Juha Järvinen est convaincu que la garantie d'un revenu minimum -- auquel viendront s'ajouter ses éventuels revenus du travail -- changera la donne. "Il y a cinq ans, mon entreprise a fait faillite et depuis, je n'attends que de m'y remettre". Mais "les petites sommes gagnées sont décomptées" des indemnités chômage, explique-t-il.

Évoquant une période de sa vie "humiliante", cet habitant de Kurikka (ouest) a fini, découragé, par refuser les petits boulots ou les emplois à durée déterminée qui lui étaient proposés. Ils ne lui rapportaient pas davantage que ses indemnités.

Sa femme, aide-soignante, a pourvu aux besoins du couple et de leurs six enfants. Pas de quoi faire d'extras dans un pays dont l'Etat-providence est l'un des plus généreux au monde mais où le coût de la vie est élevé.

Présentée comme un levier pour inciter les chômeurs à reprendre pied sur le marché du travail, l'allocation universelle fait l'objet d'un large consensus au sein de la classe politique finlandaise.

Les électeurs sont plus partagés. Ceux de gauche la plébiscitent, certains jugeant même insuffisant le montant testé. Ceux de droite y voient un risque que les bénéficiaires s'enfoncent dans l'inactivité.


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Les commandes du tableau de chasse 2016 dites "non identifiées" parce que le client souhaite conserver l'anonymat commencent à être dévoilées. Ce vendredi à New Delhi, la compagnie indienne à bas coûts Spicejet, a annoncé avoir commandé fin 2016 jusqu'à 205 avions à Boeing, incluant une commande ferme de 155 B737 MAX et une option pour 50 autres appareils. Les livraisons s'étaleront de 2018 à 2024. De quoi permettre un sacré bond en avant pour cette compagnie qui compte aujourd'hui 49 avions et détient 12,6% du marché indien.

Des options pour du long-courrier low-cost

Sur la base des prix catalogue, ce contrat représente jusqu'à 22 milliards de dollars (20,7 milliards d'euros). Un chiffre à relativiser.

 

"Je ne connais pas beaucoup de compagnies qui n'obtiennent pas au moins 50% du prix", explique-t-on dans une compagnie aérienne.

"Dans le cadre de cette transaction, Boeing a non seulement eu la gentillesse de nous offrir des termes commerciaux intéressants mais a aussi travaillé dur pour diminuer dans le temps le coût de la maintenance des avions", a admis Ajay Singh, le président de SpiceJet.

Ce dernier a précisé que les appareils en option étaient des long-courriers, dans l'idée de lancer des vols à bas coûts sur de longues distances.

Redressement

Des ambitions qui contrastent avec la situation délicate que traversait cette compagnie en 2014. Car depuis, Spicejet a renoué avec une bonne santé financière. "Notre retournement de fortune a peu d'équivalents dans le monde aujourd'hui et nous en sommes fiers", a déclaré Ajay Singh.

Le trafic explose

Ce contrat traduit le potentiel du marché indien. Avec un trafic domestique en hausse de 22,3% sur un an au mois de novembre - un rythme qui devrait se maintenir en 2017 -, l'Inde est le marché de transport aérien qui connaît la croissance la plus rapide du monde, devant la Russie et la Chine. Airbus et Boeing

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Selon un communiqué publié jeudi soir, le numéro un mondial des produits laitiers, Lactalis, va ouvrir fin 2017 une plate-forme logistique dans l'Ai. Une centaine d'emplois pourrait être créée d'ici le printemps 2018.

L'entrepôt de 13 000 m2 sera installé sur le parc industriel de la plain de l'Ain (Pipa). Cette zone d'activité héberge déjà 160 entreprises (pour 5 600 employés). Il servira au stockage, à la préparation et à la distribution de produits dans la région.

 

"Sa localisation complémentaire à nos autres entrepôts, ainsi que son implantation au croisement des grands axes autoroutiers, tournée vers l'Italie et l'Europe, sont de véritables atouts", souligne Lactalis.

Lire aussi : Pourquoi Lactalis semble cristalliser toutes les colères des producteurs

Le groupe français, propriétaire de marques comme Lactel, Bridel, Président, Lanquetot, Roquefort Société, a réalisé un chiffre d'affaires de 17 milliards d'euros en 2015. Il emploie 15 000 employés en France répartis sur 65 sites, et 75 000 dans le monde. Le montant de l'investissement n'a pas été communiqué.

(avec AFP)

 

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