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Washington (AFP) - Le président des Etats-Unis Donald Trump a affirmé dimanche qu'il allait commencer à renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna) avec les dirigeants du Canada et du Mexique qu'il doit rencontrer prochainement.

"Nous allons rencontrer le Premier ministre du Canada (Justin Trudeau) et le président du Mexique (Enrique Peña Nieto) et nous allons commencer des négociations liées à l'Aléna", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie dans les salons de la Maison Blanche.

L'Aléna, entré en vigueur en janvier 1994, associe les Etats-Unis, le Canada et le Mexique dans une vaste zone de libre-échange. Il fait partie des cibles privilégiées de Donald Trump qui l'accuse d'avoir encouragé l'exode d'emplois manufacturiers américains vers le Mexique.

La nouvelle administration républicaine a d'ores et déjà averti que si ses partenaires refusaient une négociation "qui apporte aux travailleurs américains un accord équitable", les Etats-Unis quitteraient l'Aléna.

Selon les statuts de l'accord, l'une des parties peut notifier aux autres son intention de le quitter, ouvrant alors une période de 180 jours pour entamer de nouvelles négociations. Si aucun nouvel accord n'est conclu, l'ancien est alors dissous.

La rencontre avec M. Peña Nieto à la Maison Blanche a été fixée au 31 janvier. Aucune date n'a été annoncée à ce jour pour la rencontre avec M. Trudeau.

Louant le président mexicain - "il a vraiment été extraordinaire" - M. Trump a fait part de son espoir d'arriver à "de très bons résultats" avec ce pays frontalier des Etats-Unis sur les questions d'immigration et de sécurité.


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Paris (AFP) - Une semaine seulement après l'introduction des vignettes anti-pollution Crit'Air, Paris et Lyon vont interdire lundi la circulation aux véhicules les plus polluants, une première en forme de test au moment où plusieurs régions souffrent d'une surconcentration en particules fines.

Alors que la circulation alternée, à l'efficacité souvent contestée, autorise les voitures à circuler selon leur plaque d'immatriculation (paire ou impaire), la circulation différenciée fonctionne avec les vignettes rendues obligatoires depuis le 16 janvier à Paris et dans 69 communes de la petite couronne.

Lundi, à partir de 05H30, les véhicules non classés (pour la plupart dont l'immatriculation est antérieure à 1997) et les véhicules de classe 5 (immatriculation entre 1997 et 2001) ne pourront donc pas circuler dans le périmètre de l'A86, en région parisienne.

Seuls les véhicules de la classe 1 à 4 selon la baromètre Crit?Air, ainsi que les véhicules "zéro émission moteur" pourront rouler dans ce périmètre.

Les contrevenants risquent une amende de 22 euros si le réglement intervient immédiatement, mais les autorités entendent faire preuve de "pédagogie" sachant qu'un quart des véhicules sont équipés ou vont l'être des fameux macarons de couleur.

- Décès prématurés -

En parallèle, les autorités recommandent le covoiturage et de prendre les transports en commun. Les tickets seront moins chers dans les transports en commun avec l'instauration d'un forfait jour à 3,80 euros.

A Lyon et Villeurbanne, où les vignettes anti-pollution ne sont pas encore obligatoires, la préfecture mettra en place lundi un double système de circulation alternée et différenciée: les véhicules avec une plaque paire ne pourront plus circuler à partir de 05H00, sauf ceux dotés de vignette verte (zéro émission) ou de la classe 1 à 3.


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Pékin (AFP) - La Chine a vu sa croissance s'essouffler à nouveau en 2016, malgré le recours à de vieilles recettes de relance --immobilier, dépenses publiques, endettement--, et la conjoncture devrait encore s'assombrir cette année pour le géant asiatique.

Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale a gonflé de 6,7% l'an dernier, sa plus faible croissance depuis 26 ans, a annoncé vendredi le Bureau national des statistiques (BNS).

Ce chiffre, dont la fiabilité est contestée, correspond à la prévision médiane des experts sondés par l'AFP et reste conforme aux anticipations du régime, qui visait une performance entre 6,5% et 7%.

La croissance chinoise avait déjà trébuché à 6,9% en 2015. Après une croissance de 6,7% sur chacun des trois premiers trimestres de 2016, la Chine a enregistré une légère accélération au quatrième (+6,8%).

Le régime communiste aura donc maintenu une relative stabilité sur l'année.

Certes, "mais au prix d'un gonflement des crédits de 16% sur l'année", s'inquiète Louis Kuijs, du cabinet Oxford Economics, notant que la dette chinoise, publique et privée, dépassait 260% du PIB fin 2016.

Cette embardée du crédit, favorisée par des taux accommodants, a alimenté un boom de l'immobilier et une envolée des prix des appartements dans les grandes villes.

-Moteurs grippés-

Parallèlement, soucieux d'éviter un atterrissage économique brutal, le gouvernement a musclé les dépenses publiques dans les infrastructures: les investissements en capital fixe ont progressé de 8,1% en 2016.


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Si le sujet du revenu universel fait polémiquer les candidats aux primaires de la gauche, il semblent qu'ils aient une très mauvaise maîtrise du sujet et qu'ils n'en maîtrisent pas les tenants et les aboutissants. Beaucoup trop cher et donc non finançable, pour Arnaud Montebourg. Nous ne voulons pas d'une "société de l'assistanat ou du farniente", surenchérit Manuel Valls.

Et pourtant, une analyse approfondie du revenu universel démontre d'une part que dire qu'il coûte trop cher n'a aucun sens économique, d'autre part que le revenu universel est paradoxalement plus favorable à l'emploi que le système actuel.

Analyser les effets redistributifs de la réforme fiscale plutôt que le coût du revenu universel

Nous parlons ici de propositions de revenu universel comprises entre 500 € et 750 €, qui ne remplaceraient que le RSA, la prime d'activité et éventuellement les aides au logement. Le système assurantiel du chômage, de la retraite et de la santé sont bien évidemment maintenus.

Le budget brut d'un tel revenu universel est effectivement compris entre 300 et 500 milliards suivant le montant. "Impossible à financer!" direz-vous. C'est que vous n'avez pas fait le bon raisonnement.

Toute proposition de revenu universel va forcément de pair avec une proposition de financement qui permet d'assurer l'équilibre budgétaire. Le financement repose le plus souvent sur l'impôt sur le revenu ou la CSG, même si l'on peut aussi trouver des compléments en augmentant l'impôt sur le patrimoine ou en luttant plus efficacement contre l'évasion fiscale des particuliers et contre l'optimisation fiscale des multinationales. Donc oui, le revenu universel, c'est finançable.

Effets redistributifs importants

La question importante n'est pas de savoir si l'indicateur de dépense publique ou de prélèvement obligatoire augmente. Ce qui intéresse les citoyens, c'est de savoir si la réforme fiscale introduisant le revenu universel augmente ou

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