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Le dossier du démantèlement des bateaux au port de Bordeaux avance doucement depuis des années mais semble avoir fait un bond en avant avec la décision de l'Union européenne de retenir Bordeaux Port Atlantique (marque commerciale du Grand port maritime de Bordeaux), parmi les 18 sites mondiaux sélectionnés pour cette activité. Le site de démantèlement du port de Bordeaux est le plus important de France. Le démantèlement des bateaux est encore massivement le fait de chantiers aux normes de sécurité moins que minimalistes, en Inde, aux Philippines, en Chine ou encore au Bangladesh, avec de vrais forçats de la découpe et de la récupération des métaux.
Mais avec la forme de radoub numéro trois de Bassens (240 mètres de long et 34 mètres de large), son terre-plein polyvalent de 3,5 hectares -avec plusieurs milliers de mètres carrés de dalles étanches-, et ses équipements qui correspondent aux normes d'une installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE), le site bordelais se classe parmi le top 6 européen. Véolia est en train d'achever au port de Bordeaux le démantèlement de l'ex-porte-hélicoptères Jeanne d'Arc. Et bientôt, dans quelques semaines, ce sera au tour de l'ex-Colbert. Rappelons que ce croiseur de la Marine nationale a commencé sa retraite amarré à Bacalan, de 1993 à 2007, où il a servi de musée avant d'être retiré de la ville. Car il ne faisait pas que des heureux à Bordeaux. Et en écho au célèbre film des années 1960 "Coulez le Bismarck !", l'association bordelaise "Couler le Colbert" s'était mis en tête de libérer définitivement le paysage bordelais de sa silhouette massive.
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Il est temps de vérifier les comptes d'Autolib'. Le syndicat Autolib' Métropole, qui regroupe les communes hôtes du service d'auto-partage, géré par le groupe Bolloré jusqu'en 2023, a en effet annoncé un prochain audit. Cet "examen financier rigoureux, confié à un cabinet indépendant, permettra de confirmer ou d'infirmer" les chiffres récemment annoncés par le groupe Bolloré d'un déficit potentiel de 179 millions d'euros du service, indique un communiqué.
"Alors que son plan d'affaires initial prévoyait un bénéfice substantiel à l'horizon de la fin du contrat, le délégataire a revu ses prévisions à la baisse, en faisant état d'un déficit potentiel de 179 millions d'euros, dont 60 millions seraient contractuellement à la charge du délégataire", poursuit-il. Si bien que quelque 119 millions resteraient donc à la charge de la centaine de communes qui accueillent ce service "innovant". Une situation que "déplore" le syndicat Autolib' Métropole.
C'est pourquoi l'audit "s'accompagnera de préconisations en vue d'un retour à l'équilibre d'ici 2023, aux fins de préserver ce service public pionnier et unique au monde par son ampleur, auxquels les usagers sont très attachés. Les conclusions de ce rapport sont attendues d'ici début mars", conclut le syndicat.
Ce dernier rappelle cependant qu'Autolib', né en 2011, est un "succès considérable", avec 100.000 abonnés annuels, près de 5 millions de locations en 2016 (+11% par rapport à 2015) et une couverture territoriale qui s'est étendue d'une quinzaine à 100 collectivités. Cela dit, une récente étude du cabinet 6t - qui sera régulièrement mise à jour - a fait état d'une chute du nombre de locations par abonnés, qui serait due à un effet de seuil structurel lié à la baisse de la disponibilité des voitures. Les auteurs de l'étude évoquent ainsi l'hypothèse d'un report modal de la part des usagers "découragés", qui,
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Conseiller de François Fillon, l'ancien président d'Axa Henri de Castries a détaillé les priorités fiscales du candidat de la droite à la présidentielle.
La scène a lieu à l'Institut de France, au 23 quai Conti, en face du musée du Louvre en traversant le pont des Arts. Au deuxième étage de ce palais inauguré en 1688, le président de l'Académie des sciences morales et politiques en cette année 2017, l'ancien banquier Michel Pébereau, accueille ses pairs. Ils s'apprêtent à écouter religieusement Henri de Castries, ancien patron d'Axa et proche de François Fillon. Le thème soumis à l'orateur ? « Comment réorganiser notre système de prélèvements obligatoires pour améliorer rapidement et durablement la compétitivité de notre économie et de notre territoire et réduire notre chômage, à pression fiscale inchangée ? ». Tout un programme.
Dans la « petite salle des séances », comme l'appellent les initiés, Henri de Castries prend la parole devant les sommités de l'académie, qui se cooptent depuis 1795. Des retraités, pour la plupart. Il y a là des historiens réputés comme Jean Tulard (83 ans) ou Emmanuel Le Roy Ladurie (87 ans), l'ancien président du FMI (1978-1987) Jacques de Larosière (87 ans) ou encore l'économiste Jean-Claude Casanova (82 ans) et l'ancien « patron des patrons » Yvon Gattaz, père de l'actuel président du Medef (91 ans).
Une poignée de femmes
Et, au milieu de ces octogénaires et nonagénaires, Jean-David Levitte (70 ans), ancien conseiller diplomatique de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, le journaliste François d'Orcival (74 ans), le géographe Jean-Robert Pitte, « secrétaire perpétuel » de l'académie (67 ans), l'ancien ministre de l'Éducation nationale Xavier Darcos (69 ans) ou encore Thierry de Montbrial (73 ans) passeraient presque pour des jeunots. Sans parler du Prix Nobel d'économie Jean Tirole, élu en 2011 au (...)
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Le groupe SFR, propriété du groupe Altice de Patrick Drahi, a demandé lundi au CSA son accord pour devenir majoritaire dans NextRadioTV, maison mère de BFMTV et RMC, a indiqué SFR.
Les dirigeants de SFR ont demandé au régulateur une réponse rapide pour que cette opération puisse "se concrétiser à partir de l'été prochain", indiquent deux courriers signés d'Alain Weill, fondateur de NextRadioTV, et du PDG de SFR Michel Combes. En outre, NextRadioTV demandera prochainement au CSA l'agrément pour prendre le contrôle exclusif de la chaine Numéro 23 dont il détient 39%.
En 2015, le groupe de Patrick Drahi avait acquis 49% de NextRadioTV, 51% restant aux mains d'Alain Weill, dans une opération d'un coût total de 595 millions d'euros. SFR avait une option pour en racheter la totalité d'ici 2019.
Comme le prévoit la loi, le CSA doit donner son accord pour ces modifications de capital. Elles devront aussi, comme tout rachat d'une certaine taille, être soumises au feu vert de l'Autorité de la Concurrence au titre du contrôle des concentrations.
"Les évolutions en cours dans le secteur audiovisuel et les rapprochements à l'oeuvre dans le secteur international entre les producteurs de contenus et ceux qui les distribuent nous imposent d'aller plus loin et rapidement dans ce partenariat stratégique", explique dans sa lettre Alain Weill, désormais patron du pôle médias de SFR.
"Cette évolution permettra aux antennes du groupe NextRadioTV de disposer des moyens suffisants pour affronter une concurrence toujours plus vive", ajoute-t-il. Elle n'aura aucune conséquence ni sur la ligne éditoriale des différentes antennes, ni sur l'impératif du pluralisme des courants d'expression ni ne modifiera "de façon importante le marché", assure Alain Weill, autant de critères clés pour le CSA.
Quant à Numéro 23 la prise de contrôle
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