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Paris (AFP) - L'engagement de l'Opep de réduire sa production pour accélérer le rééquilibrage du marché pétrolier a été presque totalement réalisé dès janvier tandis que la demande d'or noir devrait être plus vigoureuse qu'anticipé cette année, comme en 2016, a estimé l'Agence internationale de l'énergie vendredi.

Avec 1 million de barils par jour (mbj) de moins pompés le mois dernier, par rapport à décembre, la baisse de production du cartel pétrolier représente 90% de la réduction promise, a indiqué l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.

L'Opep a produit 32,06 mbj en janvier, certains producteurs comme l'Arabie saoudite, chef de file du cartel, ayant même dépassé leurs engagements de réduction, a détaillé l'agence énergétique basée à Paris, évoquant "un taux de conformité initial record".

"Cette première coupe est certainement l'une des plus importantes jamais réalisée dans l'histoire des initiatives prises par l'Opep pour réduire sa production", a-t-elle explicité.

Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'étaient accordés en novembre pour réduire leur production de 1,2 mbj à partir du 1er janvier pour une période de six mois renouvelable.

En décembre, des producteurs non membres du cartel, emmenés par le plus grand producteur mondial de brut, la Russie, avaient décidé de faire de même à un niveau de 558.000 barils par jour.

Ces réductions visent à permettre à un marché inondé d'or noir depuis mi-2014 de se rééquilibrer et à des cours déprimés de se redresser, à un niveau de 50-55 dollars le baril actuellement.


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Paris (AFP) - Le Cour des comptes recommande d'améliorer la desserte ferroviaire des principaux grands ports maritimes français pour renforcer leur compétitivité européenne, dans un rapport publié mercredi.

Le fret ferroviaire est "moins présent en 2014 qu'en 2006" (-16%) et son développement "doit devenir une priorité" pour les acheminements à destination et en provenance des ports, note la juridiction financière.

Elle constate dans son rapport que l'objectif de doublement de la part relative du fret ferroviaire et fluvial, qui était prévu pour 2015, "n'a pas été atteint pour l'ensemble des sept grands ports maritimes" (Dunkerque, le Havre, Rouen, Nantes Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux, Marseille).

Ainsi, "le potentiel du transport fluvial est sous-exploité alors qu'il apparaît fiable, sécurisé et compétitif". Et le nombre de sillons ferroviaires réservés aux marchandises reste "encore trop faible comparé aux besoins, la priorité étant largement donnée au trafic passager", observe l'institution.

Elle préconise par exemple "d'accélérer le tronçon de la ligne nouvelle Paris-Normandie", prévu pour arriver à Rouen en 2030 et au Havre entre 2030 et 2050. La Cour estime que le calendrier des travaux pour le contournement par Serqueux-Gisors prévu en 2020 est tardif.

En termes d'investissements, elle estime aussi qu'un "redéploiement des crédits en faveur de l'amélioration des accès aux ports maritimes est essentiel à la compétitivité des ports par rapport à leurs concurrents".

Car, selon elle, les grands ports français n'ont pas atteint le niveau de performance de leurs homologues européens malgré la réforme portuaire engagée en 2008 pour améliorer leur compétitivité.


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Alors que la France est toujours maintenue en alerte par le PenelopeGate, d'autres "mensonges" institutionnels ont des effets bien plus graves sur la réalité quotidienne des Français.

Le montant de la dette française selon Maastricht par rapport au montant total de la dette tenant compte de ses postes "hors bilan".

Si les débats politiques traitent de la question de la dette française en évoquant les principes de comptabilité "selon Maastricht", soit un montant supérieur à 2000 milliards d'euros, la réalité des engagements du pays seraient en réalité supérieurs à 5000 milliards d'euros. Soit plus de deux fois le montant du produit intérieur brut.

Philippe Crevel : Le 21 septembre 2007, un Premier Ministre, dénommé François Fillon déclarait à Calvi, en Corse, "je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d'un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d'un Etat qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ca ne peut pas durer". Cela a fait l’effet d’une véritable bombe au point qu’il avait dû se rétracter. Dans les faits, il avait presque raison. En effet, le patrimoine net de l’administration publique ne s’élevait plus qu’à 267 milliards d’euros à fin 2015. Il est passé de 70 % du PIB en 2007 à 14,9 % du PIB en 2015, une véritable chute libre qui ne prend pas en compte le passif social. Si la dette publique au sens de Maastricht est de 2160 milliards d’euros, celle dite hors bilan est de 2600 à 3200 milliards d’euros. Elle correspond aux différents engagements que l’Etat porte. Selon la Cour des Comptes qui a établi sur le sujet un rapport en 2013, "les engagements hors bilan de l’État sont l’ensemble des obligations potentielles qui, sans réunir les critères d’inscription au bilan, s’imposent à l’État et (...)lire la suite sur Atlantico


 

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L'affaire du couple Fillon est loin d'être inédite dans l'histoire de la Ve République. De multiples affaires ont secoué la vie des partis politiques français depuis plusieurs décennies. De la base des militants au sommet de l'Etat, toutes les sphères ont été touchées par ces scandales. Retour sur les cas les plus emblématiques de ces trente dernières années.

Juppé et Chirac à la mairie de Paris

En 2011, Jacques Chirac est déclaré coupable de "détournement de fonds publics", "abus de confiance" et "prise illégale d'intérêt" dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. L'ancien chef de l'Etat a écopé de deux ans de prison avec sursis sur 19 des 28 emplois litigieux. Le scandale remonte aux années 1988-1995 quand il était maire de Paris et que des membres du RPR avaient été rémunérés par la mairie. Alain Juppé a également été condamné en 2004 à une peine de 18 mois de prison avec sursis et dix ans d'inéligibilité, réduits en appel à 14 mois avec sursis et un an d'inéligibilité.

Jean et Xavière Tiberi et le conseil général de l'Essonne

Alors que Jean Tibéri succède à Jacques Chirac à la mairie de Paris en 1995, son épouse est soupçonnée d'avoir occupé un emploi fictif au conseil général de l'Essonne, pour un montant d'environ 32.000

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