Le nouveau navire de 50 000 tonnes, à propulsion classique et sans catapulte, est une étape vers une prochaine génération plus puissante.
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Les négociations entamées en décembre avec les pilotes d'Air France ont réussi à déboucher non pas sur un texte commun mais sur un « Accord Trust Together », un projet soumis à la signature des syndicats. Trust Together est le nouveau plan stratégique lancé en novembre dernier par Jean-Marc Janaillac, venu aux commandes du groupe franco-hollandais six mois plus tôt. En fait, seule la signature du syndicat national des pilotes de ligne, majoritaire, est nécessaire ; elle doit intervenir (ou non) d'ici au 31 mai. Ce document de trente pages contient des clauses sur les salaires et les heures de vol, la balance avec l'activité de KLM, la création de Boost, etc.
Un point a surpris les négociateurs de la direction d'Air France-KLM, certains venus de Transdev (dont Janaillac était précédemment patron) ou de cabinets ministériels. Il concerne le nombre et l'affectation des toilettes à bord d'un avion. Ceux à l'avant doivent être réservés aux pilotes, a toujours demandé le SNPL. Air France est, avec EgyptAir, la seule compagnie au monde ayant de telles pratiques. Et cela fait l'objet de longues négociations.
Ce n'est pas nouveau. Quand sont arrivés les Boeing 747-400 lors des années 90, tous les appareils n'étaient pas équipés de toilettes équipage au pont supérieur, car certains avions avaient été commandés par UTA, une compagnie française privée qui avait été absorbée avant les livraisons. Aussi, les blocs toilettes ont-ils dû être installés ultérieurement à grands frais, plusieurs millions de dollars par avion, sans compter le handicap du poids supplémentaire.
Cet usage des toilettes reste encore au cœur de l'accord actuel à signer avec, au chapitre deux, un article où « les parties révisent en les supprimant toutes les dispositions conventionnelles garantissant une toilette réservée à l'équipage pour l'Airbus A330 et A350 ». Ce qui veut dire que pour la quinzaine d'Airbus A330 dont la cabine va bientôt être mise au niveau Best comme sur les Boeing 777, la toilette dédiée n'est plus un passage obligé.
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"Les négociations sont achevées." Selon Euclide Tsakalotos, ministre grec des Finances, Athènes est parvenue à un accord préliminaire avec ses créanciers qui devrait ouvrir la voie à des discussions sur la réduction de sa dette. Les discussions entre la Grèce et ses créanciers - Commission européenne, Union européenne et Fonds monétaire international (FMI) - avaient repris le 29 avril. Après des discussions nocturnes, M. Tsakalotos a déclaré qu'un "accord technique préliminaire" avait été conclu, alors que doit se tenir le 22 mai une réunion des ministres des Finances de la Zone euro, qui doit approuver l'accord.
Le ministre grec a ajouté être "certain" que l'accord allait permettre à la Grèce d'obtenir de ses créanciers un engagement sur des mesures devant permettre un allègement de sa dette, qui est selon lui vital pour permettre de relancer l'économie défaillante du pays. Un compromis est nécessaire pour débloquer une nouvelle tranche de crédit dont la Grèce a besoin pour rembourser 7 milliards d'euros de sa dette en juillet.
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C'est une révolution ! À partir du 15 juin 2017, les frais d'itinérance mobile vont disparaître au sein de l'Union européenne. Les appels, les SMS et l'accès à Internet seront décomptés, pour tous les citoyens européens où qu'ils voyagent en Europe, comme s'ils étaient dans leur pays membre d'origine. Et contrairement à la libre circulation des personnes ou à la monnaie unique, cette levée des frontières téléphoniques s'applique dans toute l'UE, et en même temps.
Ce basculement vers un modèle ouvert, dans lequel l'espace télécom européen existe enfin, est un véritable bouleversement, pour les particuliers comme pour les professionnels (sans oublier les opérateurs...). Un Français qui voyage en Finlande, à 2 500 kilomètres de chez lui, ou à Chypre, à 3 000 kilomètres, verra donc ses appels décomptés de son forfait français, au lieu de découvrir à son retour une facture exorbitante. Pas étonnant que, pour la Commission européenne, la fin des frais de roaming (itinérance) soit « le » dossier qui doit enfin faire aimer l'Europe à tous les Européens !
Le système téléphonique européen est à l'image de l'Union : complexe. Chaque pays membre a ses opérateurs, ses forfaits, et même lorsqu'un opérateur est présent dans plusieurs pays, il n'y propose pas les mêmes offres. « Lorsque vous vous rendez à l'étranger et que vous téléphonez, envoyez des SMS ou naviguez sur Internet en utilisant votre téléphone portable ou un autre appareil mobile muni d'une carte SIM de votre pays, c'est de l'itinérance : l'opérateur de votre pays rémunère l'opérateur du pays étranger pour l'utilisation de son réseau », explique la Commission européenne sur son site.
« À partir du 15 juin 2017, quand vous utiliserez votre appareil mobile alors que vous êtes en déplacement dans l'UE, vous paierez le même prix que quand vous vous trouvez dans votre pays », ajoute Bruxelles. « Par exemple, si vous avez, dans votre pays, un forfait mensuel comprenant un certain nombre de minutes d'appel et de SMS et un certain volume de données, tous les appels émis, les SMS envoyés et les données consommées lorsque vous vous rendrez dans un autre pays de l'UE seront déduits de ce forfait comme si vous étiez chez vous, sans frais supplémentaires », précise encore la Commission.
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La Chine lance son premier porte-avions "fait maison"
Le nouveau navire de 50 000 tonnes, à propulsion classique et sans catapulte, est une étape vers une prochaine génération plus puissante.
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