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Le magasin est là, juste en face de nous, mais une tranchée béante déchire le sol devant nos pieds, formant une frontière infranchissable de 3 mètres de largeur. Au fond du trou, des barres d'acier ont été déposées sur la terre pour réaliser le béton armé nécessaire à l'installation d'une canalisation. On parcourt alors quelques mètres sur le côté pour rejoindre deux longues planches bringuebalantes posées au sol, frêle passerelle au-dessus du fossé.

L'arrière de la boutique, restée imperturbablement ouverte, s'ouvre à notre vue : un champ immense, une chèvre qui semble dormir au milieu des...


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Si vous cherchez actuellement du travail, cette liste pourrait vous aider dans vos choix. Le site Qapa vient de publier son baromètre annuel des métiers et des formations 2017 : on y découvre les métiers qui sont le plus en crise cette année, rapporte le site du Dauphiné. En numéro 1, on retrouve le métier d'opérateur industrie textile. Dans ce secteur, la tendance est même plutôt au licenciement, comme le prouve, par exemple, le cas très médiatisé de la marque Mim. En seconde position, on retrouve le métier de documentaliste, suivi par les psychologues. Les animateurs socioculturels, professeurs d'EPS, journalistes, hôtesses de l'air-stewarts, architectes BTP, employés de banque et enfin hôtes de caisse complètent cette liste noire des métiers où les recrutements se feront rares cette année.

La Corse en tête du classement

Autre point noir : la disparité des embauches en France. La Corse, l'Occitanie et la Bourgogne-Franche-Comté sont, dans l'ordre, les régions où l'on embauche le moins en France. Pour rappel, selon le bilan annuel de Qapa publié fin 2016, le secteur qui embauche le plus est celui du commerce et de la vente et, à l'approche des grandes vacances, Nice-Matin rappelle que c'est dans l'hôtellerie et la restauration que vous trouverez le plus facilement un job d'été, notamment dans des régions très prisées des touristes, comme la Côte d'Azur. Enfin, si vous voulez maximiser vos chances de décrocher du travail cette année, sachez que le métier qui recrute le plus est celui de préparateur de commandes.


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Patron du CAC 40 ou d'une PME, salarié, autoentrepreneur, chômeur... nous leur avons demandé ce qu'ils attendaient du nouveau président de la République.

La bonne nouvelleest tombée juste après la nomination du gouvernement. Un cadeau à déguster sans modération pour l'exécutif : le chômage est passé sous la barre symbolique des 10 % au premier trimestre 2017, son plus faible taux depuis 2012. Pas question pour autant de profiter de cette embellie. Les Français attendent des résultats, rapidement. Nous leur avons demandé quelles étaient les mesures d'urgence pour favoriser l'entreprise en particulier, le travail en général. Car c'est bien la priorité absolue d'Emmanuel Macron.

Le président l'a martelé pendant sa campagne : relancer l'économie passe par une simplification de la vie des entreprises, un allégement de leur fiscalité, une modification du code du travail aussi, dès cet été et à coups d'ordonnances. «Cela devrait aller vite et c'est tant mieux, se réjouit un proche du président, PDG d'une PME. Les entrepreneurs veulent des résultats rapidement.»

Pas d'état de grâce post-élection pour le nouveau président

Mais les salariés ? Ils attendent, parfois avec inquiétude, de connaître l'impact qu'aura dans leur entreprise ce nouveau Code du travail. Et ils ont, aussi, une liste à la Prévert d'attentes, d'espoirs et de craintes. Quid de la réforme de l'assurance chômage qui pourrait priver le demandeur d'emploi de ses allocations s'il refuse deux offres ? Et quid des plates-formes de l'économie collaborative qui ne permettent pas à certains de vivre décemment, des nombreux licenciements annoncés, qui pourraient ternir le début de quinquennat ?...

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Six paragraphes sommaires pour l'une, un exposé argumenté pour l'autre : dans leurs programmes respectifs, Marine Le Pen et Emmanuel Macron n'accordent pas la même importance à l'avenir énergétique du pays — un enjeu un peu évacué, comme d'autres, de la campagne. Les deux candidats s'opposent surtout sur les moyens d'assurer à la France son avenir et son indépendance en matière d'énergie.

D'abord, le nucléaire. Les deux candidats divergent complètement. Marine Le Pen entend « maintenir, moderniser et sécuriser la filière nucléaire », sans beaucoup plus de détails. On imagine qu'elle présidente, EDF poursuivra l'essor des EPR, tel celui en cours de construction à Flamanville, et continuera à travailler sur les réacteurs de future génération. Une seule décision concrète accompagne cette promesse : le maintien des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim, qu'EDF vient pourtant d'accepter de fermer à la mise en service de Flamanville (si sa capacité nucléaire n'est pas affaiblie à cette date, en 2018).

De son côté, Emmanuel Macron veut atteindre l'objectif imposé par la loi (50 % d'énergie nucléaire dans la production française en 2025), que les observateurs jugent difficilement réalisable. Il faudrait d'ores et déjà fermer plusieurs réacteurs nucléaires, ce à quoi se refuse EDF. Macron reprend toutefois à son compte l'engagement de François Hollande, certes retardé, de fermer la centrale de Fessenheim à la mise en service de l'EPR de Flamanville.

« Protectionnisme intelligent » dans le renouvelable

En parallèle, la candidate frontiste veut « développer massivement les filières françaises des énergies renouvelables (solaire, biogaz, bois...) grâce à un protectionnisme intelligent », oubliant un peu vite qu'aucun constructeur français de panneaux solaires, notamment, n'est capable de rivaliser avec les fabricants chinois. Autre décision d'importance : « Décréter un moratoire immédiat sur l'éolien. » La loi prévoit pourtant le doublement de la capacité éolienne d'ici 2020. Le calcul de la candidate pour consommer moins en produisant moins est sans doute d'améliorer l'isolation des bâtiments, dont elle veut faire une « priorité budgétaire », non chiffrée.

Emmanuel Macron prend là encore le chemin inverse. Fort de 15 milliards d'euros qu'il promet d'investir dans la « transition énergétique et écologique », le candidat En marche ! veut améliorer « l'efficacité énergétique » — en clair, l'isolation — tout en réduisant l'émission de gaz à effets de serre. Il entend ainsi fermer les dernières centrales à charbon, encore parfois utilisées pour pallier les carences du renouvelable (dont l'éolien, lorsque le vent ne souffle pas). Plus original, Macron s'intéresse à un outil trop peu utilisé, la taxe carbone, qui pénalise les entreprises selon leur production de CO2. L'ex-ministre de l'Économie veut porter son coût à 100 euros la tonne de CO2 en 2030 (contre une trentaine d'euros en 2017), conformément à la loi de transition énergétique.


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