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Pékin (AFP) - La Chine a accusé samedi les Etats-Unis de violer les règles de l'Organisation mondiale du commerce, à la suite de l'imposition par Washington de taxes anti-dumping sur certaines importations d'acier chinois.
Le département du commerce américain a annoncé jeudi des taxes anti-dumping comprises entre 63% et 190% sur des importations chinoises de feuilles et de bandes d'acier inoxydable, estimant que ces produits étaient vendus en dessous de leur juste valeur.
"Les Etats-Unis ont violé les règles de l'OMC en ignorant les nombreuses preuves fournies par les entreprises chinoises et les ont traitées injustement sous prétexte qu'il s'agit d'entreprises publiques", a dénoncé un haut responsable du ministère chinois du commerce cité par l'agence Chine nouvelle.
"Les Etats-Unis doivent respecter les règles de l'OMC et rectifier ces pratiques injustes. La Chine prendra les mesures nécessaires pour protéger les droits légitimes de ces entreprises", a averti ce responsable, Wang Hejun, directeur du Bureau des enquêtes et des recours commerciaux du ministère.
Les difficultés actuelles de la métallurgie mondiale sont liées à la faiblesse de la demande, "ce qui devrait inciter à la coopération plutôt qu'au protectionnisme", a plaidé M. Wang.
La Chine produit environ la moitié de l'acier mondial. Mais ses aciéries, minées par le ralentissement économique du pays, ploient sous des capacités excédentaires estimées à plusieurs centaines de millions de tonnes. Elles écoulent donc sur les marchés étrangers une partie de leurs excédents, provoquant un plongeon des prix mondiaux et faisant boire la tasse aux sidérurgistes asiatiques, européens et américains.
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Les deux dernières années n'ont pas été roses pour les sociétés d'Etat au Cameroun. Selon le Quotidien de l'Economie, sur les deux dernières années, 12 sociétés d'Etat sur 28 présentent des bilans déficitaires. Ce quotidien faisant référence aux statistiques contenues dans les annexes de la loi de Finances 2017 a réussi à démontrer l'incohérence entre les investissements et les entrées de ces entreprises. Par exemple, l'Agence Nationale des Forêts (ANAFOR), qui en 2015 a un déficit net de 31 millions de Fcfa. L'exercice précédent était pire avec un déficit de 132 millions de Fcfa.
Quant à la compagnie aérienne nationale (Camair-Co), elle a accusé un déficit de 10 milliards de Fcfa en 2015 et d'un peu moins de 17 milliards de FCFA en 2014. La Cameroon postal services (CAMPOST) de son côté, est déficitaire d'un montant de 1,271 milliards de Fcfa contre 2,9 milliards en 2014. L'agro-industriel, deuxième employeur après l'Etat, la Cameroon development cooperation (CDC) présente aussi un déficit. Un chiffre négatif de 10,53 milliards de Fcfa en 2015 contre 5,4 milliards de Fcfa en 2014. Au cours de ces deux dernières années, aucun dividende n'a été reversé à l'Etat, apprend-on. Mais le drame ne s'est pas arrêté là.
La société Electricity development corp (EDC), maître d'ouvrage du barrage réservoir de Lom Pangar, a accusé un déficit de 2,92 milliards en 2015. En 2014, elle était en perte avec 3,5 milliards. Pendant ce temps, l'Imprimerie enregistre un déficit de 328 millions de Fcfa en 2015, pour 495 millions un an plus tôt. Quant au Laboratoire national vétérinaire (LANAVET), il affiche un résultat net déficitaire de 772,7 millions de Fcfa contre 250 millions l'année précédente. La Société d'Expansion et de Modernisation de la Riziculture de Yagoua (SEMRY), fera encore montée le déficit avec 914,9 millions de Fcfa en 2015 contre 899 millions de Fcfa en 2014. Et chaque milliard de déficit en appelant un autre.
La société Immobilière du Cameroun
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PARIS (Reuters) - L'activité dans le secteur privé français a progressé pour le septième mois consécutif en janvier, affichant sa croissance la plus rapide depuis juin 2011 sous l'effet d'une accélération marquée dans les services, selon la version définitive de l'indice Markit publiée vendredi.
L'indice des services s'est établi à 54,1 le mois dernier, en nette hausse par rapport au chiffre de 52,9 relevé en décembre et supérieur à la première estimation de 53,9 publiée il y a dix jours.
Il se maintient ainsi pour le septième mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui distingue croissance et contraction de l'activité, atteignant son plus haut niveau depuis juin 2015.
De son côté l'indice composite, qui associe des éléments de l'indice des services et de celui du secteur manufacturier - dont l'activité a progressé en janvier pour le quatrième mois consécutif - a également atteint 54,1 après 53,1 en décembre.
Il dépasse lui aussi son estimation "flash" de 53,8 pour atteindre un plus haut depuis juin 2011.
L'amélioration de janvier dans le secteur privé a notamment été alimentée par la progression des nouvelles commandes, à un rythme inédit depuis juin 2011. Les nouveaux contrats dans les services y ont largement contribué, enregistrant leur plus forte croissance depuis plus d'un an et demi.
"Le marché de l'emploi montre également des signes d'amélioration (dans le secteur des services), le taux de création de postes observé en janvier restant toutefois faible et nettement inférieur à celui enregistré dans le secteur manufacturier", a souligné dans un communiqué Alex Gill, économiste de Markit.
Les prestataires de services interrogés par le cabinet d'études restent également très optimistes concernant leurs perspectives à un an. Malgré un léger reflux, l'indice correspondant, qui avait atteint en décembre un pic sans précédent depuis mars 2012, reste à un niveau élevé.
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Paris (AFP) - Le Conseil d'Etat se penche jeudi sur le refus opposé à des demandes de "droit à l'oubli" soumises par des particuliers à Google et rejetées par le moteur de recherche et la Cnil, des dossiers qui pourraient faire jurisprudence.
La plus haute juridiction administrative a été saisie par quatre particuliers qui estiment que leur demande de déréférencement, refusée par le géant américain puis par la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), aurait dû être validée.
Les requêtes des plaignants concernent une vidéo sur le site YouTube et des articles de presse publiés sur les sites de Libération, Nice Matin ou encore du Figaro. Plusieurs portent sur des articles relatant des affaires judiciaires ayant concerné les plaignants.
Ces requêtes seront examinées devant l'Assemblée du contentieux, l'une des formations solennelles du Conseil d'Etat qui jugent les affaires présentant une "importance remarquable".
Cette formation se réunit en particulier lorsqu'aucune jurisprudence n'existe dans le domaine concerné, ce qui est le cas du "droit à l'oubli" sur lequel la haute juridiction administrative est amenée à se prononcer pour la première fois.
L'affaire découle directement d'une décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) qui a consacré le "droit à l'oubli" numérique en mai 2014, en donnant aux citoyens --sous certaines conditions-- la possibilité d'obtenir des moteurs de recherche le déréférencement d'informations les concernant directement.
Concrètement, la CJUE estime que les données personnelles doivent être traitées "loyalement" et "licitement", être considérées comme "adéquates, pertinentes et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées".moteur de recherche lorsque son nom est saisi.
Mais si Google a finalement accepté d'appliquer ce principe du "droit à l'oubli", il n'a fait disparaître les résultats que pour les recherches effectuées à partir des extensions européennes de son site. Comme google.fr en France ou google.it pour l'Italie, mais pas google.com, l'adresse principale du moteur, ni ses déclinaisons hors d'Europe.
Une situation que la Cnil n'a pas appréciée, finissant par condamner le géant de l'internet en estimant que le droit au déréférencement ne doit pas varier en fonction de l'origine géographique des internautes.
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