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La France ne va pas bien: croissance en berne, dette non jugulée, chômage non résolu, pouvoir d'achat des ménages qui se détériore, ascenseur social en panne et augmentation des inégalités, etc....et toujours plus d'impôts. La progression fiscale depuis plusieurs années est impressionnante, sans pour autant que cela ait permis de renverser les tendances ou de croire dans des lendemain meilleurs. L'impôt moderne revêt différentes fonctions : un rôle financier (investissements), un rôle économique (structurel et conjoncturel), un rôle social (redistribution des revenus), un rôle politique (légitimation du pouvoir).
Les trois premières fonctions semblent singulièrement en panne: la place prise par les dépenses de fonctionnement et le remboursement de la dette limitent l'investissement nécessaire (hôpital, école, sécurité par exemple); les politiques fiscales n'ont pas permis de relancer le pouvoir d'achat ou la croissance; plus de 50% de l'impôt est payé par moins de 1% des contribuables sans pour autant faire repartir l'ascenseur social ou réduire les inégalités.
Reste la fonction politique de l'impôt qui, en période de crise, prend un relief particulier: l'ISF et la taxe sur les hauts revenus, la fiscalisation plein pot des résidences secondaires, les droits de succession, etc. Il faut donner l'impression qu'on « s'occupe des riches »alors que ceux qui contribuent beaucoup devraient plutôt être remerciés de croire encore dans leur pays, sans s'être délocalisés dans un pays plus arrangeant qui leur fait les yeux doux.
Nombre de personnes sont en réalité disposées à payer des impôts significatifs mais il faut pour cela plusieurs conditions. Premièrement, un leader et un personnel politique irréprochables, à l'inverse de l'image désastreuse actuelle qui fait monter le populisme: le scandale Cahuzac en début de mandat, le coiffeur du Président ou plus récemment encore le refus des
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PSA annonce son retour en Inde, 20 après avoir quitté le pays. Le constructeur automobile a signé, mercredi 25 janvier, la création de deux co-entreprises avec l'Indien CK Birla. D'ici un an, les premiers modèles devraient sortir d'usine au rythme de 100 000 véhicules par an. L'objectif modeste, sur un marché à forte croissance, s'explique à la lumière du passé.
Les leçons du passé pour un retour prudent
Environ trois millions de voitures circulent aujourd'hui en Inde. Leur nombre devrait grimper entre huit et dix millions en 2025. Il n'est donc pas question pour PSA de rater le coche, mais le retour s'annonce prudent. C'est que la longue histoire entre le constructeur automobile français et l'Inde est émaillée d'épisodes ratée. PSA avait quitté le pays en 1997, avant de tenter une réimplantation en 2011, mais le projet avait capoté en pleine tourmente financière du groupe. Le partenariat annoncé mercredi prévoit un investissement de 100 millions d'euros, financé au deux tiers par PSA, avec une localisation située, dans un premier temps, sur la côte sud-est de l'Inde.
Des choix à l'étude sur le créneau des voitures
À présent, le groupe français va mieux. Il revient donc, mais à petits pas et humblement, selon le président du directoire, Carlos Tavares. "Entrer dans un marché et ressortir constitue toujours un handicap", reconnaît le dirigeant, qui met toutefois en avant "le rebond" de PSA ces trois dernières années. Carlos Tavares prépare un retour adapté à "un pays très exigeant". "Nous devons faire preuve d'humilité et revenir avec un modèle d'affaire adapté au pays, d'où le partenariat avec le groupe Birla", déclare le président du directoire de PSA, précisant que le groupe travaille aussi sur "un choix de marque".
D'ici un an, le groupe français devrait annoncer le modèle qui sera produit en Inde. À priori, il n'est pas question de marcher (...) Lire la suite sur Francetv info
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Paris (AFP) - Près de 3,7 milliards d'euros venus de comptes bancaires et de contrats d'assurance vie non réclamés ont été transférés fin 2016 à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans l'attente d'être récupérés par leurs bénéficiaires, a indiqué mardi le secrétariat d'Etat au Budget.
Ce montant constitue le premier bilan chiffré de la loi dite Eckert, entrée en vigueur le 1er janvier 2016, qui renforce les obligations des établissements financiers face à des comptes bancaires ou des contrats d'assurance vie dont les fonds ne sont pas réclamés par leurs propriétaires ou leurs bénéficiaires.
"L'objectif de la loi est de protéger les épargnants", a rappelé Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget et initiateur de la loi, lors d'une conférence de presse.
Dans le détail, plus de la moitié du montant total transféré à la CDC, soit 1,9 milliard d'euros, provient de 5,5 millions de comptes bancaires inactifs.
A cela viennent s'ajouter 938 millions d'euros, issus d'environ 400.000 produits d'épargne salariale non perçus.
Enfin, les 843 millions d'euros restant proviennent de 550.000 contrats d'assurance en déshérence.
Au total, près de 6,5 millions de comptes ou de contrats inactifs ont été répertoriés par 253 établissements différents, à savoir des banques, des sociétés de gestion d'épargne salariale et des assureurs.
Cette loi oblige ces établissements à recenser chaque année les comptes bancaires, d'épargne salariale et les contrats d'assurance inactifs puis à les transférer à la Caisse des dépôts (CDC) si l'inactivité dépasse trois ans en cas de décès du détenteur du produit, dix ans dans les autres cas.
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ALIMENTATION - 5 fruits et légumes par jour, oui, mais ce n'est pas tout. Les Français devraient manger davantage de légumineuses et de céréales complètes, et réduire drastiquement leur consommation de charcuteries et de boissons sucrées, selon les nouvelles recommandations de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) présentées ce mardi 24 janvier.
Dans son avis, l'Agnses recommande d'apporter des "évolutions fortes" aux huit repères de consommation alimentaire, lancés en 2002 (au moins cinq fruits et légumes par jour, trois produits laitiers quotidiens, des féculents à chaque repas, des protéines animales une à deux fois par jour, limiter les matières grasses, les produits sucrés et le sel, et boire de l'eau à volonté).
L'agence a déterminé, au moyen d'un algorithme, quel régime alimentaire permettrait de couvrir les besoins nutritionnels de 97,5% de la population adulte, tout en prévenant le risque de maladies chroniques et en limitant l'exposition aux contaminants alimentaires, a expliqué à l'AFP Irène Margaritis, nutritionniste qui a coordonné l'actualisation de ces repères alimentaires.
Plus de légumineuses
Elle a ensuite comparé cette alimentation "idéale" avec l'assiette des Français pour formuler ses recommandations.
Résultat: nous ne mangeons pas assez de légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches, etc.), une catégorie d'aliments pourtant riche en protéines, en fibres et en micronutriments, a souligné la Pr Margaritis.
Dans notre consommation de féculents, il faut privilégier les céréales complètes ou "le moins raffinées possible", a-t-elle ajouté. C'est-à-dire de la farine, du pain, du riz ou des pâtes.
Moins de viande, de charcuterie, de sucre
L'Anses infléchit aussi sa position pour la consommation de viande: pas plus de 500 g par semaine hors volaille (soit environ 5 portions), du poisson "deux fois par semaine" et la "nécessité de réduire considérablement" notre consommation de charcuterie, à 25 g par jour...
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