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En mars, Londres enclenchera sa sortie de l'Union européenne. De grands noms de la finance songent à quitter la City. Paris fait le forcing pour attirer banquiers et tradeurs.

Bye bye l'Union européenne ! Theresa May, la Première ministre britannique, a choisi le hard Brexit, la version dure de la sortie de l'UE. Elle a promis d'activer avant la fin mars l'article 50 du traité de Lisbonne déclenchant le processus pour lequel ont voté les Britanniques. La fin d'une époque, et d'une certaine idée de l'Union européenne...

Londres, sa City et ses milliers de tradeurs vont perdre le précieux passeport européen.Un séisme pour le secteur. HSBC, la plus grande banque d'Europe, a d'ores et déjà annoncé la délocalisation d'un millier d'emplois en France. J. P. Morgan, Citigroup, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Bank of America, UBS ont prévu de lui emboîter le pas.

Londres, sa City et ses milliers de tradeurs vont perdre le précieux passeport européen.Un séisme pour le secteur. HSBC, la plus grande banque d'Europe, a d'ores et déjà annoncé la délocalisation d'un millier d'emplois en France. J. P. Morgan, Citigroup, Morgan Stanley, Goldman Sachs, Bank of America, UBS ont prévu de lui emboîter le pas....

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Des années 1960 à nos jours, partout dans le monde, enquête sur les expériences de revenu de base, qui ont toutes brillamment réussi. (Partie 1)

I.Les sans-abris de Londres

Londres, mai 2009. C’est le début d’une petite expérience réalisée avec treize hommes sans-abris. Des vétérans de la rue. Certains d’entre eux dorment sur le pavé froid de la City, le centre financier de l’Europe, depuis plus de 40 ans. Leur présence est loin de ne rien coûter. Entre la police, l’assistance juridique et les soins de santé, les treize hommes coûtent des milliers de livres aux contribuables. Chaque année.

En ce printemps, une association locale prend une décision radicale. Les vétérans de la rue vont devenir les sujets d’une expérience sociale innovante. Finis les timbres alimentaires, la soupe populaire ou les hébergements temporaires pour eux. Ils vont bénéficier d’un renflouement massif, financé par les contribuables. Ils recevront chacun 3 000 livres, en liquide et sans conditions. Il leur appartient de décider comment ils vont le dépenser, les services de conseil sont totalement optionnels. Pas de prérequis, pas d’interrogatoire sévère. La seule question à laquelle ils doivent répondre est la suivante :

Qu’est-ce qui est bon pour vous, à votre avis ?

« Je ne m’attendais pas à un miracle », se rappelle un travailleur social.

Les désirs des sans-abris se sont révélés tout à fait modestes. Un téléphone, un passeport, un dictionnaire : chaque participant avait sa propre vision de ce qu’il y avait de mieux pour lui. Aucun d’entre eux n’a gaspillé son argent en alcool, en drogues ou aux paris. Bien au contraire, la plupart se sont montrés très économes avec l’argent qu’ils ont reçu. En moyenne, seules 800 livres avaient été dépensées au cours de la première année.

La vie de Simon a changé du tout au tout grâce à cet argent. Accro à l’héroïne depuis vingt ans, il a réussi à décrocher et a commencé à prendre des cours de jardinage. « Pour la première fois dans ma vie, tout allait de soi, j’ai l’impression que désormais je peux vraiment en faire quelque chose », dit-il. « Je songe à retourner à la maison. J’ai deux gamins. »

Un an après le début de l’expérience, onze des treize hommes avaient un toit au-dessus de leur tête. Ils ont accepté d’être placés en foyer, se sont inscrits pour prendre des cours, ils ont appris à cuisiner, ont reçu des traitements pour se défaire de leurs addictions, ils ont rendu visite à leurs familles et ont échafaudé des plans pour le futur. « J’adorais lorsqu’il faisait froid », se souvient l’un d’eux. « Maintenant, je déteste ça. » Après des décennies d’amendes, d’intimidation, de persécution et d’emploi de la force en vain par les autorités, onze vagabonds ont fini par quitter le pavé.

Combien cela a coûté ? 50 000 livres par an, en incluant les salaires des travailleurs sociaux. En plus d’avoir donné un nouveau départ dans la vie à onze individus, le projet a permis d’économiser au moins sept fois ce qu’ils coûtaient auparavant à la société. Même The Economist a conclu après la fin de l’expérience :

« La façon la plus efficace de dépenser l’argent pour régler les problèmes des sans-abris est peut-être bien de leur en donner directement. »

Argent gratuit

Nous avons tendance à présumer du fait que les pauvres sont incapables de gérer leur argent. S’ils en avaient, se disent bon nombre de gens, ils le dépenseraient probablement en fast-food et en bière bon marché, pas pour acheter des fruits ou se payer des études. Ce genre de raisonnements président à la myriade de programmes sociaux, de jungles administratives, d’armées de coordinateurs de programmes d’aide sociale, ainsi qu’aux légions d’équipes qui veillent à la marche de l’État-providence contemporain. Depuis le début de la crise, le nombre d’initiatives qui combattent la fraude aux allocations et aux subventions est en nette augmentation....

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Bientôt un autre accord entre la Chine et l'Ouganda. Kampala initie actuellement une négociation pour décrocher un prêt de 2,3 milliards de dollars auprès de l'Exim Bank de Chine pour la construction d'une ligne ferroviaire de 273 km entre Kampala à Malaba. Un projet qui s'inscrit dans la volonté de l'Ouganda de construire un réseau ferroviaire standard de 1.700 km qui devrait raccorder le réseau aux lignes identiques existantes au Kenya. Ces jonctions ferroviaires permettront d'augmenter le volume des échanges commerciaux entre le port maritime de Mombasa, au Kenya, et son arrière-pays qui s'étend jusqu'au Soudan du Sud, à l'est de la République démocratique du Congo, au Rwanda et au Burundi.

Les négociations actuelles portent sur le financement d'un tronçon reliant Kampala à Malaba. « La construction de la route de l'Est coûtera 2,3 milliards de dollars. L'Ouganda négocie avec Exim Bank of China pour obtenir le financement du projet et commencer la construction », précise Kasingye Kyamugambi, le responsable du projet du Standard Gauge Railway. Selon Kyamugambi, les travaux de construction de la ligne ferroviaire devront démarrer aussitôt les accords de prêt conclus avec Exim Bank China. Bien que le responsable n'ait donné aucune précision sur la date de signature de l'accord, il a par contre, confié que les travaux ne dureront pas plus de 42 mois.

Impressionnant projet du gouvernement ougandais, la construction de la voie ferroviaire facilitera les projets d'intégration entre l'Afrique centrale et l'Afrique de l'est. Ce réseau devrait relier à lui seul, l'Ouganda au Congo, au Rwanda, au Soudan du sud... Selon les experts, outre les retombées attendues en terme d'intégration continentale, la voie ferroviaire permettra à Kampala d'économiser environ 2 milliards de dollars par an. Un montant qui englobe les frais de transport et les délais d'expédition terrestre.

L'Ouganda et la Chine, une coopération de longue date

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La finale du mondial de Handball qui se joue dimanche 29 janvier est un gros enjeu pour l'équipe de France, mais aussi pour Adidas. La marque allemande est le sponsor des Bleus et du championnat tout entier. Pourtant, à l'autre bout de la chaîne, les ouvriers qui travaillent pour ces équipementiers n'arrivent toujours pas à vivre de leurs salaires.

C'est pour dénoncer cette injustice que le collectif Éthique sur l'étiquette mène samedi 28 janvier une action devant un magasin Adidas. Car, dans le coût d'un maillot de handball ou de football, les salaires ne pèsent pas lourd. Cela représente 1 ou 2 % du prix d'un maillot de 85 euros, soit 60 centimes de salaire versés aux ouvriers.

Rapport #Antijeu: les marques nous répondent mais cela ne nous satisfait pas. >>RDV DEMAIN à 11h pour notre réaction https://t.co/gNAeoiEaYwpic.twitter.com/74IzumoSZY

— Collectif ESE (@Collectif_ESE)

60 centimes, c'est encore trop pour les équipementiers Nike, Puma ou Adidas, qui quittent la Chine pour le Cambodge, l'Indonésie, le Vietnam, des pays un peu moins cher, avec des ouvriers plus pauvres.

Aucune transparence

Dans cette course au moins disant salarial, Adidas n'est pas le pire, selon le collectif Éthique sur l'étiquette. "Le dialogue est enclenché avec Adidas. C'est la seule marque qui a accepté parmi les trois que nous avons interpellées", explique Nayla Ajaltouni, la coordinatrice du collectif.

Mais sur la question des salaires, l'équipementier en reste malheureusement à de simples déclarations : "Adidas nous indique que dans plusieurs de ses usines les salaires sont bien au-dessus du salaire minimum. Nous attendons - la société civile, les travailleurs mais aussi les consommateurs - que ces déclarations puissent être étayées de chiffres, de faits", ajoute la coordinatrice.

 

[Nous demandons des preuves à Adidas], surtout lorsqu'on sait que cette entreprise réalise des milliards d'euros (...) Lire la suite sur Francetv info