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Face aux excès de la mondialisation, à la montée des inégalités et à la destruction de la planète, d'aucuns ne voient que deux options : accentuer encore la libéralisation via des accords de commerce et d'investissement, censés doper la croissance sans changer de logiciel ou fermer les frontières avec la croyance que les problèmes globaux peuvent trouver une réponse satisfaisante au niveau national. Pour sortir de cette impasse, une voie alternative est à inventer. La conclusion d'accords commerciaux du futur doit viser la protection des plus faibles, l'accélération de la nécessaire transition écologique et le respect des droits humains et sociaux, et de la biodiversité.
Le CETA fait partie d'une génération d'accords de commerce du passé qui « sacrifie les droits humains aux intérêts commerciaux », comme l'indique la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (CNCDH) française, dans un avis publié mi-décembre. Nous, parlementaires nationaux et européens, partageons les préoccupations présentées par cette autorité administrative indépendante. En effet, l'accord conclu entre le Canada et l'Union Européenne n'est pas à la hauteur des grands défis climatiques, démocratiques et sociaux de notre époque. Pire, il menace d'affaiblir la capacité des États à légiférer dans ces domaines. Nous, parlementaires nationaux et européens, nous engageons à rejeter le CETA sous sa forme actuelle pour refonder les relations UE-Canada sur des bases plus saines. L'un de nos objectifs doit être de transformer le CETA en accord de commerce compatible avec la mise en œuvre de l'accord de Paris sur le Climat en favorisant la transition énergétique mais aussi en encourageant le développement d'une agriculture durable et locale. Alors seulement il pourrait être présenté comme un nouveau modèle pour la politique commerciale de l'Europe.
Conformément aux recommandations de la
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ENTRETIEN. Alors que sa business school, l'ISM, la première en Afrique de l'Ouest, fête ses 25 ans, Amadou Diaw ouvre son capital au 3e opérateur mondial en matière d'éducation.
C'est un véritable pionnier qui s'est confié au Point Afrique à l'occasion des vingt-cinq ans de l'Institut supérieur de management de Dakar. Et ce pionnier, qui symbolise parfaitement la nouvelle Afrique, a de quoi être fier de ce qu'il a réalisé en un quart de siècle. Songez donc que, quand Amadou Diaw s'est lancé, aucun texte législatif n'était encore en vigueur pour réglementer l'enseignement supérieur privé au Sénégal. Il a fallu créer un cadre, penser programme, réglementation, normes, qualité, viabilité et surtout ouverture pour que l'enseignement dans les établissements privés sénégalais soit compatible avec la qualité exigée à l'international.
Aujourd'hui, le Petit Poucet du début des années 90 a grandi. Devenu un groupe, l'ISM compte quelque 5 000 étudiants de 30 nationalités pour un corps enseignant permanent de 100 professeurs qu'accompagnent 250 salariés permanents pour faire tourner la maison.
La certification ISO 9001 version 2000 obtenue en 2004 est venue couronner de succès la démarche de qualité et d'excellence prônée par son fondateur et président. Cerise sur le gâteau : l'accréditation Cames (Conseil africain et malgache de l'enseignement supérieur) qui sert de cadre de régulation, d'organisation, de certification, de normalisation, de reconnaissance des diplômes… et de cadres de sélection et d'admission à l'agrégation à l'enseignement supérieur des pays membres. Aujourd'hui, l'ISM travaille avec 50 écoles partenaires réparties sur plusieurs continents (Europe, Amérique, Asie), compte quelque 200 entreprises partenaires et a déjà diplômé plus de 18 000 étudiants d'horizons très divers.
S'inscrivant dans une dynamique de (...)
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D'après l'institut Markit, la croissance de l'emploi au sein de la zone euro atteint son plus haut de 9 ans. Si la France profite de la vague montante en Europe, elle est loin d'en être l'initiatrice.
Maxime Sbaihi : Les enquêtes Markit PMI sont des enquêtes conjoncturelles qui fournissent de précieuses indications sur l'activité économique, bien avant les chiffres officiels du PIB qui généralement confirment leur signal. Cela en fait des indicateurs avancés particulièrement suivis par les économistes. Depuis 2012, l'indicateur français est inférieur à celui de l'Allemagne qui tend à tirer vers le haut celui de la zone euro. Cela traduit donc un rythme de croissance de l'activité inférieur en France que dans le reste de l'union monétaire, même s'il existe de fortes différences nationales derrière cette moyenne.
Nicolas Goetzmann :Cette divergence permet de mettre en évidence le cœur de la reprise. Lorsque le gouvernement français se félicite de la reprise actuelle en en revendiquant la paternité, il existe un problème de simple logique. Si les actions de politique économique française étaient la cause de la reprise, il serait quand même difficile d'expliquer, et de comprendre, pourquoi la reprise européenne est plus forte que celle de la France. A l'inverse, si l'on justifie la reprise européenne par l'action de la BCE, qui est devenue moins stricte à partir de 2015 qu'elle ne l'a été par le passé, le (...)lire la suite sur Atlantico
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Le financement est bouclé pour le projet de création du pôle agro-industriel de la région du Bélier, une composante stratégique du Plan national de développement (PND), le programme d'émergence validé par les autorités ivoiriennes pour la période 2016-2020. Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) vient en effet d'approuver, le mercredi 25 janvier, deux prêts et un don d'un montant total de 67 milliards Fcfa destinés au financement du projet.
D'un coût total de 81 milliards Fcfa, l'appui financier de la BAD pour le développement du projet se structure en un prêt à hauteur de 42,2 milliards Fcfa, un prêt à travers Fonds africain de développement (FAD) de 21,8 milliards Fcfa auquel s'ajoute un autre don de ce fonds relevant également de la banque panafricaine de 2,8 milliards Fcfa. Le total des engagements de la BAD pour ce projet se chiffre donc à 67 milliards de FCFA et le gap qui s'élève à 14 milliards FCFA sera apporté par le gouvernement et les bénéficiaires du projet.
Selon la BAD, le projet vise à contribuer à l'émergence d'un pôle agro-industriel dans la région du Bélier à travers une dynamisation des filières agricoles porteuses (riz, maïs, manioc, légumes, porcine et poisson) et une implication accrue du secteur privé, des jeunes et des femmes, pour assurer de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au pays. « Le projet ambitionne d'asseoir les conditions préalables à l'émergence d'un pôle agro-industriel au centre du pays, comme premier agro-pole pour transformer et moderniser l'agriculture ivoirienne» a ainsi affirmé Janvier Litse, le directeur général en charge des interventions de la BAD pour la région Ouest.
Selon les détails du projet, il devrait bénéficier à quelques 461.600 personnes soit 64% des habitants de la zone dont 112.000 personnes d'une manière directe, 800 jeunes diplômés et 200 PME avec une
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