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La FNSEA est le premier syndicat agricole de France, composé de fédérations départementales, les FDSEA. Avec 53% des voix aux élections professionnelles et 212 000 adhérents, elle représente près d’une exploitation sur deux dans l’Hexagone. Pour Jean-Luc Mayaud, professeur d’histoire à l’université Lyon 2, la force de la FNSEA, c’est de fédérer des exploitations de toutes tailles, qui pratiquent tous types d’activité agricoles, "des gens de la viande, du lait, des céréales, de la vigne, des fruits, etc. ", et de pouvoir ainsi "prétendre parler au nom de tous, et de l’Agriculture avec un A majuscule". Elle est ainsi un interlocuteur incontournable quand il s’agit de négocier avec les pouvoirs publics.

Chambres d'agriculture, Crédit agricole, assureur Groupama... la FNSEA est partout

La FNSEA a bâti un véritable empire : elle dirige la quasi-totalité des chambres d’agriculture (84 sur 89), certains membres participent à la gestion de la banque Crédit agricole, d’autres à celle de l’assureur Groupama. En outre, ces fédérations départementales sont actionnaires de Réussir, le titre leader de la presse agricole. D’une redoutable efficacité, la FNSEA est omniprésente à tous les postes stratégiques de l’agriculture française. Et "il n’y a pas un monde professionnel mieux organisé que le monde agricole", explique Dominique Bussereau, qui fut ministre de l’Agriculture de 2004 à 2007.

Extrait de "FNSEA : enquête sur un empire agricole", un document à voir dans "Pièces à conviction" le 18 janvier 2017

 

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Boulogne-Billancourt (AFP) - Le groupe Renault, soupçonné par la justice de tromperie sur les émissions de moteurs diesel, prend ce sujet au "sérieux" mais ne passe pas en l'état de provisions dans ses comptes pour faire face aux éventuelles conséquences financières de l'affaire, a indiqué mardi son directeur commercial.

"Il n'y a pas de raisons de faire des provisions sur le diesel", a déclaré Thierry Koskas, interrogé lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats commerciaux du groupe, au siège de l'entreprise à Boulogne-Billancourt (sud-ouest de Paris).

"Evidemment, nous prenons ce sujet avec le plus grand sérieux et la plus grande attention. Je répète que les voitures de marque Renault et Dacia respectent la réglementation, n'ont pas de logiciel tricheur, et donc nous sommes complètement confiants par rapport à cette affaire", a assuré M. Koskas.

Le parquet de Paris a ordonné le 12 janvier l'ouverture d'une information judiciaire pour "tromperie sur les qualités substantielles et les contrôles effectués", ajoutant comme circonstance aggravante que "les faits ont eu pour conséquence de rendre la marchandise dangereuse pour la santé de l'homme ou de l'animal".

Le groupe au losange est le second constructeur automobile à devoir s'expliquer devant la justice française: une information judiciaire visant Volkswagen, qui a reconnu en septembre 2015 avoir équipé onze millions de ses véhicules diesel à travers le monde d'un logiciel destiné à tromper les contrôles anti-pollution, a été ouverte en février 2016 pour "tromperie aggravée".

L'information judiciaire visant Renault fait suite à une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), alimentée en partie par les conclusions de la commission d'experts indépendants mise en place en octobre 2015 par la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, après le scandale Volkswagen.

L'annonce de l'enquête judiciaire visant le groupe français intervient deux jours après une nouvelle étape cruciale dans le scandale déclenché par Volkswagen.

La semaine dernière, le constructeur allemand a plaidé coupable aux Etats-Unis de "conspiration" et d'"obstruction à la justice" et accepté de verser 4,3 milliards de dollars (environ 4 milliards d'euros) de pénalités, portant l'addition totale pour l'inventeur de la Coccinelle à près de 22 milliards de dollars d'indemnités pour les seuls Etats-Unis.

"Notre situation n'est pas la même que d'autres concurrents, je rappelle que Renault a produit des voitures conformes à la réglementation et qui ont toutes été homologuées", a insisté M. Koskas, dont l'entreprise a réalisé en 2015 un bénéfice net de 3 milliards d'euros sur un chiffre d'affaires de 45,3 milliards.


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À Paris, à Pékin ou en Afrique, là où il passe, il laisse sa trace. Aux quatre coins du monde ou juste au coin de la rue, L'Atlas a pris le pouvoir et il marque son territoire. L'Atlas, c'est la deuxième génération du Street Art. Il a fait ses premiers graffitis à 11 ans au début des années 90. A 39 ans, cet artiste méthodique et rigoureux a imposé un style immédiatement reconnaissable avec des signes calligraphiques, érudits ou fantasmés. Au final, c'est un univers totalement hypnotique.

Guerlain fait appel à lui

Sur le marché très squatté du

Street Art, L'Atlas est actuellement un artiste très respecté. Les galeristes l'exposent et sa cote ne cesse de grimper. L'Atlas surfe sur la vague. La plupart des grandes marques de luxe, comme Guerlain, font appel à des artistes contemporains bien tendance pour booster leur image. Si le travail optique de L'Atlas vous intrigue, il est à découvrir dans une expo gratuite sur les Champs-Elysées jusqu'au 28 février.

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Francfort (AFP) - Le ministre allemand de l'Economie a mis en garde lundi Donald Trump contre l'instauration d'une taxe de 35% sur les importations de véhicules produits par des constructeurs allemands hors des Etats-Unis, alors que le futur président américain a notamment évoqué le cas de BMW.

"L'industrie automobile américaine en sortira moins bonne, plus faible et plus chère", a jugé Sigmar Gabriel, également vice-chancelier du gouvernement de coalition de la chancelière Angela Merkel, dans une émission sur internet du quotidien allemand Bild.

Le ministre réagissait à un entretien de Donald Trump publié lundi par Bild et le journal britannique Times, dans lequel le futur occupant de la Maison blanche réitère sa menace d'imposer à 35%, au titre des droits de douanes, les importations aux Etats-Unis de produits fabriqués au Mexique.

"Je dirais à BMW que s'il veut construire une usine au Mexique pour vendre des voitures aux Etats-Unis sans une taxe de 35%, il ferait mieux d'oublier", a lancé le milliardaire new-yorkais, interrogé par Bild sur l'usine que BMW veut ouvrir à San Luis Potosi, dans le nord du Mexique, en 2019.

M. Trump distingue néanmoins le cas où le fabricant haut-de-gamme munichois ne destinerait pas sa production aux Etats-Unis. "S'il veut fabriquer des voitures pour le monde, je lui souhaiterais bonne route", a-t-il ainsi ajouté.

Interrogé par l'AFP, BMW n'a pas souhaité réagir directement aux déclarations de Donald Trump. La construction de l'usine de San Luis Potosi, actuellement en cours, "se poursuit comme prévu et doit être terminée en 2019", s'est contenté de dire un porte-parole du groupe de Munich (sud).

Ce site assurera la production de la Série 3 de BMW prévue pour le marché mondial, a précisé le constructeur, sans pouvoir dire encore dans quel pays ses voitures seront vendues.

BMW a également rappelé sa présence importante aux Etats-Unis, l'usine américaine de Spartanburg (est) étant son plus grand site de fabrication au monde.

"Nous sommes un exportateur net aux Etats-Unis, où nous produisons et exportons plus de véhicules que nous ne vendons dans le pays, ce qui est évidemment bon pour l'économie", a souligné le porte-parole, parlant du marché américain comme d'une "deuxième maison" pour BMW.

Comme ses concurrents, le constructeur montre patte blanche alors que M. Trump, parti en guerre contre les délocalisations, ne semble pas vouloir faire de cadeaux aux grands noms de l'automobile mondiale.


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