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Paris (AFP) - Le patron du groupement de distributeurs indépendants E. Leclerc a indiqué mardi qu'il ne souhaitait pas une généralisation du travail dominical dans les hypermarchés.
"Globalement, on a décidé (de dire) non" à l'ouverture des magasins Leclerc le dimanche, a déclaré Michel-Edouard Leclerc, au micro de RMC et BFMTV. "Nous ne suivrons pas Carrefour dans ses demandes", a affirmé M. Leclerc en ajoutant: "la loi (sur le travail dominical) nous va."
La loi autorise pour l'instant les commerces alimentaires à ouvrir jusqu'à 13H00 et "on a peut-être 15-20% de centres Leclerc qui sont ouverts le dimanche matin", a relevé le patron du groupement. "Il y aurait bien quelques centres Leclerc qui, dans certaines zones, voudraient pouvoir ouvrir. Mais globalement on a décidé (de dire) non."
"On a des valeurs. Nos salariés ont le droit non seulement d'avoir un jour de repos mais un jour de repos en famille", a-t-il justifié.
Par ailleurs, d'un point de vue économique, "il n'y a pas assez de gâteau pour nourrir tous ces magasins ouverts le dimanche avec des salaires surpayés", a-t-il ajouté.
L'ouverture des grandes surfaces le dimanche fait actuellement l'objet de vives discussions.
Carrefour mène notamment des négociations avec les partenaires sociaux pour ouvrir certains de ses hypermarchés les dimanches matin.
La CFDT de cette chaîne de distribution a appelé vendredi à "des actions de débrayage et de tractage dans les hypermarchés" à partir de mardi pour s'opposer à la "banalisation du travail dominical".
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Aujourd'hui avec la normalisation des relations de l'Iran avec l'Occident, chute du cours du pétrole pour l'Arabie Saoudite et réformes pour diversifier l'économie, est-ce que les deux pays ne risquent pas de se confronter à nouveau pour l'hégémonie dans la région mais cette fois sur un autre terrain. Moins guerrier mais tout autant dévastateur, l'économie
Thierry Coville : Je ne pense pas que la confrontation entre ces deux pays soit dans l'ordre naturel des choses. Les relations entre les deux pays sont passées par des hauts et des bas depuis la révolution. Elles étaient exécrables après la révolution car l'Ayatollah Khomeini considérait que la famille Saoud n'avait pas la légitimité pour garder les lieux saints. Elles s'étaient améliorées au début des années 1990 sous l'action du président Hashemi Rafsandjani. Elles se sont dégradées de nouveau depuis la chute de Saddam Hussein en 2003. Depuis l'arrivée d'un gouvernement chiite en Irak et l'accord sur le nucléaire, les autorités saoudiennes exagèrent à mon avis l'emprise iranienne sur la région. La situation s'est récemment tendue fin 2015 avec la rupture des relations diplomatiques enter les deux pays suite à l'exécution d'un dignitaire chiite saoudien et l'attaque en Iran de l'ambassade saoudienne par des manifestants (depuis condamnés). Je ne pense pas qu'il va y avoir une confrontation économique. Au contraire, le récent accord de l'OPEP pour limiter la production pétrolière démontre que (...)lire la suite sur Atlantico
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Jon Palais, est jugé lundi 9 janvier pour avoir volé des chaises dans une agence parisienne BNP Paribas, en octobre 2015, afin de dénoncer des faits de fraude et évasion fiscale de la part de la banque. Ce "fauchage" se veut un clin d'œil aux actions des faucheurs de plants d'OGM. Interrogé sur franceinfo lundi, Jon Palais, militant de l'association altermondialiste Bizi ("vivre" en basque), revendique son geste : "Nous avons mené des actions de désobéissance civile qui ont une petite part d'illégalité mais qui révèlent une situation d'injustice qui est beaucoup plus grande".
Jon Palais a affirmé que "cette actionest juste et utile, parce qu'elle interpelle l'opinion publique, les pouvoirs publics sur une question qui est essentielle". Pour le militant altermondialiste, "les citoyens doivent intervenir, faire cesser ces scandales à répétition d'évasion fiscale. Jusqu'où va-t-on aller ? Il y a le scandale de la HSBC, le scandale des Panama Papers, le scandale des LuxLeaks. Jusqu'où va-t-on continuer à découvrir que ce système est organisé sciemment par les banques, jusqu'à quand va-t-on accepter ça ?", s'interroge Jon Palais.
Son avocate, Eva Joly, pointe sur franceinfo l'écart entre les "six milliards de bénéfices" réalisés par la BNP en 2015 et "la valeur de ces 14 chaises qui est peut-être de 50 euros sur leboncoin". Pour l'avocate, "cela signifie clairement que la BNP n'a pas compris que le monde a changé, et que sa pratique d'aide à la défiscalisation est révolue".
Le prévenu, Jon Palais, 37 ans, risque jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende pour avoir volé des chaises dans une agence parisienne BNP Paribas, en octobre 2015, afin de dénoncer des faits supposés de fraude et évasion fiscale de la part (...) Lire la suite sur Francetv info
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Paris (AFP) - Le groupe pharmaceutique français Ipsen a annoncé lundi la plus importante acquisition de son histoire en rachetant le produit phare de l'américain Merrimack Pharmaceuticals dans le traitement du cancer du pancréas.
La transaction, qui devrait se conclure à la fin du premier trimestre 2017, pourrait atteindre environ un milliard de dollars.
Ipsen va débourser à la clôture de l'opération 575 millions de dollars pour racheter Onivyde, produit phare de l'américain Merrimack Pharmaceuticals. Le groupe pourrait payer par la suite jusqu'à 450 millions de dollars en fonction de "l'approbation de nouvelles indications potentielles d'Onivyde aux Etats-Unis".
Le produit présente l'avantage d'être déjà commercialisé aux Etats-Unis, où environ 50.000 nouveaux cas de cancer du pancréas sont diagnostiqués chaque année et où cette pathologie représente la troisième cause de mortalité liée à un cancer.
Ipsen récupère les droits exclusifs de commercialisation du médicament aux Etats-Unis, où il a été autorisé en octobre 2015 pour les patients atteints de cancer du pancréas métastatique précédemment traités et qui ont une espérance de vie très réduite.
Il obtient également les accords de licence en vigueur avec Shire hors-Etats-Unis et PharmaEngine à Taïwan.
Le groupe français, qui sera responsable de la poursuite des études cliniques en cours d'Onivyde dans le cancer du poumon et dans le cancer du sein, est "persuadé que le produit a un potentiel de croissance dans d'autres indications", affirme une porte-parole à l'AFP.
Il "va venir en complément de nos activités commerciales aux Etats-Unis", où Ipsen a lancé en 2015 son traitement phare contre les tumeurs neuro-endocrines, Somatuline, qui affiche une santé de fer, explique la porte-parole.
Déjà présent dans le traitement du cancer de la prostate du rein, la vessie et les tumeurs neuro-endocrines, Ipsen se dote ainsi d'un quatrième pilier dans son activité oncologie.
"Le produit vient donc s'ajouter au portefeuille de médecine de spécialité en oncologie et confirme la stratégie de la société du basculement ("switch") de la médecine générale vers celle de spécialité", soulignent les analystes de la société de bourse Portzamparc.
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