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L'Ukraine a-t-elle été victime de 6.500 cyberattaques russes en deux mois?

Des pirates informatiques s'en sont pris aux institutions ukrainiennes à 6.500 reprises au cours des deux derniers mois, a déclaré jeudi le président ukrainien Petro Porochenko en pointant les services secrets russes. Les ministères des Finances et de la Défense et le Trésor ukrainiens ont ainsi subi des cyberattaques au cours du mois écoulé. Une attaque informatique est sans doute aussi à l'origine d'une vaste coupure du réseau électrique, qui a plongé dans le noir une partie de Kiev, la capitale.

 

"Des actes de terrorisme et de sabotage contre des infrastructures stratégiques restent possibles aujourd'hui", a affirmé Petro Porochenko lors d'une réunion du Conseil national de sécurité et de défense, selon un communiqué diffusé par la présidence.

La Russie pointée

"L'enquête sur un certain nombre d'incidents suggère la complicité directe ou indirecte des services de sécurité russes qui mènent une cyberguerre contre notre pays", a souligné le chef de l'État. La Russie, qui a annexé en mars 2014 la péninsule ukrainienne de Crimée, soutient les séparatistes de l'est de l'Ukraine en guerre contre le pouvoir central. Selon un rapport de la firme de cybersécurité CrowdStrike diffusé le 22 décembre, les Fancy Bear, un groupe de pirates informatiques russes, ont réussi à espionner des unités de l'artillerie ukrainienne de fin 2014 à 2016 au moyen de logiciels malveillants implantés dans des équipements technologiques fonctionnant sous Android.

La Russie est soupçonnée de nombreux piratages informatiques par l'administration de Barack Obama aux États-Unis. Washington accuse Moscou d'avoir piraté le Parti démocrate dans le but de favoriser l'élection de Donald Trump à la présidence.

 

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Au Royaume-Uni, la lutte contre le gaspillage alimentaire s'organise

Londres (AFP) - Des confiseries et des chips réalisées à partir de fruits destinés aux bennes à ordures: mauvais élève en matière de gaspillage alimentaire, le Royaume-Uni connaît un début de révolution sous l'impulsion d'associations et d'entreprises.

Ben Whitehead, jeune entrepreneur, affirme avoir sauvé de la poubelle près de 15 tonnes de fruits à lui seul en l'espace de cinq ans.

La première fois que cet ancien bénévole de l'association FoodCycle, spécialisée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, est parti en quête de fruits en fin de vie au marché près de chez lui, il s'est vu proposer douze cartons d'ananas.

"J'étais à vélo! Ils m'ont regardé et ont explosé de rire", raconte-t-il à l'AFP.

L'homme a depuis créé son entreprise, SpareFruit. Son créneau: des chips fabriquées à partir de pommes et de poires disgracieuses que les producteurs ne parviennent pas à vendre aux supermarchés.

"Si vous roulez au milieu d'un verger, vous verrez comme des tapis de fruits. Certains ne sont plus bons mais je dirais que 90% d'entre eux sont parfaitement comestibles", dit-il.

Snact, une entreprise cousine, fabrique elle des pâtes de fruits. Elle s'est lancée après avoir levé 14.000 livres (17.000 euros) via une campagne de crowdfunding en 2014.

Les deux entreprises prévoient de s'agrandir l'an prochain, et ambitionnent même de se faire une place dans les rayons de la chaîne de grands magasins britanniques Selfridges. Une opportunité qui témoigne d'une évolution des mentalités, juge Ben Whitehead.

- 'Choses délicieuses et surprenantes' -

Pour les militants du zéro gâchis, 2016 a été une année décisive en Europe. Des pays comme la France et l'Italie ont voté des lois contre le gaspillage alimentaire, facilitant notamment les dons aux organismes caritatifs.

Le Royaume-Uni, lui, n'a pas légiféré, laissant associations et entreprises combler cette lacune.

Et leur défi est de taille: quelque 10 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année dans le pays, selon une étude de 2016 de l'organisation caritative Waste and Resources Action Programme (Wrap). Un chiffre qui atteint 88 millions de tonnes à l'échelle de l'Union européenne, selon des estimations de 2012.


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Bordeaux (AFP) - Joël Robuchon, chef le plus étoilé au monde au prestigieux Guide gastronomique Michelin, ouvrira en 2017 et 2018 "cinq nouveaux restaurants", aux Etats-Unis, à Macao et à Genève, a-t-il annoncé à l'AFP.

Titulaire de pas moins de 31 étoiles au Guide Michelin, dont cinq fois trois étoiles, le français Joël Robuchon, à 71 ans, poursuit ainsi l'expansion de son empire gastronomique. Il s'appuie sur des investisseurs, pour l'essentiel américains, notamment "les groupes Invest Hospitality, qui comprend des investisseurs publics et privés, et Crest Mi", a-t-il précisé.

En avril 2017, ouverture à New York d'un Atelier Joël Robuchon à Meat Packing, d'un autre Atelier à Miami, au Design District, en octobre 2017, et d'un Restaurant Joël Robuchon à New York (angle 53e rue et Lexington) au début de 2018.

En 2018, il ouvrira un Atelier à Genève, à l'Hôtel Woodrow, quai Wilson face au Lac, et à Macao un Restaurant Tradition à l'Hôtel Karl Lagerfeld.

Et, pour 2019, retour aux sources dans ses terres natales poitevines: Joël Robuchon prévoit l'ouverture à Montmorillon (Vienne), dans le site à l'abandon de la Maison-Dieu, un ancien monastère-hôpital du XIe siècle, d'un Institut international Joël Robuchon, une école de cuisine haut de gamme, associée à la prestigieuse Ecole hôtelière de Lausanne, en Suisse. "Un projet qui me tient très à c?ur", a-t-il souligné à l'AFP.

L'année 2016 a été marquée par son départ de La Grande Maison à Bordeaux où, après avoir obtenu deux étoiles en un an, il a été congédié par le propriétaire viticole Bernard Magrez au profit de Pierre Gagnaire, autre star des fourneaux.

Outre Paris, New York et Macao, où il dispose déjà de restaurants, Joël Robuchon est aussi présent à Monaco, Londres, Las Vegas, Tokyo, Hong Kong, Shanghaï, Taipeh et Bangkok.


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Le consortium mené par le groupe russe Rostec vient officiellement d'annoncer l'abandon de son projet de construction d'une raffinerie en Ouganda.

 

Selon le management du groupe, « cette décision vient suite à la baisse continue des prix du baril. Une conjoncture qui n'aurait pas permis un retour sur investissement en se référant à l'accord de principe conclu en 2015, que la partie ougandaise semble avoir renié. Ce qui de facto rend ce projet non attractif et ne nous laisse d'autre choix que de l'abandonner ».

Avant de jeter l'éponge définitivement, Rostec avait au préalable suspendu sa participation dans le projet de raffinerie dès le mois de juillet dernier. Une décision qui visait à faire pression sur la partie ougandaise du projet. En effet, 2 ans après la conclusion de l'accord portant sur la construction de la raffinerie d'une capacité de 60.000 barils par jours, pour un investissement de quelques 3 milliards de dollars, les relations ont été définitivement rompues entre les deux partenaires.

Kampala prospecte déjà ailleurs

Pour Kampala, cette situation serait le résultat du retard accusé au niveau du chantier. Un ralentissement qui serait dû aux sanctions économiques imposées par l'Union européenne et les Etats Unis à Moscou, suite à l'annexion de la Crimée. Ce qui a poussé les autorités a commencer des négociations avec d'autres groupes susceptibles de finaliser le projet. Le chinois Sinopec, le français Total ou encore l'anglais Tullow Oil sont notamment en lice pour reprendre le flambeau.

Le groupe Rostec est rappelons-le, une entreprise présente dans la défense (Kalachnikov), la machinerie (Stankoprom), les biotechnologies (RT-Biotechprom), la chimie, l'automobile (Avtovaz).... Pour remporter l'appel d'offre de la raffinerie, ce mastodonte s'était constitué en consortium réunissant autour de lui le fonds VTB Capital (pour chapeauter le financement) et Tafnet (qui devait s'occuper

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