Par le
Ce trentenaire a créé un blog il y a deux ans où il liste les astuces pour gagner de l’argent sur Internet. Et il est devenu la preuve vivante que c’était possible.
Nicolas nous a contactés suite à notre article « Peut-on vraiment gagner de l’argent sur Internet ? ». Car lui en gagne, et beaucoup, depuis qu’il a ouvert son blog. Par une drôle de mise en abyme, il y liste des astuces pour « gagner de l’argent sans tomber dans des arnaques ». Au début, on n’y croyait pas trop.
Mais le blogueur de 31 ans nous a ouvert ses comptes avec transparence. Et sa courbe de revenus mensuels impressionne : en six mois, ils ont presque triplé, de 2 500 euros en août dernier à 8 400 aujourd’hui.
Et il nous promet qu’avec les bonnes techniques, « tout le monde peut faire ce que j’ai fait. Ouvrir un blog et gagner sa vie ». Ses principales sources de revenus sont :
Il raconte qu’il a travaillé tous les soirs pendant un an et demi pour monter son projet et claquer la porte de son ancienne boîte, en juin dernier. Un job d’informaticien dans une grosse entreprise de marketing en Espagne, qui « ne le passionnait pas », payé 2 000 euros net.
Avant de devenir blogueur professionnel, Nicolas avait déjà écrit en amateur sur le développement personnel ou son Erasmus à Dublin, mais dit qu’il est loin d’être « un très bon rédacteur ».
« Evidemment, il n’y a pas de solution miracle, c’est ce que j’explique sur mon blog. Il faut s’informer beaucoup, s’impliquer pour y arriver. »
Et aussi être malin. Il sait bien que la majorité des gens qui gagnent de l’argent sur Internet, ses lecteurs notamment, ne vont se faire que quelques centaines d’euros maximum. Nicolas reste une exception.
Principale explication de son succès financier : son blog est le premier dans les résultats Google de « gagner de l’argent ». Du coup, 85% du trafic de son site (5 000 visiteurs uniques par jour) vient du moteur de recherche. Et c’est en partie pour ça qu’il a choisi ce thème.
Pour être bien placé, il dit n’avoir utilisé que des techniques de référencement « naturel » et jamais acheté de liens car « Google n’aime pas et c’est donc une mauvaise idée sur du moyen-long terme ».
« J’avais fait des recherches notamment sur des blogs américains et capté qu’en France c’était possible d’être premier sur ces questions. Il y avait une niche à prendre. »
Surtout, le sujet l’intéressait « depuis longtemps ». Il affirme :
« J’ai toujours cherché à gagner de l’argent. Quand j’étais petit avec mon frère on vendait un journal mais le voisin nous a menacé de nous dénoncer à la police. J’ai essayé les paris sportifs mais c’était une arnaque. Puis je répondais à des e-mails rémunérés [des systèmes qui vous payent quelques centimes pour les ouvrir et les scroller, voire cliquer sur un lien, ndlr], ce genre de chose. »
Fils d’un employé de banque et d’une mère au foyer, il a grandi dans une famille où « il fallait faire attention ». Son père était un fou des comptes, « et grâce à ça on n’a jamais manqué de rien ». Lui-même ne fait jamais de « dépenses extravagantes », et met à jour ses comptes sur une appli dédiée, « Financisto ». Il l’a utilisée pour nous ouvrir son porte-monnaie.
Je le rencontre à la terrasse d’un café près de gare de l’Est. Encore bronzé du ski – « mes premières vacances à la neige, j’ai beaucoup dépensé » – il est de passage à Paris avant son retour à Madrid, où il vit avec sa copine.
A l’entendre, Nicolas a une vie de rêve, avec un blog qui lui assure une sorte de rente – « même quand je ne travaille pas, je gagne de l’argent » – des vacances quand il le souhaite, et pas de patron. Ça donne envie, et il le sait : « Si tu veux te reconvertir, je peux t’aider ». Confession : j’ai gardé son contact, juste au cas où....
Lire la suite - Nicolas, 31 ans, gagne 8 500 euros par mois sans bouger de sa chaise
Par le
Surtout pas de triomphalisme. Ce lundi après-midi, François Hollande a visité cette PME innovante, spécialisée dans les monte-charges et qui vient d'embaucher. 0,9% de
demandeurs d'emploi en moins en novembre, soit trois mois de baisse consécutive du chômage, ça n'était pas arrivé depuis 2008. Le président s'en est réjoui, mais sans crier victoire. "La baisse du chômage se confirme, mais rien n'est joué, rien n'est fait, et donc nous devons continuer l'effort parce que ce que nous voulons c'est que les Français puissent avoir confiance dans leur propre avenir, et ça commence par l'emploi", a-t-il déclaré.
Les entreprises ont profité d'un environnement économique favorable : baisse du prix du pétrole, et des taux en général, elles ont bénéficié aussi des dispositifs comme le CICE, le crédit d'impôt compétitivité emploi, qui ont permis de reconstituer leurs marges. Elles peuvent maintenant recommencer à investir et à embaucher. Le chômage des jeunes a baissé de 2,3 % en octobre, c'est une chute de 9,5% sur un an, ça n'était pas arrivé depuis 2011. Prudence ou pas, le président n'est pas revenu sur l'inversion de la courbe du chômage qui semble pourtant bien là.
Par le
Après une belle année en 2015, les exportations armements se maintiennent à nouveau à un très bon niveau cette année. Ainsi, les ventes de Rosoboronexport, l'établissement public russe d'exportation d'armes, atteindront probablement cette année environ 13 milliards de dollars (12,44 milliards d'euros), a déclaré mardi Sergueï Tchemezov, le patron du conglomérat industriel Rostec, qui possède Rosoboronexport. Le chiffre d'affaires de l'exportateur s'était élevé en 2015 à 12,7 milliards de dollars (12,15 milliards d'euros), a précisé un porte-parole de Rostec.
Sergueï Tchemezov est visé par des sanctions américaines et européennes en raison du rôle de Moscou dans la crise ukrainienne. Les États-Unis ont toutefois levé certaines sanctions imposées à Rosoboronexport car ils possèdent certains hélicoptères fabriqués par le groupe et ont besoin de pièces détachées, a déclaré Serguei Tchemezov.
Rostec, qui possède également la société fabriquant le fusil d'assaut Kalachnikov, a été créé en 2007 par le président Vladimir Poutine en s'appuyant sur les actifs de Rosoboronexport avec l'objectif de dynamiser les secteurs de l'économie non dépendants des matières premières.
Par le
Washington (AFP) - En distribuant des amendes de plusieurs milliards de dollars, les Etats-Unis se posent en gendarme intransigeant des milieux d'affaires, sanctionnant les multinationales sur son sol ou à l'étranger et tranchant avec la relative inertie européenne.
Les géants bancaires allemand Deutsche Bank et suisse Credit suisse sont les derniers en date à avoir subi les foudres de la Lex Americana pour avoir vendu des crédits immobiliers "subprime" à l'origine de la crise financière de 2008-2009.
La première devra débourser 7,2 milliards de dollars tandis que sa rivale suisse versera 5,3 milliards pour solder les poursuites et échapper à un procès aux Etats-Unis.
A défaut d'avoir traduit des banques en justice, les autorités américaines les ont fait passer à la caisse, sans épargner leurs géants nationaux: JPMorgan Chase, Citigroup, Morgan Stanley et Bank of America ont payé un montant cumulé de 40 milliards de dollars pour solder des poursuites liées à ces produits toxiques.
"Il y a un certain fondamentalisme de la loi aux Etats-Unis. Quand on viole la loi, la sanction tombe", affirme à l'AFP Nicolas Véron, expert d'un centre de réflexion européen (Bruegel) et américain (Peterson Institute).
- Extraterritorialité -
Le Royaume-Uni a certes déjà imposé des sanctions conséquentes pour le scandale de la manipulation du taux Libor, mais de telles pénalités restent rares dans le reste de l'Europe.
"Ce n'est pas tant une différence dans les règles mais dans la manière dont elles sont appliquées. C'est beaucoup plus dur aux Etats-Unis", souligne M. Véron, selon lequel les pays européens "n'osent pas" s'attaquer à leurs champions nationaux.
Le cadre légal américain fait toutefois parfois la différence en offrant aux Etats-Unis la possibilité d'étendre son bras judiciaire bien au-delà de ses frontières.
Les autorités américaines viennent d'en faire usage en imposant la semaine dernière des pénalités de 2,6 milliards de dollars au géant brésilien du BTP Odebrecht --dont l'essentiel sera reversé au Brésil-- et d'un demi-milliard au numéro un mondial des médicaments génériques, l'israélien Teva, à chaque fois pour des faits de corruption sans lien direct avec les Etats-Unis.
Lire la suite : Les multinationales sous le feu de la "Lex Americana"