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Londres (AFP) - L'économie du Royaume-Uni a une nouvelle fois surpris par sa vigueur avec de très robustes ventes au détail publiées jeudi pour le mois d'octobre, confirmant sa bonne santé depuis la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne.

Ces ventes au détail, en volume, ont bondi de 1,9% en octobre sur un mois, dopées notamment par l'appétit des consommateurs pour les biens vestimentaires, a annoncé l'Office des statistiques nationales (ONS).

Les économistes interrogés par l'agence Bloomberg ne s'attendaient en moyenne qu'à une progression de 0,5%.

Les consommateurs n'ont pas semblé troublés outre mesure par les incertitudes entourant les conditions de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, alors que les négociations formelles entre Londres et Bruxelles n'ont pas encore commencé.

"Beaucoup de gens s'attendaient à ce que les dépenses des consommateurs subissent l'impact des discussions autour du Brexit, mais à l'image des données d'hier sur le chômage il semble que le Brexit ne soit pas un facteur pesant sur les dépenses" pour l'instant, a expliqué James Hughes, analyste chez GKFX.

"Les dépenses hebdomadaires moyennes ont même connu leur pic de l'année en octobre, dopées par les ventes liées à Halloween dans les supermarchés et des températures plus froides propices aux ventes de vêtements", a-t-il ajouté.

Cette donnée est d'autant rassurante, dans l'immédiat, sur l'état de l'économie du pays qu'elle s'ajoute à deux autres indicateurs plutôt favorables publiés mardi et mercredi par l'ONS.


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Le beaujolais nouveau est arrivé ! Depuis minuit, jeudi 17 novembre, 25 millions de bouteilles sont en vente en France et dans le monde entier. Le chiffre est considérable... mais il est inférieur de moitié à celui du début des années 2000. La demande s'est effondrée. La tradition s'est un peu perdue. "Avant, on faisait de grandes fêtes", raconte avec nostalgie Georges Dubœuf. À 83 ans, celui qui a créé en 1964 les Vins Georges Dubœuf est une figure incontournable du beaujolais nouveau. Son entreprise commercialise un quart des bouteilles dans le monde.

Certains producteurs suppriment la mention "beaujolais" de leurs étiquettes

"On faisait la fête avec 400 à 500 personnes, dont quasiment un TGV complet de VIP venant de Paris. Carlos, Sacha Distel... Il y avait des personnalités du show-business, se souvient Georges Dubœuf. Le lendemain matin, je prenais le Concorde. Et j'étais à New York à 9 heures du matin."Même si ce chef d'entreprise a décollé en début de semaine pour le Japon, devenu le premier importateur et consommateur de beaujolais nouveau à l'étranger, l'ambiance a clairement changé ces dernières années.

 

"Les modes passent. Il y a un phénomène de lassitude. Et d'autres produits cherchent à leur tour à devenir à la mode", tente d'expliquer Dominique Piron. Mais le président d'Inter-beaujolais, l'instance qui regroupe les producteurs de beaujolais, en est conscient : les ventes ont également souffert de quelques excès. "Quand il y a du volume, il y a forcément des dérives qualitatives et des déceptions", reconnaît-il.

 

Le beaujolais, ça a été une machine à cash. Il s'est fait tout et n'importe quoi

Jean-Marc Burgaud

viticulteur à Morgon (Rhône)

Jean-Marc Burgaud, lui, se fait plus direct. "Au moment où le beaujolais marchait très bien, il y a eu des abus et des choses pas bonnes de vendues. Ça a desservi tous les crus de la région", s'indigne ce (...) Lire la suite sur Francetv info

 

 

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Bob emploi, la plateforme imaginée par Paul Duan, jeune fondateur de l’ONG Bayes Impact, se lance ce mercredi. Avec une promesse : diminuer le chômage, en utilisant le big data pour accompagner les demandeurs d’emploi. Je l’ai testée.

Ce mercredi matin, Paul Duan lance Bob emploi, une plateforme présentée comme le « compagnon numérique » des demandeurs d’emploi.

Paul Duan ? Vous savez, le « petit génie des algorithmes » qui veut enrayer le chômage. Il a 24 ans, est diplômé de Sciences-Po et Berkeley, et a fondé en 2014 une ONG américaine, Bayes Impact, pour « résoudre les problèmes de société » grâce aux algorithmes.

Pour compléter le portrait, il est souvent présenté comme un jeune homme né à Trappes (Yvelines), patrie de Jamel Debbouze (qui le soutient), qui a pris l’ascenseur social. Un story-telling qui avait un peu étonné l’un de ses anciens camarades de classe, mais passons.

En janvier dernier, soutenu par le ministère du Travail, Paul Duan //www.pole-emploi.org/actualites/pole-emploi-et-l-ong-bayes-impact-s-associent-@/409/view-article-136576.html?" target="_blank">a noué un partenariat inédit avec Pôle emploi pour créer une plateforme gratuite pour aider les demandeurs d’emploi dans leur recherche.

Promesse : réduire en France le chômage. « Je suis persuadé qu’on peut le baisser de 10% », répète-t-il à l’envi, en visant notamment en compte les offres d’emploi non pourvues.

« Mais même si on ne fait que 1%, c’est bien, non  ? »

Mes aspirations, mes frustrations

Ce mercredi matin, je me suis donc inscrite sur Bob emploi (version bêta). En pleine période de réduction d’effectifs, ça peut toujours servir. Première étape : répondre à quelques questions « sur vous, vos aspirations et vos frustrations ». Il est écrit que mes données ne seront pas communiquées à un tiers : 

« Vos réponses restent entre nous. »

Je renseigne mon métier, ma situation actuelle, ma ville de résidence, mon année de naissance (il n’est pas nécessaire d’être inscrit à Pôle emploi pour être enregistré).

S’ensuit un point sur mes qualifications : le plus haut niveau de diplôme obtenu, une question sur l’obtention ou non d’un permis de conduire (auto, moto, poids lourd), sur mon niveau d’anglais et de bureautique (Word, Excel...).

Etape suivante : livrer ses frustrations. Le ton pour le demander est poli, amical et dévoué (« nous sommes là pour vous écouter et voir si nous pouvons aider »).

La crise de la presse me pousse à cocher la case 1 (« le manque d’offres correspondant à mes critères »). Il était aussi question de discriminations, de handicap ou de difficultés liées à la rédaction de CV ou le manque de réponses de recruteurs.

Bob emploi questionne ensuite mes critères : « Seriez-vous prête à... vous former, déménager, accepter un moins bon salaire, considérer d’autres contrats (CDD, intérim...), changer de métier ? »...

Lire la suite : J’ai testé Bob emploi : et si je devenais chauffeuse de salle ?

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Cette fois, l’épreuve de force a bel et bien commencé entre la direction et les syndicats. Mardi 15 novembre, le sixième round de négociation du « projet d’accord pour préparer l’avenir de Renault en France » a battu un record de longueur depuis que la série de discussions a débuté, le 22 septembre. Huit heures de palabres à l’issue desquels Renault a cédé devant le front uni des syndicats, retoquant une partie de son projet d’organisation du temps de travail.

La direction a, en effet, renoncé à une proposition de modulation annualisée du temps de travail, qui aurait consisté à faire la balance en fin d’année entre périodes à haut niveau d’activité et périodes basses. « C’était insensé, cela revenait à ne pas payer à la fin du mois les heures supplémentaires », fulmine Fabien Gâche, responsable de la coordination CGT Renault. S’ajoutait à ce principe d’annualisation une obligation de travailler certains samedis lors de pics de production et de rallonger la journée de travail. « Simplement inacceptable », résume Mariette Rih, déléguée syndicale centrale de Force ouvrière.

Signe d’une certaine tension sur les sites de Renault, une intersyndicale CGT-FO-UNSA-CFDT s’était constituée dans l’usine de Flins (Yvelines) et avait appelé à débrayer le 15 novembre pendant la tenue des négociations. Selon la CGT, 300 salariés ont cessé le travail dans la matinée, environ 240 selon la direction, qui précise que « l’activité n’a pas été affectée ». D’autres grèves, moins importantes, ont eu lieu sur les sites de Batilly (Meurthe-et-Moselle), de Cléon (Seine-Maritime) et de Lardy (Essonne).

Fini les samedis obligatoires

Renault a donc cédé : exit la modulation annuelle, fini les samedis obligatoires. Selon la direction, le projet a été modifié pour « concilier le besoin de l’entreprise de s’ajuster aux variations d’activité et les attentes des représentants des salariés en matière de paiement des heures supplémentaires et de volontariat ». « C’est une négociation et elle est en (...)Lire la suite sur lemonde.fr