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Le site de commentaires clients lance en France sa « réservation instantanée ». Nous avons testé sa recherche d’hôtels. Aspirine et loupe obligatoires.

TripAdvisor, le géant du commentaire client (320 millions d’avis déposés, 350 millions de visiteurs uniques par mois), vient de lancer en Europe sa fonction « Instant Booking » (en VF : « réservation instantanée ») qui permet de réserver de nombreux hôtels directement depuis son site.

Jusqu’ici, Tripadvisor vous permettait de comparer les prix mais vous renvoyait ailleurs pour effectuer la réservation. En intégrant ce service, la plateforme espère garder les internautes chez elle plus longtemps. Mais est-ce avantageux pour leur porte-monnaie  ? On a testé plusieurs situations.

Nice à la Pentecôte : avantage AccorHotels - Voyages-SNCF

Pour commencer, recherchons un hôtel à Nice pour le week-end des 14 et 15 mai  : sur TripAdvisor, une liste d’hôtels est proposée, avec carte de la ville et emplacements cliquables. Pratique, mais dans la liste on constate qu’un établissement, le Mercure Nice Promenade des Anglais, n’a « pas de disponibilité sur ces sites aux dates demandées  ».

Pour être logé dans cet hôtel, il faut ajouter une nuit  : profitons du lundi de Pentecôte et ajoutons la nuit du dimanche au lundi ; cette fois l’hôtel a de la place, à 274 euros par nuit.

En passant directement par le site d’AccorHotels, dont fait partie la chaîne Mercure, ou en allant sur Voyages-SNCF, leader français du voyage en ligne (4,3 milliards d’euros de volume d’affaires en 2015), on trouve aussi de la place à condition de demander deux nuits mais le prix indiqué descend  : «  A partir de 269 euros la nuit  », (c’est écrit en petits caractères ; le « 256 euros » en gros est pour les membres du programme de fidélité)....

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Le distributeur a surenchéri sur l'offre de Conforama qui s'élevait à 943 millions d'euros et propose désormais de régler les actionnaires du groupe en cash plutôt qu'en actions.

La bataille boursière autour de Darty s'est transformée ce jeudi en une guerre de surenchères, Fnac annonçant à son tour avoir relevé son offre sur l'enseigne d'électroménager à près d'un milliard d'euros, dans l'espoir de contrer l'offre de Conforama. La Fnac propose désormais 145 pence par action de Darty, valorisant ainsi l'enseigne à 779 millions de livres (989 millions d'euros). Le distributeur de produits culturels et électroniques réplique ainsi à Conforama, qui avait annoncé mercredi soir le relèvement de 10% de sa propre OPA sur Darty, à 138 pence par action, soit 742 millions de livres ou 943 millions d'euros.

Non seulement la Fnac a relevé le montant de son offre (alors qu'elle valorisait initialement Darty autour de 558 millions de livres), mais elle propose désormais de régler les actionnaires du groupe coté à Londres en cash, plutôt qu'en actions, un mode de paiement généralement préféré par les investisseurs. Fnac ajoute que deux fonds d'investissements (Knight Vinke et DNCA Finance) se sont engagés irrévocablement à lui apporter 22% du capital de Darty. «L'agitateur culturel» prend ainsi une légère avance sur Conforama, dont la maison-mère sud-africaine Steinhoff avait annoncé mercredi avoir acquis un bloc de 19,5% du capital de Darty auprès d'un groupe d'investisseurs...

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Deux petites semaines de réflexion auront suffi. Les administrateurs de Darty et de Conforama ont annoncé, vendredi 18 mars, avoir « trouvé un accord » en vue de leur rapprochement. Au grand dam de la Fnac, qui, en novembre 2015, avait obtenu l’accord du conseil de Darty pour un rachat lors d’une opération combinant échange d’actions et versements en liquide.

C’était sans compter sur Christo Wiese. Deuxième fortune d’Afrique du Sud, ce self-made-man de 74 ans est l’actionnaire principal de Steinhoff International, un conglomérat sud-africain de la distribution.

Le groupe aux 9,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires est connu pour sa voracité. En mars 2011, il avait racheté l’enseigne d’ameublement Conforama au groupe PPR (devenu Kering), détenu par la famille de François Pinault. Le Sud-Africain avait alors déboursé 1,2 milliard d’euros.

Cette fois, pour emporter Darty, numéro un de l’électroménager en France, Steinhoff propose de lancer une offre publique d’achat (OPA) en cash au prix de 125 pences par action. L’opération valorise ce fleuron de la distribution française à un montant de 865 millions d’euros, soit quelques petits millions de plus que ce que proposait la Fnac (859 millions environ).

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Le ministre des Finances, Michel Sapin et le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert sont entrés un peu plus dans le détail du système de prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu. Le point sur les changements à venir et sur les zones d'ombre de ce futur mode de paiement de l'impôt sur le revenu.

A écouter Michel Sapin ministre des Finances et Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget parler du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, on se croirait au pays des Bisounours. Avec ce nouveau mode de paiement de l'impôt sur le revenu, le contribuable va enfin connaître "l'idéal fiscal". 

Selon Michel Sapin le prélèvement à la source qui entrera en vigueur le 1er janvier 2018 pour les revenus de 2018 permet de mettre en oeuvre "un impôt moderne qui s'adapte en temps réel à la situation du contribuable". L'impôt sera synchronisé aux revenus, s'adaptant au parcours professionnel et personnel du contribuable. 

Aujourd'hui, il est vrai, tout changement peut créer de sérieux problèmes. Un salarié licencié en 2016 doit par exemple payer l'impôt sur ses revenus de 2015 alors que ses ressources ont baissé. De même pour un jeune retraité qui n'a plus les mêmes sommes à disposition. 

Lire la suite : Impôt sur le revenu - Prélèvement à la source : ce qui va changer pour les contribuables