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Le rééquilibrage du marché pétrolier est enclenché, mais il ne se fera pas sans accrocs: même si le monde devrait consommer plus d'or noir que prévu en 2016, la persistance de stocks élevés pourrait menacer la récente stabilité des prix, a estimé mercredi l'Agence internationale de l'énergie.

La demande mondiale d'or noir devrait croître de 1,4 million de barils par jour (mbj) cette année pour atteindre 96,1 mbj, soutenue notamment par une Europe plus gourmande au second semestre, a détaillé dans son rapport mensuel sur le pétrole l'AIE, qui tablait jusque là sur une hausse de 1,3 mbj.

En 2017, la consommation est anticipée en hausse de 1,3 mbj à 97,4 mbj, tirée essentiellement par les pays non membres de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), en particulier la Chine et l'Inde.

"Depuis quelque temps maintenant, ce rapport souligne la grande tendance vers un retour du marché à l'équilibre. Les ajustements apportés à nos données ce mois-ci suggèrent que peu de choses ont changé: le marché connaît une transformation extraordinaire d'un surplus majeur au premier trimestre 2016 à un quasi-équilibre en deuxième trimestre", a expliqué l'agence basée à Paris.

Mais ce ne sera pas forcément suffisant pour réduire les stocks pétroliers. L'AIE a prévenu que leur persistance à des niveaux élevés, en raison notamment d'un affaiblissement de la demande pour les produits raffinés, pourrait menacer la récente stabilité des prix, qui évoluent depuis quelques semaines entre 45 et 50 dollars le baril après le plancher de 27,10 dollars touché en janvier.


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De Lorient (Morbihan) à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais), le spectre d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE fait trembler les pêcheurs hauturiers, très dépendants des poissonneuses eaux britanniques.

Si le Brexit conduit à pêcher chacun chez soi "on peut revendre le bateau", lâche Xavier Perrotte, commandant en second du Souviens-toi, un chalutier de 23 mètres à quai vendredi à Cherbourg, à une grosse centaine de kilomètres des côtes anglaises. Le bateau, qui emploie huit personnes, réalise la moitié de ses prises dans les eaux britanniques, précise le marin.

Le Comité national des pêches explique avoir averti par courrier le Premier ministre Manuel Valls que "les régions Hauts-de-France, Normandie et Bretagne" seront "très fortement impactées" par la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, approuvée le 23 juin par référendum.

Tous les pêcheurs de la Manche ne sont certes pas concernés. Les bateaux de moins de 12 mètres sortent rarement des eaux françaises, sauf dans le détroit du Pas de Calais. Or, selon l'établissement public FranceAgriMer, ils représentent 80% de la flotte métropolitaine. Et les quelques pêcheurs côtiers interrogés par l'AFP à Cherbourg ne se sentent pas concernés par le Brexit.

Mais en tonnage pêché, le poids des hauturiers (bateaux de plus de 18 m) est loin d'être négligeable. A Cherbourg, la pêche hauturière représente les deux tiers (4.000 tonnes) des apports à la criée.

L'inquiétude est donc forte dans les ports où le poids de ces navires est particulièrement important, comme à Boulogne-sur-Mer, premier port de pêche français, avec des bateaux qui atteignent parfois 50 m de long.


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Ce week-end, les ministres du Commerce du G20 se sont réunis à Shanghai. Inquiets par les turbulences du Brexit, ils souhaitent doper le commerce pour soutenir l'économie.

Ce dimanche, les ministres du Commerce du G20, réunis à Shanghai, se sont dits résolus à doper les échanges internationaux pour stimuler une économie à la peine. Cependant, ils s'inquiètent de la montée des barrières protectionnistes - surtout parmi eux -, des surcapacités sidérurgiques, et des risques associés au Brexit.

"La reprise économique mondiale se poursuit, mais elle demeure inégale (...)lire la suite sur Atlantico
Le commerce et l'investissement doivent rester les moteurs essentiels de la croissance mondiale", ont assuré dans une déclaration finale les ministres et délégations des vingt grandes puissances. En effet, le contexte est maussade. Le rythme de progression des échanges commerciaux internationaux s'est effondré dans le sillage de la crise financière, pour stagner désormais sous 3% par an depuis 2009, contre plus de 7% en moyenne lors des deux décennies précédentes.


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Alors que la tendance est négative depuis des semaines sur les banques et les assurances, le Brexit continue de faire peser de nombreux doutes sur les marchés.

Le Brexit continue de faire peser de nombreux doutes sur les marchés. Nous avons déjà constaté à maintes reprises qu’un choc de ce type avait deux conséquences : casser une dynamique positive mais aussi enfoncer un peu plus des secteurs ou des entreprises déjà fragilisés. C’est clairement ce qui se passe pour le secteur financier.

La tendance est négative depuis des semaines sur les banques et les assurances. Les raisons de la défiance sont nombreuses.

1- Les taux négatifs pèsent sur les marges

2- L’activité économique reste modérée, de ce fait les demandes de crédit sont plus faibles.

3- Les doutes subsistent sur la qualité des bilans des banques.

 

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