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La présence du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne était pour beaucoup dans l'intérêt du traité transatlantique TTIP, et son futur départ de l'UE va donc requérir des "ajustements", a indiqué jeudi un haut responsable américain.
"Un des problèmes qui nous occupent est que le Royaume-Uni est une partie très importante de l'UE et une partie très importante de ce qui rend le TTIP attractif", a déclaré le représentant spécial au commerce extérieur (USTR) Michael Froman, qui chapeaute les négociations commerciales avec l'UE.
Depuis 2013, les Etats-Unis et l'UE tentent de s'entendre sur l'accord dit TTIP, ou Tafta, qui supprimerait les barrières douanières et règlementaires entre les deux blocs mais qui rencontre de fortes résistances. Le 14e round de discussions s'achève ce vendredi à Bruxelles.
Au lendemain du vote en faveur du Brexit du 23 juin, Michael Froman avait réaffirmé l'objectif de boucler ces discussions d'ici la fin de l'année et assuré que la raison d'être de ce traité commercial restait "forte".
Mais devant un centre de réflexion à Washington, Michael Froman a rappelé jeudi que le Royaume-Uni était le destinataire de 25% des exportations américaines et que son départ de l'UE ne serait pas sans conséquences sur le TTIP.
"Il faut qu'on réfléchisse et que l'UE réfléchisse à ce que le fait d'avoir le Royaume-Uni en dehors de l'équation signifie" et "quels ajustements seront nécessaires", a indiqué Michael Froman.
Selon le responsable, quand le Brexit sera effectif, il privera notamment les entreprises américaines d'accès aux marchés publics britanniques dans le cadre du TTIP.
Michael Froman a ajouté avoir commencé à discuter informellement avec des responsables britanniques de la possible future relation commerciale avec les Etats-Unis.
Fin avril, avant le vote sur le Brexit, le président américain Barack Obama avait menacé de reléguer le Royaume-Uni "en queue de peloton" de ses relations
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Le nouveau ministre britannique des Finances, Philip Hammond, a annoncé jeudi qu'il n'y aurait pas de budget d'urgence dans l'immédiat face à la perspective du Brexit, au lendemain de sa nomination par la Première ministre Theresa May.
Interrogé par une journaliste de Sky News à la sortie de son domicile sur la possibilité d'un budget d'urgence, M. Hammond a répondu: "La Première ministre a souligné qu'il y aurait une déclaration d'automne comme d'habitude, cet automne, et que nous étudierions attentivement la situation cet été", a déclaré le nouveau chancelier de l'Echiquier.
Son prédécesseur George Osborne, un fervent partisan du maintien dans l'Union européenne (UE), avait menacé à la mi-juin d'un éventuel budget d'urgence, marqué par une possible cure d'austérité supplémentaire, si les Britanniques décidaient de quitter l'UE lors du référendum du 23 juin. La victoire du camp du Brexit passée, M. Osborne avait finalement indiqué que cette décision reviendrait au gouvernement qui remplacerait celui de David Cameron.
Lire la suite : GB: pas de budget Brexit d'urgence, annonce le nouveau ministre des Finances
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Brexit, Macron, 2017, loi el Khomri, sécurité et menaces terroristes, impôts..., François Hollande est attendu sur tous les fronts jeudi lors de la traditionnelle interview du 14 juillet, la dernière de son quinquennat.
Après avoir présidé le défilé militaire sur les Champs-Elysées, le chef de l'Etat répondra pendant quarante-cinq minutes, sur France 2 et TF1, aux questions des journalistes David Pujadas et Gilles Bouleau, depuis la Salle des portraits de l'Elysée.
Attendu sur 2017, les accusations, à gauche, de "trahison" et les ambitions de son ministre de l'économie, Emmanuel Macron, François Hollande n'en sera pas moins confronté à des enjeux internationaux brûlants. Notamment la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. L'installation anticipée de Theresa May au 10, Downing street peut laisser entrevoir une accélération du calendrier de sortie du Royaume-Uni, et rend donc plus urgentes encore les propositions d'évolution de l'Union
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L'annonce d'une réduction de la cadence de production de l'A380 à un exemplaire par mois sonne comme un revers pour Airbus, après un énorme investissement dans ce navire amiral qui a marqué l'histoire de l'aéronautique.
Au terme d'une journée riche en commandes sur le segment du moyen-courrier au salon de Farnborough, Airbus a diffusé mardi soir un communiqué annonçant la baisse du rythme de production de son A380 à un exemplaire par mois à partir de 2018, contre 27 en 2015.
L'objectif est d'être "en ligne avec les prises de commande actuelles", a-t-il précisé. Jusqu'ici, le Super Jumbo était produit à un rythme d'au moins deux appareils par mois.
L'avionneur a ainsi confirmé une information de LaTribune.fr, qui précise que cette décision lui permet de gagner du temps pour trancher sur l?avenir de l'appareil, entre une version améliorée avec de nouveaux moteurs ou l'arrêt du programme.
Cette annonce intervient alors qu'Airbus venait tout juste d'atteindre l?équilibre d'exploitation sur l'A380 l?an dernier, après des années dans le rouge. Au total, le programme A380, entré en service en 2007, a coûté entre 18 et 20 milliards de dollars à l'avionneur européen.
"Le programme ne s'en remettra pas. La cadence (de production) est sérieusement non rentable, en conséquence il disparaîtra dans quelques années", a déclaré l'expert aéronautique américain Richard Aboulafia, de Teal Group, cité par Bloomberg.
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