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La folie Pokémon a envahi la France. Depuis ce dimanche 24 juillet, sur Android et sur iPhone, l'application a déjà fait des millions d'adeptes, mais le plus étonnant c'est que Nintendo ne va pas en profiter. Les boursiers grognent et demandent des explications.

Nintendo a dérapé en bourse de près de 18% à Tokyo ce dimanche, après avoir indiqué que le jeu pour smartphones Pokémon Go, qui connaît un énorme succès dans le monde, n'aurait qu'un impact limité sur ses résultats.

Dans un communiqué, le groupe japonais a dit avoir déjà intégré les revenus anticipés de son Pokémon Go Plus - un accessoire porté au poignet et qui avertit de la présence de monstres à chasser dans les environs - et a ajouté qu'il ne prévoyait pas de modifier ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice. Grosse déception !

Nintendo a ajouté que sa filiale Pokémon Co recevait des royalties du concepteur du jeu, Niantic, mais que ces revenus seraient limités. Parce que Niantic est le véritable fabriquant du jeu et Niantic est aujourd'hui la filiale de Google spécialisée dans la réalité virtuelle.


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Les semestriels sont un peu décevants, mais le dividende est solide. Le groupe prévoit de proposer le versement d’un dividende de 0,60 euro par action pour 2016. Le rendement est attractif.

Les résultats semestriels sont accueillis très fraîchement ce matin à la Bourse de Paris, avec un titre en repli de 2,5% à 14 euros. Le groupe de télécommunications a annoncé mardi avoir quasiment triplé (+188,3%) son bénéfice net au premier semestre, à 3,17 milliards d’euros, grâce principalement à la vente de l’opérateur britannique EE.

Sur le fond, les résultats n’ont rien de très encourageants. Sur les six premiers mois de l’année, l’opérateur a dégagé un chiffre d’affaires en hausse de 2,7% (+0,3% en données comparables) par rapport à la même période en 2015, malgré un recul de 1,2%, à 9,38 milliards d’euros, de ses ventes en France.

L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) est progression sur le semestre de 2,1%, mais il recule de 0,6% en données comparables, à 5,91 milliards d’euros. Orange confirme pour l’exercice 2016, consistant à parvenir à un excédent brut d’exploitation retraité supérieur à celui réalisé en 2015, à base comparable.


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Bernard Arnault, le PDG de LVMH, cède très rarement ses marques. Pourtant, le groupe de luxe a annoncé lundi 25 juillet la vente de la griffe américaine Donna Karan et de sa petite sœur DKNY au groupe américain G-III Apparel. Ce dernier détient notamment Andrew Marc, les maillots de bain Vilebrequin ainsi que de nombreuses licences comme Calvin Klein, Tommy Hilfiger, Karl Lagerfeld ou Ivanka Trump – dont on parle beaucoup plus depuis quelques semaines, puisqu’elle est la fille du candidat républicain à l’élection présidentielle américaine. La transaction, qui sera bouclée en fin d’année 2016 ou au début de 2017, valorise Donna Karan International à 650 millions de dollars (592 millions d’euros).

Cette cession intervient un an après le départ de Donna Karan de la maison qu’elle avait fondée en 1984. Cette créatrice de mode, souvent mannequin de ses collections, avait dépoussiéré la garde-robe des femmes d’affaires américaines en leur proposant des vêtements élégants, sobres et faciles à porter. Dans les années 1980, elle avait imposé le noir et remis les robes au goût du jour. Donna Karan s’était imposée dans le petit milieu new-yorkais, tout comme Calvin Klein ou Ralph Lauren, en créant elle aussi sa propre marque globale. Ses clientes, parmi lesquelles Michelle Obama et Hilary Clinton, appréciaient le fait qu’enfin une femme leur dessine leurs robes ou leurs pantalons chics.

Dans les années 1980, Donna Karan avait dépoussiéré la garde-robe des femmes d’affaires américaines en leur proposant des vêtements élégants, sobres et faciles à porter

Ses relations avec le groupe LVMH s’étaient plutôt dégradées l’an dernier. Alors âgée de 66 ans, la créatrice avait souhaité prendre du champ pour se consacrer à ses centres de bien-être et de produits artisanaux Urban Zen, ainsi qu’à sa fondation.

Somme non négligeable

LVMH, qui avait investi 243 millions de dollars dans cette marque américaine en 2001, avait alors totalement modifié sa stratégie en se focalisant sur DKNY, (...)

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L'équipementier suédois en télécommunications Ericsson, engagé dans une course contre-la-montre pour endiguer l'effondrement de ses résultats et de sa capitalisation boursière, a annoncé lundi le départ avec effet immédiat de son directeur général, Hans Vestberg.

"Dans la conjoncture actuelle, et au moment où l'entreprise accélère la mise en oeuvre de sa stratégie, le conseil d'administration a décidé que le temps était venu de changer de dirigeant pour conduire la prochaine étape du développement d'Ericsson", a expliqué Leif Johansson dans un communiqué.

Le directeur financier, Jan Frykhammar, va assurer l'intérim.

Pionnier de la téléphonie mobile, Ericsson bataille depuis le début des années 2000 pour maintenir son rang sur le marché des réseaux face à ses concurrents Nokia, Siemens ou Alcatel-Lucent.

Sous la férule de Hans Vestberg, il a massivement investi et recruté à tour de bras entre 2010 et 2015 cependant que s'érodaient revenus et bénéfices. Le cours de l'action Ericsson B à la Bourse de Stockholm a perdu 23% depuis le début de l'année.

L'industriel peine aujourd'hui à rebondir sur des marchés arrivés à maturité et fortement concurrentiels comme en Europe et en Amérique du Nord, à faible croissance économique comme en Amérique du sud et en Russie, ou à l'arrêt comme en Chine.

Ses bénéfices et son chiffre d'affaires ont chuté de 26% et 11% respectivement au deuxième trimestre 2016 par rapport au trimestre correspondant de 2015, et Ericsson a décidé de doubler ses objectifs de réduction des coûts avec à la clé des milliers de suppressions d'emploi.


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