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Brexit, Macron, 2017, loi el Khomri, sécurité et menaces terroristes, impôts..., François Hollande est attendu sur tous les fronts jeudi lors de la traditionnelle interview du 14 juillet, la dernière de son quinquennat.
Après avoir présidé le défilé militaire sur les Champs-Elysées, le chef de l'Etat répondra pendant quarante-cinq minutes, sur France 2 et TF1, aux questions des journalistes David Pujadas et Gilles Bouleau, depuis la Salle des portraits de l'Elysée.
Attendu sur 2017, les accusations, à gauche, de "trahison" et les ambitions de son ministre de l'économie, Emmanuel Macron, François Hollande n'en sera pas moins confronté à des enjeux internationaux brûlants. Notamment la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. L'installation anticipée de Theresa May au 10, Downing street peut laisser entrevoir une accélération du calendrier de sortie du Royaume-Uni, et rend donc plus urgentes encore les propositions d'évolution de l'Union
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L'annonce d'une réduction de la cadence de production de l'A380 à un exemplaire par mois sonne comme un revers pour Airbus, après un énorme investissement dans ce navire amiral qui a marqué l'histoire de l'aéronautique.
Au terme d'une journée riche en commandes sur le segment du moyen-courrier au salon de Farnborough, Airbus a diffusé mardi soir un communiqué annonçant la baisse du rythme de production de son A380 à un exemplaire par mois à partir de 2018, contre 27 en 2015.
L'objectif est d'être "en ligne avec les prises de commande actuelles", a-t-il précisé. Jusqu'ici, le Super Jumbo était produit à un rythme d'au moins deux appareils par mois.
L'avionneur a ainsi confirmé une information de LaTribune.fr, qui précise que cette décision lui permet de gagner du temps pour trancher sur l?avenir de l'appareil, entre une version améliorée avec de nouveaux moteurs ou l'arrêt du programme.
Cette annonce intervient alors qu'Airbus venait tout juste d'atteindre l?équilibre d'exploitation sur l'A380 l?an dernier, après des années dans le rouge. Au total, le programme A380, entré en service en 2007, a coûté entre 18 et 20 milliards de dollars à l'avionneur européen.
"Le programme ne s'en remettra pas. La cadence (de production) est sérieusement non rentable, en conséquence il disparaîtra dans quelques années", a déclaré l'expert aéronautique américain Richard Aboulafia, de Teal Group, cité par Bloomberg.
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Le rééquilibrage du marché pétrolier est enclenché, mais il ne se fera pas sans accrocs: même si le monde devrait consommer plus d'or noir que prévu en 2016, la persistance de stocks élevés pourrait menacer la récente stabilité des prix, a estimé mercredi l'Agence internationale de l'énergie.
La demande mondiale d'or noir devrait croître de 1,4 million de barils par jour (mbj) cette année pour atteindre 96,1 mbj, soutenue notamment par une Europe plus gourmande au second semestre, a détaillé dans son rapport mensuel sur le pétrole l'AIE, qui tablait jusque là sur une hausse de 1,3 mbj.
En 2017, la consommation est anticipée en hausse de 1,3 mbj à 97,4 mbj, tirée essentiellement par les pays non membres de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), en particulier la Chine et l'Inde.
"Depuis quelque temps maintenant, ce rapport souligne la grande tendance vers un retour du marché à l'équilibre. Les ajustements apportés à nos données ce mois-ci suggèrent que peu de choses ont changé: le marché connaît une transformation extraordinaire d'un surplus majeur au premier trimestre 2016 à un quasi-équilibre en deuxième trimestre", a expliqué l'agence basée à Paris.
Mais ce ne sera pas forcément suffisant pour réduire les stocks pétroliers. L'AIE a prévenu que leur persistance à des niveaux élevés, en raison notamment d'un affaiblissement de la demande pour les produits raffinés, pourrait menacer la récente stabilité des prix, qui évoluent depuis quelques semaines entre 45 et 50 dollars le baril après le plancher de 27,10 dollars touché en janvier.
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De Lorient (Morbihan) à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais), le spectre d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE fait trembler les pêcheurs hauturiers, très dépendants des poissonneuses eaux britanniques.
Si le Brexit conduit à pêcher chacun chez soi "on peut revendre le bateau", lâche Xavier Perrotte, commandant en second du Souviens-toi, un chalutier de 23 mètres à quai vendredi à Cherbourg, à une grosse centaine de kilomètres des côtes anglaises. Le bateau, qui emploie huit personnes, réalise la moitié de ses prises dans les eaux britanniques, précise le marin.
Le Comité national des pêches explique avoir averti par courrier le Premier ministre Manuel Valls que "les régions Hauts-de-France, Normandie et Bretagne" seront "très fortement impactées" par la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, approuvée le 23 juin par référendum.
Tous les pêcheurs de la Manche ne sont certes pas concernés. Les bateaux de moins de 12 mètres sortent rarement des eaux françaises, sauf dans le détroit du Pas de Calais. Or, selon l'établissement public FranceAgriMer, ils représentent 80% de la flotte métropolitaine. Et les quelques pêcheurs côtiers interrogés par l'AFP à Cherbourg ne se sentent pas concernés par le Brexit.
Mais en tonnage pêché, le poids des hauturiers (bateaux de plus de 18 m) est loin d'être négligeable. A Cherbourg, la pêche hauturière représente les deux tiers (4.000 tonnes) des apports à la criée.
L'inquiétude est donc forte dans les ports où le poids de ces navires est particulièrement important, comme à Boulogne-sur-Mer, premier port de pêche français, avec des bateaux qui atteignent parfois 50 m de long.
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