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La Bourse de Paris a ouvert en légère baisse vendredi (-0,25%), le marché ne prenant pas de risques avant la publication d’indicateurs économiques, notamment en Grande-Bretagne, qui en diront plus sur l’impact économique du Brexit.
A 09H30, l’indice CAC 40 perdait 10,46% à 4.360 points. La veille, il avait terminé proche de l’équilibre (-0,08%). Le marché parisien reste poussif après avoir terminé la veille proche de l’équilibre (-0,08% à 4.376,25 points), peu surpris par la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de se donner du temps avant de mettre en place de nouvelles mesures de soutien à l’économie.
De son côté, Wall Street a légèrement baissé jeudi après plusieurs séances à des niveaux record. Le Dow Jones a perdu 0,42% et le Nasdaq 0,31%.
«Les indices européens devraient ouvrir en baisse ce matin dans le sillage de la clôture des indices américains et sous le coup du statu quo de la banque centrale européenne (BCE) hier et du manque de promesses dont avaient tant besoin les investisseurs», indique John Plassard, chez Mirabaud Securities.
La journée sera placée sous le signe de la publication des indices d’activité PMI pour le mois de juillet, attendus en début de séance pour l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne.
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La Bourse de Paris restait proche de l'équilibre (-0,02%) jeudi matin au lendemain d'un rebond, les investisseurs se montrant attentistes avant les conclusions d'une réunion de la Banque centrale européenne (BCE).
A 09H23 (07H23 GMT), l'indice CAC 40 perdait 1,08 point à 4.378,68 points. La veille, il avait progressé de 1,15%.
"Pour les investisseurs, le principal évènement marché du jour sera la réunion de la BCE avec une décision sur les taux à 13H45", estiment les analystes de Saxo Banque.
Le point d'orgue sera la conférence de presse du président de la BCE Mario Draghi dans la foulée de la réunion.
"A cette occasion, il est probable qu?il soit interrogé sur la santé des banques italiennes étant donné que les tests de résistance menés par l'institution vont être dévoilés d'ici peu", anticipe Saxo Banque, qui souligne par ailleurs que "le Brexit sera, sans surprise, l'autre sujet principal du jour".
L'institution monétaire de Francfort devrait réaffirmer sa détermination à agir davantage si nécessaire pour soutenir l'économie de la zone euro, sans aller plus loin faute de visibilité sur les conséquences du vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Les discussions entre l'UE et le Royaume-Uni vont d'ailleurs continuer de capter une partie de l'attention des investisseurs.
Après une première visite à la chancelière allemande Angela Merkel mercredi, la nouvelle Première ministre britannique Theresa May sera reçue par le président français François Hollande pour leur première rencontre depuis son arrivée au 10 Downing Street.
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"Mes quatre hectares de cacao sont partis. Mangés par les chenilles !", se lamente Maxime Brou, agriculteur à Ahondo, un village du centre de la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de la fève, où une chenille vorace a détruit plusieurs milliers d'hectares.
La chenille Achaea catocaloides Guenée, de son nom scientifique, est la "nouvelle menace pour la cacaoculture", selon des chercheurs du Centre national de recherche agronomique (CNRA) de Côte d'Ivoire.
En quelques semaines, 20.000 hectares de plantations ont été dévorés par la chenille, dans les villages et campements des départements de Tiassalé, Taabo et Djékanou (sud-est).
"Tout est parti du village de Léléblé", explique à l'AFP Kra Kouamé, directeur départemental de l'agriculture à Taabo où quelque 6.000 hectares de cacao sont touchés, un mois après l'apparition des premiers cas.
Les chenilles se propagent très rapidement, elles mangent les feuilles, les fleurs et les cherelles (jeunes pousses) de cacao de jour comme de nuit tout en déféquant, produisant un bruit angoissant qui peut perdurer des jours, traduisant la marche inexorable de ces chenilles.
A Ahondo, un village de 5.000 âmes situé à une centaine de kilomètres au nord d'Abidjan, dans le département de Taabo, au bout d'une piste poussiéreuse, toutes les plantations ont été attaquées. Les cacaoyers ont perdu leur feuillage touffu et verdoyant. Désormais, il ne reste plus que des arbustes sans feuilles, desséchés par le soleil, qui s'étendent à perte de vue.
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Le pari sur les services en ligne ("cloud") de Satya Nadella, le patron de Microsoft, continue de payer pour le groupe informatique américain, qui a terminé mieux que prévu son exercice décalé clos fin juin.
Selon des résultats publiés mardi, le bénéfice net annuel du géant des logiciels s'est envolé de 38% à 16,8 milliards de dollars.
Sur le seul quatrième trimestre, le groupe a dégagé un bénéfice net de 3,1 milliards, contre une perte d'ampleur similaire un an plus tôt où il avait souffert d'importantes charges liées à des restructurations et des dépréciations dans les activités de fabrication de smartphones rachetées à Nokia.
Et son bénéfice par action trimestriel a dépassé de 11 cents la prévision moyenne des analystes, à 69 cents.
Le chiffre d'affaires annuel a certes reculé, pour la première fois depuis l'exercice clos fin juin 2009, plombé notamment par la division de produits grand public qui souffre d'importantes pertes de revenus dans les téléphones (-71% rien qu'au quatrième trimestre) et de la crise du PC, même si Microsoft assure que ses ventes de licences Windows aux fabricants d'appareil se portent mieux que le marché des ordinateurs personnels.
Le chiffre d'affaires ressort au final en baisse de 9% à 85,3 milliards de dollars sur l'ensemble de l'exercice, et de 7% à 20,6 milliards de dollars au dernier trimestre.
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