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Ce mardi, la marque à la pomme a publié des résultats trimestriels confirmant "l'urgence" de trouver un nouveau relais de croissance. Le groupe se mobilise pour préparer l'après-iPhone - dans un contexte d'arrivée à maturité de nombreux grands marchés comme la Chine -, dont la baisse des ventes entraîne de fortes chutes des bénéfices et des revenus. Le groupe informatique américain a écoulé 40 millions d'unités de son appareil vedette sur les trois mois achevés fin juin, troisième trimestre de son exercice décalé. C'est 15% de moins qu'un an plus tôt, et le second trimestre d'affilée de recul.

Le prix moyen de vente a aussi baissé, un signe selon les analystes que les consommateurs privilégient les modèles moins haut de gamme de la marque à la pomme, comme le plus petit et moins cher iPhone SE dont le patron du groupe, Tim Cook, a d'ailleurs salué le "lancement très réussi" fin mars. Résultat : le bénéfice net trimestriel a plongé de 27%, mais demeure faramineux, à 7,8 milliards de dollars. Idem pour le chiffre d'affaires, qui baisse de 15% à 42,4 milliards.

Vers un changement radical ?

L'iPhone n'est pas le seul appareil en vue d'Apple à montrer des signes de faiblesse. Les ventes trimestrielles de la tablette iPad sont également en baisse de 9% sur un an à 9,95 millions d'unités, et celles des ordinateurs Mac de 11% à 4,25 millions. Pour Neil Saunders de la société de recherche Conlumino, ces baisses généralisées sont "caractéristiques d'une entreprise qui, tout en ayant toujours beaucoup de succès, a simplement perdu l'avantage qui persuadait autrefois les consommateurs de renouveler en permanence leurs appareils pour d'autres plus coûteux".


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La Commission européenne doit proposer mercredi d'infliger d'éventuelles amendes à Madrid et Lisbonne à cause de leur dérapage budgétaire, des sanctions qui seraient une première dans une Europe ébranlée par le Brexit.

Théoriquement, elles pourraient atteindre au maximum 0,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) de chacun de ces deux pays. Tout porte cependant à croire qu'une certaine clémence sera de mise de la part des 28 commissaires de l'UE qui doivent trancher la question.

Il y a moins de quinze jours, le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici -- chargé du dossier avec un des vice-présidents de la Commission, Valdis Dombrovkis -- avait plaidé pour des sanctions quasi-nulles.

"Je souhaite que nous soyons capables d'aller vers des sanctions zéro dès lors que l'Espagne et le Portugal nous donnent des bonnes garanties", avait intercédé l'ex-ministre français des Finances.

- Orthodoxie budgétaire ou flexibilité? -

L'exécutif européen est dans une situation délicate: d'un côté, il doit satisfaire les tenants de l'orthodoxie budgétaire, Allemagne et Pays-Bas en tête, et de l'autre, ne pas se mettre à dos les pays plaidant la flexibilité, représentés par l'Europe latine.


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La folie Pokémon a envahi la France. Depuis ce dimanche 24 juillet, sur Android et sur iPhone, l'application a déjà fait des millions d'adeptes, mais le plus étonnant c'est que Nintendo ne va pas en profiter. Les boursiers grognent et demandent des explications.

Nintendo a dérapé en bourse de près de 18% à Tokyo ce dimanche, après avoir indiqué que le jeu pour smartphones Pokémon Go, qui connaît un énorme succès dans le monde, n'aurait qu'un impact limité sur ses résultats.

Dans un communiqué, le groupe japonais a dit avoir déjà intégré les revenus anticipés de son Pokémon Go Plus - un accessoire porté au poignet et qui avertit de la présence de monstres à chasser dans les environs - et a ajouté qu'il ne prévoyait pas de modifier ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice. Grosse déception !

Nintendo a ajouté que sa filiale Pokémon Co recevait des royalties du concepteur du jeu, Niantic, mais que ces revenus seraient limités. Parce que Niantic est le véritable fabriquant du jeu et Niantic est aujourd'hui la filiale de Google spécialisée dans la réalité virtuelle.


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Les semestriels sont un peu décevants, mais le dividende est solide. Le groupe prévoit de proposer le versement d’un dividende de 0,60 euro par action pour 2016. Le rendement est attractif.

Les résultats semestriels sont accueillis très fraîchement ce matin à la Bourse de Paris, avec un titre en repli de 2,5% à 14 euros. Le groupe de télécommunications a annoncé mardi avoir quasiment triplé (+188,3%) son bénéfice net au premier semestre, à 3,17 milliards d’euros, grâce principalement à la vente de l’opérateur britannique EE.

Sur le fond, les résultats n’ont rien de très encourageants. Sur les six premiers mois de l’année, l’opérateur a dégagé un chiffre d’affaires en hausse de 2,7% (+0,3% en données comparables) par rapport à la même période en 2015, malgré un recul de 1,2%, à 9,38 milliards d’euros, de ses ventes en France.

L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) est progression sur le semestre de 2,1%, mais il recule de 0,6% en données comparables, à 5,91 milliards d’euros. Orange confirme pour l’exercice 2016, consistant à parvenir à un excédent brut d’exploitation retraité supérieur à celui réalisé en 2015, à base comparable.


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