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Bernard Arnault, le PDG de LVMH, cède très rarement ses marques. Pourtant, le groupe de luxe a annoncé lundi 25 juillet la vente de la griffe américaine Donna Karan et de sa petite sœur DKNY au groupe américain G-III Apparel. Ce dernier détient notamment Andrew Marc, les maillots de bain Vilebrequin ainsi que de nombreuses licences comme Calvin Klein, Tommy Hilfiger, Karl Lagerfeld ou Ivanka Trump – dont on parle beaucoup plus depuis quelques semaines, puisqu’elle est la fille du candidat républicain à l’élection présidentielle américaine. La transaction, qui sera bouclée en fin d’année 2016 ou au début de 2017, valorise Donna Karan International à 650 millions de dollars (592 millions d’euros).

Cette cession intervient un an après le départ de Donna Karan de la maison qu’elle avait fondée en 1984. Cette créatrice de mode, souvent mannequin de ses collections, avait dépoussiéré la garde-robe des femmes d’affaires américaines en leur proposant des vêtements élégants, sobres et faciles à porter. Dans les années 1980, elle avait imposé le noir et remis les robes au goût du jour. Donna Karan s’était imposée dans le petit milieu new-yorkais, tout comme Calvin Klein ou Ralph Lauren, en créant elle aussi sa propre marque globale. Ses clientes, parmi lesquelles Michelle Obama et Hilary Clinton, appréciaient le fait qu’enfin une femme leur dessine leurs robes ou leurs pantalons chics.

Dans les années 1980, Donna Karan avait dépoussiéré la garde-robe des femmes d’affaires américaines en leur proposant des vêtements élégants, sobres et faciles à porter

Ses relations avec le groupe LVMH s’étaient plutôt dégradées l’an dernier. Alors âgée de 66 ans, la créatrice avait souhaité prendre du champ pour se consacrer à ses centres de bien-être et de produits artisanaux Urban Zen, ainsi qu’à sa fondation.

Somme non négligeable

LVMH, qui avait investi 243 millions de dollars dans cette marque américaine en 2001, avait alors totalement modifié sa stratégie en se focalisant sur DKNY, (...)

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L'équipementier suédois en télécommunications Ericsson, engagé dans une course contre-la-montre pour endiguer l'effondrement de ses résultats et de sa capitalisation boursière, a annoncé lundi le départ avec effet immédiat de son directeur général, Hans Vestberg.

"Dans la conjoncture actuelle, et au moment où l'entreprise accélère la mise en oeuvre de sa stratégie, le conseil d'administration a décidé que le temps était venu de changer de dirigeant pour conduire la prochaine étape du développement d'Ericsson", a expliqué Leif Johansson dans un communiqué.

Le directeur financier, Jan Frykhammar, va assurer l'intérim.

Pionnier de la téléphonie mobile, Ericsson bataille depuis le début des années 2000 pour maintenir son rang sur le marché des réseaux face à ses concurrents Nokia, Siemens ou Alcatel-Lucent.

Sous la férule de Hans Vestberg, il a massivement investi et recruté à tour de bras entre 2010 et 2015 cependant que s'érodaient revenus et bénéfices. Le cours de l'action Ericsson B à la Bourse de Stockholm a perdu 23% depuis le début de l'année.

L'industriel peine aujourd'hui à rebondir sur des marchés arrivés à maturité et fortement concurrentiels comme en Europe et en Amérique du Nord, à faible croissance économique comme en Amérique du sud et en Russie, ou à l'arrêt comme en Chine.

Ses bénéfices et son chiffre d'affaires ont chuté de 26% et 11% respectivement au deuxième trimestre 2016 par rapport au trimestre correspondant de 2015, et Ericsson a décidé de doubler ses objectifs de réduction des coûts avec à la clé des milliers de suppressions d'emploi.


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La société française Pixium Vision a annoncé lundi avoir obtenu le marquage CE pour commercialiser dans l'Union européenne son implant de restauration partielle de la vue Iris II, ciblant les patients aveugles souffrant de dégénérescence rétinienne.

Disponible sur prescription médicale, Iris II fonctionne avec une caméra inspirée de l'oeil humain, qui capte les mouvements et qui les retranscrit grâce à un implant sur la rétine doté de 150 électrodes.

L'implant d'Iris II a par ailleurs été conçu pour être explantable (interchangeable), afin de permettre aux patients de pouvoir bénéficier d'un remplacement ou d'une version améliorée du dispositif dans le futur.

En février Pixium Vision avait annoncé une première implantation réussie d'Iris II lors d'un essai clinique au CHU de Nantes, sur un patient de 58 ans atteint de rétinite pigmentaire.

Jusqu'à 10 patients doivent être implantés dans le cadre de cette étude clinique dans plusieurs centres européens, avec un suivi sur 18 à 36 mois maximum.

La rétinite pigmentaire est "la cause la plus fréquente de cécité héréditaire, avec une prévalence d'environ 1,5 million de personnes dans le monde", dont 350.000 à 400.000 patients en Europe et aux Etats-Unis, rappelle Pixium Vision dans un communiqué.


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Aux manufactures Catry, on fabrique tissus et moquettes de la même façon depuis 1912, un siècle de tissage Wilton, une méthode traditionnelle. Le fondateur de l'entreprise s'appelle Alphonse Catry, une signature de la mode dans les années 20, certains motifs en vogue à l'époque sont d'ailleurs toujours réutilisés à la demande de designers. Puis dans les années 70, c'est son fils Gérard qui lui succède. La moquette décore alors du sol au plafond et les créations Catry s'affichent dans tous les magazines.

Des clients prestigieux

Un savoir-faire qui se transmet de père en fille, c'est aujourd'hui Caroline Catry qui est à la tête de l'entreprise. Les manufactures tissent aujourd'hui sur mesure pour des noms prestigieux : grands hôtels ou institutions. Le tapis de l'Académie française c'est Catry comme celui de l'Assemblée nationale. Et la relève se prépare : à 17 ans, Charles, l'arrière-arrière-petit-fils du fondateur s'intéresse à son tour au métier.

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