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"Il n'existe aucun secteur qui échappe désormais à la transformation digitale", souligne Frank Benedic, fondateur d'Idstrat et intervenant à ce programme d'entrainement à la direction qu'est AMP. Il décrit ainsi la technologie d'aujourd'hui faite de web collaboratif, robotisation, plateformes, intelligence artificielle... avec en face un client qui zappe, veut de l'immédiateté, du sur mesure, préfère la gratuité. On comprend ainsi qu'il ne suffit pas de nommer un Chief Digital Officer et se doter de nouveaux outils informatiques, mais d'engager l'entreprise dans un vrai bouleversement culturel.

Etre disrupteur

"Partis d'une feuille blanche, nous avons voulu nous positionner comme un disrupteur. Nous avons donc réinventé les processdes courtiers en assurance, cassé les usages, repensé l'expérience client ; ensuite seulement nous avons réfléchi à l'informatique", décrit Patrick Repetto (diplômé AMP 2013) qui, après 25 ans d'expérience dans les assurances, créait Izeho, grossiste en assurance.

 

Dans cet univers très réglementé, Izeho a associé à sa "révolution" les grandes compagnies d'assurance dont elle est le mandant, avec pour objectif d'apporter aux courtiers les moyens de faire mieux et plus vite.

Co-construction

Il a aussi embarqué dans ce mouvement ses fournisseurs et en particulier Francis Pallini, dont l'entreprise informatique Ecilia s'est spécialisée dans les projets innovants et l'intégration de logiciels pour le secteur de l'assurance.

"Nous avons de fait déporté notre service informatique chez Ecilia", informe Patrick Repetto.

Selon lui, la transformation digitale passe par la réinvention de partenariats, la co-construction de projets avec clients et

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Le travail des cadres mal encadré ? C'est l'une des conclusions d'une enquête réalisée à la demande du comité d'entreprise dans le cadre des négociations autour d'un forfait jours. Cette étude qualitative réalisée par le cabinet d'expertise Secafi, consultée par l'AFP, montre que le temps de travail hebdomadaire n'est "souvent pas mesuré", et sous-évalué par les cadres et agents de maîtrise, qui ont tendance à ne pas prendre en compte les tâches réalisées le soir ou le week-end. Elle met en garde contre "la pression individuelle intériorisée des individus vis-à-vis d'eux-mêmes", qui conduit à des excès.

Ce rapport doit faire l'objet de discussions jeudi entre les organisations syndicales et la direction. Il est basé sur 91 entretiens d'agents de maîtrise et cadres de la SNCF de neuf établissements français, réalisés entre le 11 et le 19 octobre.

Entre 50 et 65 heures par semaine

Certains salariés affirment ainsi travailler entre 50 et 65 heures par semaine, un investissement jugé "excessif" par le rapport. La part des personnels concernés n'est cependant pas précisée.

Pour SUD-Rail, hostile au principe même du forfait jours, ces résultats reflètent des "inquiétudes sur des temps de travail excessif, la surcharge de travail, la non déconnexion et les pressions subies." Soulignant les "proportions" des "dérives" constatées, la CGT s'est dite "particulièrement inquiète" si un accord sur le forfait jours était entériné.

Pour la CFDT, ces résultats prouvent qu'il existe des dysfonctionnements mais considère, au contraire, qu'ils peuvent être réglés dans le cadre des négociations en cours sur le forfait jours.

L'ancienne réglementation du personnel "non soumis à tableau de service", rendue caduque par la réforme ferroviaire, "c'est le forfait jours mais sans les outils de protection et de contrôle", souligne Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT. Le syndicat entend

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Tout un symbole. Alors que le nouveau président Obama paraphait, dans les premiers jours de son mandat, un texte de loi assouplissant les conditions dans lesquelles les salariés - et notamment les femmes - pouvaient porter plainte pour discrimination salariale, Donald Trump, qui vient de gagner la course à la Maison blanche contre la première femme investie par le parti démocrate, a prévu de demander au Congrès, dont la majorité semble lui être acquise, de démanteler l'Obamacare, la réforme de la santé initiée par Obama, et que ce dernier souhaitait ardemment voir passer à la postérité. A part l'Obamacare, Trump a déclaré son intention d'annuler « tous » les décrets présidentiels, afin de définitivement rayer Obama de l'histoire américaine, a-t-il déclaré...

Trump a dit beaucoup de choses pendant sa campagne

Mais Trump a dit beaucoup de choses, au cours d'une campagne pour le moins agitée, sur ses premiers pas en tant que président. Il veut ainsi rapidement sanctionner la Chine, puisqu'il considère qu'elle manipule sa monnaie pour rendre ses exportations plus compétitives, et lancer une renégociation de l'accord commercial qui lie les Etats-Unis, le Mexique et le Canada depuis 1994 (*). Enfin, toujours en matière d'échanges commerciaux, au lieu de demander au Congrès de ratifier l'accord de partenariat transpacifique (**), à l'image d'Obama, Trump signera, a-t-il déclaré, le retrait des Etats-Unis de cet accord.

Enfin, il souhaite détricoter toutes les restrictions mises en place par l'administration démocrate en ce qui concerne la production de gaz et de pétrole et relancer le projet Keystone, un oléoduc reliant les champs de pétrole canadiens aux raffineries texanes finalement abandonné en février 2015 à la suite d'un veto présidentiel. Sans oublier que le candidat Trump avait également juré de sortir de l'accord sur le climat scellé à Paris lors de la Cop21.

Vers un choc économique

Ses promesses de campagne, même

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Les patients auront désormais leur mot à dire dans le cadre de l'évaluation des médicaments et des dispositifs médicaux (appareils de mesure du taux de sucre dans le sang, implants divers...), a annoncé mardi 9 novembre la Haute autorité de santé (HAS). La participation des patients doit se faire par l'intermédiaire d'associations, précise la HAS, qui est chargée d'évaluer l'intérêt des médicaments et des dispositifs médicaux en vue de leur remboursement par l'Assurance maladie et de la fixation de leur prix par le Comité économique des produits de santé (Ceps).

Cette participation des usagers, à l'instar de ce qui se fait dans d'autres pays, permettra d'intégrer dans l'évaluation leur "savoir spécifique" (vécu de la maladie, des traitements...), note la HAS, qui a mis en ligne des guides à l'attention des associations de patients et d'usagers.

Les premières contributions prévues en décembre

L'expérimentation lancée par la HAS "concerne l'ensemble des médicaments et dispositifs médicaux (stimulateurs cardiaques, prothèses implantables, pompes à insuline,..., NDLR) pour lesquels une procédure" d'évaluation complète est planifiée, c'est-à-dire les nouveaux médicaments, ceux déjà pris en charge et qui obtiennent une nouvelle indication ou ceux que la HAS réévalue périodiquement.

A cela, s'ajoutent les dispositifs médicaux avec un nom de marque, "qui présentent un caractère innovant ou qui peuvent avoir un impact sur les dépenses de santé".

A partir du 21 novembre, une liste des produits pour lesquels la contribution des associations est attendue sera publiée sur le site de la HAS ("sous réserve de l'accord des industriels concernés"). Une liste mise à jour chaque semaine. Les associations auront 30 jours pour faire parvenir leurs contributions qui seront transmises aux experts des commissions responsables des évaluations au sein de la HAS . Un premier bilan de cette expérimentation sera réalisé au

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