Par le

SpaceX a annoncé vendredi avoir programmé un tir d'un lanceur à la mi-décembre après l'incident rencontré il y a deux mois sur son pas de tir de Cap Canaveral. Dans un entretien accordé à CNBC, le propriétaire de SpaceX Elon Musk a également indiqué que les enquêteurs étaient parvenus à déterminer l'origine de l'incident qui s'est produit le 1er septembre. La présidente de SpaceX Gwynne Shotwell avait pourtant annoncé mi-septembre à l'occasion de la World Satellite Business Week à Paris que la société américaine reprendrait en novembre les lancements de fusées, .

"Nous tablons sur un retour en vol en novembre, ce qui signifie que nous sommes à l'arrêt pour trois mois", avait déclaré Gwynne Shotwell lors d'une table-ronde organisée à l'occasion du rendez-vous annuel de secteur des satellites et des lanceurs. "Nous lancerons depuis la côte Est depuis le pas de tir 39A à ce moment-là puis (le pas) de Vandenberg (en Californie, ndlr) sera disponible", avait-elle précisé.

L'explosion, imputable à une défaillance du système de ravitaillement, a détruit un satellite israélien de communication d'une valeur de 200 millions de dollars et cloué au sol la fusée Falcon 9 pour la deuxième fois en 14 mois. Pour autant, le carnet de commande de la société reste encore bien garni avec 70 missions programmées représentant plus de 10 milliards de dollars (9 milliards d'euros).

Deux échecs en 15 mois

Concurrent d'Ariane 5, le lanceur Falcon 9 avait explosé sur son pas de tir à Cap Canaveral en Floride (sud-est) le 1er septembre, lors du remplissage des réservoirs en vue d'un essai statique de mise à feu des moteurs avant un lancement prévu deux jours après. Dans un message posté sur le réseau social, Elon Musk avait évoqué la complexité inédite de cette anomalie en quatorze ans d'existence de SpaceX.

"Nous poursuivons l'enquête sur l'embrasement de Falcon 9 qui s'avère être la défaillance la plus(...) Lire la suite sur La Tribune.fr

 

Par le

Certains passagers du groupe Air France voyageront peut-être bientôt... en soute. Le groupe réfléchit à la possibilité d'installer ses clients en position allongée en classe économique, en installant des couchettes en soute ou au-dessus de la cabine. Et ce à bord des avions de sa future compagnie, dont la création a été annoncée jeudi 3 novembre, et dont le nom n'est pas encore connu.

"La possibilité d'installer des couchettes en soute ou au-dessus de la cabine pour les passagers en classe éco", évoquée dans la presse par Jean-Marc Janaillac, président d'Air France et PDG de sa maison-mère Air France-KLM, "illustre jusqu'où on peut aller dans ce laboratoire d'innovation" que constituera cette nouvelle compagnie, a indiqué vendredi une porte-parole du groupe.

Cette nouvelle compagnie, filiale d'Air France, devrait démarrer à l'été 2018 pour répondre à la concurrence des compagnies du Golfe sur son réseau long-courrier, notamment en Asie, en fonctionnant avec des coûts réduits et des services innovants pour pouvoir être compétitive.

"Au détriment" de l'activité cargo de la compagnie

Cette compagnie sera "un laboratoire de la capacité d'innovation du groupe sur le produit, le digital et la technologie, la restauration, le design des cabines, les services et parcours client ainsi que les méthodes de travail", a souligné Jean-Marc Janaillac devant la presse.

Selon Jacques Pierrejean, architecte d'intérieur spécialisé dans l'aménagement des cabines d'avions, des recherches ont déjà été menées, mais restent au stade expérimental. Le frein à l'installation de couchettes en soute est avant tout financier car il se "ferait au détriment" de l'activité cargo des compagnies, qui représente "un revenu additionnel important". Et cela réduirait en outre la capacité de transport de bagages, explique-t-il.

Il est également délicat d'installer des couchettes au-dessus (...) Lire la suite sur Francetv info

 

 

Par le

Paris (AFP) - Air France va développer une nouvelle compagnie aérienne pour s'adapter aux "situations d'hyper concurrence" face aux compagnies du Golfe, dans le cadre du projet stratégique qui doit être présenté jeudi par le PDG d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac, selon un communiqué du groupe.

Cette nouvelle compagnie, qui devrait démarrer à l'hiver 2017 sur le moyen-courrier et à l'été 2018 sur le long-courrier, vise à proposer des vols moins chers mais ne sera pas une low cost, assure le groupe, confirmant ainsi des informations divulguées mercredi par des sources proches du dossier.

Cette filiale sera positionnée "sur des lignes structurellement déficitaires ou fermées au cours des dernières années", selon le groupe aérien.

Jean-Marc Janaillac, qui a pris la tête du groupe Air France-KLM début juillet, et va en plus prendre la présidence d'Air France, présente ce jeudi matin, en Comité central d'entreprise puis devant la presse, son plan stratégique "Trust Together" (la confiance ensemble).

La nouvelle compagnie, "constituera la réponse du Groupe aux compagnies du Golfe qui se développent à bas coûts sur des marchés clés où Air France-KLM souhaite continuer à croître", précise le communiqué.

"Ce projet de reconquête est baptisé Boost", ajoute le groupe sans révéler le nom de la future compagnie qui "sera centrée sur les marchés hyper-compétitifs et permettra au Groupe d'être offensif en ouvrant de nouvelles lignes, en rouvrant des lignes fermées car non rentables et en conservant des lignes menacées".

"Elle proposera à ses clients des destinations business et loisirs, avec des standards comparables à ceux d?Air France en termes de qualité de produit et de professionnalisme des équipes", ajoute le communiqué parlant d'un "laboratoire de la capacité d'innovation du Groupe".


Lire la suite : Air France-KLM part à la reconquête avec une nouvelle compagnie


Par le

Une croissance extraordinaire du chiffre d'affaires et du nombre d'utilisateurs, des bénéfices à donner le tournis, et, malgré tout, une sanction en Bourse. Tel est le paradoxe de Facebook. Le réseau social dirigé par Mark Zuckerberg a perdu 7% dans les échanges électroniques post-clôture à Wall Street, après la publication de ses excellents résultats financiers du troisième trimestre, que même les analystes n'espéraient pas aussi bons.

80 millions de nouveaux amis en seulement 3 mois

Voyez plutôt : lors du trimestre qui vient de s'achever, Facebook a enregistré un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros, soit une augmentation de 9% par rapport au trimestre précédent et de 56% sur un an. Son bénéfice net s'est lui aussi envolé de 166%, à 2,4 milliards de dollars, tandis que son audience est passée de 1,71 à 1,79 milliard d'utilisateurs, ce qui veut dire que le réseau social a recruté pas moins de 80 millions (!) de nouveaux « amis » en trois mois. Autre signal positif, leur intérêt ne semble pas faiblir : 66% (soit 1,18 milliard d'individus) continuent de se connecter quotidiennement, un taux identique aux trimestres précédents.

Ces excellents résultats, supérieurs aux attentes des analystes les plus optimistes, indiquent que le succès de services concurrents comme Snapchat, préféré par la génération des Millennials, ne menace pas l'hégémonie du géant de Menlo Park, qui ne joue clairement pas dans la même cour. Les revenus publicitaires, qui représentent le cœur de son modèle économique (98% du chiffre d'affaires), ont eux aussi progressé de manière spectaculaire : +59% sur un an, à 6,82 milliard d'euros.

Facebook sait mieux que quiconque profiter de la mutation des usages. Ses revenus sur mobile représentent 84% des revenus publicitaires globaux, contre 78% trois mois plus tôt. Le réseau social est donc totalement en phase avec le basculement du PC vers les supports mobiles en ce qui concerne la consultation de sites sur

(...) Lire la suite sur La Tribune.fr