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Le taux de chômage a reculé en Espagne au 3e trimestre, à 18,9 % de la population active, passant pour la première fois depuis six ans sous 20 %, a annoncé jeudi 27 octobre l’Institut national de la statistique (INE).

Le taux de chômage n’était pas tombé sous 20 % depuis le troisième trimestre 2010. Après cette date, il avait grimpé jusqu’à frôler 27 % début 2013, avant de commencer à refluer.

Le taux au troisième trimestre a enregistré un recul de 1,09 point par rapport au trimestre précédent, et de 2,27 points en un an. Le nombre de chômeurs a baissé de 5,5 % par rapport au 2e trimestre, soit 253 900 personnes en moins.

En un an, la baisse est de 10,9 %, ce qui représente 530 000 chômeurs en moins. Cette baisse est symbolique, 4,3 millions d’Espagnols restent au chômage, dont le taux reste bien supérieur à la moyenne de la zone euro (10,1 % selon Eurostat).

Une hausse d’activité liée au tourisme

Cette baisse du chômage est principalement due au secteur des services, qui a profité d’une saison touristique exceptionnelle, avec la plus forte hausse du niveau d’activité depuis quinze ans. Le nombre de personnes occupées a grimpé de 178 700 dans le secteur, de 34 200 dans l’industrie et de 29 900 dans la construction.

Le nombre de touristes visitant l’Espagne a bondi de 10 % les huit premiers mois de l’année, grâce au report de vacanciers fuyant les destinations méditerranéennes frappées par des attentats comme la Turquie.

Les plus fortes hausses du nombre de personnes occupées s’observent d’ailleurs dans les régions où l’afflux touristique a été le plus fort, comme la Catalogne (+ 42 700 personnes) et les îles Baléares (+ 25 400).

 

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Stop au CETA. Le traité n'était pas vraiment à l'ordre du jour du Parlement européen, mais le veto wallon au CETA s'est imposé dans l'hémicycle de l'extrême gauche à l'extrême droite, à commencer par Marine Le Pen, la patronne du FN. Opposant historique au traité de libre-échange, l'irréductible militant écologiste José Bové dénonce l'absence de transparence de ces négociations.

Validé par 27 États sur 28

Nivellement vers le bas des normes sociales et environnementales, pleins pouvoirs aux multinationales, le libre-échange n'a plus la cote dans la société civile. C'est pourquoi certains députés européens socialistes n'hésitent plus à marquer leur opposition, comme la Portugaise Ana Gomes. Pour une majorité de députés, l'échec d'un tel accord ne constituerait pas une victoire, d'autant que 27 pays de l'UE sur 28 ont déjà dit oui au CETA.

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Paris (AFP) - Airbus a annoncé mercredi un nouvel objectif de livraisons pour 2016 de plus de 670 avions, soit 20 de plus que prévu, pour atteindre ses objectifs financiers annuels et affiché un bénéfice net en recul de 4,5% sur les neuf premiers mois.

Les livraisons de l'avionneur ont été fortement ralenties depuis le début de l'année en raison de problèmes rencontrés avec la motorisation Pratt et Whitney de ses A320Neo et de difficultés avec la chaîne d'approvisionnement des A350.

"Notre objectif est de livrer plus de 670 avions" en 2016, a déclaré lors d'une conférence de presse téléphonique Harald Wilhem, directeur financier du groupe, précisant que 462 avions commerciaux ont été livrés au cours des neuf premiers mois (contre 446 pendant la même période en 2015).

"Pour les derniers mois de l'année, nous restons totalement concentrés sur les livraisons pour atteindre nos objectifs de bénéfice et de trésorerie", a indiqué le PDG d'Airbus Group Tom Enders, cité dans le communiqué du groupe.

Sur le plan financier, le bénéfice net du groupe s'élève sur neuf mois à 1,81 milliard d'euros, en baisse de 4,5% par rapport à 2015 (1,9 milliard) et l'avionneur maintient ses perspectives de bénéfices pour 2016.

Le chiffre d'affaires du groupe est stable à 42,7 milliards d'euros (43 milliards d'euros en 2015) et l'Ebit (bénéfice d'exploitation) s'est établi à 2,4 milliards d'euros contre 2,8 milliards pour la même période en 2015.


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Chef de file du développement économique, ayant vu son rôle renforcé depuis la loi NOTRe (nouvelle organisation du territoire de la République) de 2015, la Région vient de débloquer une enveloppe de 22 M€ pour 222 projets d'investissement portés par les entreprises d'Occitanie. Sur Montpellier et sa région figurent notamment la transmission de la société Sefiam (sous-traitant de l'armée de l'air) à la SAS Turgis et Gaillard Industrie en Lozère, ou encore la création d'un studio d'effets spéciaux, Les Fées Spéciales, à Montpellier.

 

« Nous réaffirmons, avec cette enveloppe exceptionnelle de 22 M€, notre rôle central
en matière de développement économique, affirme Carole Delga, présidente du Conseil régional. Nous sommes aux côtés des entreprises pour booster leur attractivité et permettre la création d'emplois sur tout notre territoire. »

La formation, fermement soutenue

Certains dispositifs sont spécifiquement ciblés : les couveuses et pépinières d'entreprises (558 000 €, pour onze d'entre elles) et les coopératives d'activités et d'emplois (380 000 €). De même, la Région soutiendra à hauteur de 1,5 M€ les entreprises et filières engagées dans la démarche de l'usine du futur, comme l'UIMM L-R, entre autres, l'annonçait récemment.

Le secteur agroalimentaire reçoit pour sa part 704 000 € pour la modernisation des outils de production ou l'aide au développement commercial (16 projets soutenus au total), tandis que plus de 100 000 € ont été fléchés sur les porteurs de projets et les sociétés de l'économie sociale et solidaire (ESS). Sur le volet formation, le dispositif "Croissance PME", qui vise la montée en compétence des salariés des TPE-PME, est crédité de 350 000 € (soit 825 bénéficiaires dans 25 entreprises), alors que huit sites de formation ont été choisis pour créer de nouvelles écoles du numérique, après une 1e salve dans le cadre d'un appel à projets national en 2015, pour un effort global de 1,4

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