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Les conflits militaires et politiques qui tiraillent la Libye depuis la chute de Mouammar Kadhafi l'empêchent d'exploiter pleinement ses énormes ressources pétrolières et poussent son économie au bord de l'effondrement.
En faisant tomber le dictateur en octobre 2011, les Libyens rêvaient d'un avenir meilleur.
Aujourd'hui, leurs attentes sont beaucoup plus modestes: "Vivre en sécurité, disposer de l'électricité, du carburant, d'un salaire et envoyer les enfants à l'école. Nous ne demandons pas plus", résume Mahmoud, un Tripolitain de 35 ans.
Chaque matin, de longues files d'attente se forment devant les banques, incapables fournir de l'argent liquide à leurs clients.
Parallèlement, les Libyens sont confrontés à une hausse des prix sans précédent, la Banque mondiale faisant état de "perte considérable du pouvoir d'achat" avec un bond des prix alimentaires de 31% au premier semestre de l'année.
Après 42 ans au pouvoir, le dictateur déchu a laissé derrière lui une infrastructure vétuste, une économie totalement dépendante du pétrole et une main d??uvre peu qualifiée.
Le pays, déserté par les compagnies étrangères, en paie aujourd'hui le prix et les conflits des dernières années n'ont rien arrangé.
"L'économie libyenne est en train de s'effondrer", s'alarmait récemment la Banque mondiale en dressant un tableau noir des principaux indicateurs du pays.
Au coeur du marasme: l'or noir, qui fournit au pays plus de 95% de ses revenus mais dont la production a été perturbée par les conflits armés qui déchirent le pays depuis trois ans.
Lire la suite : Libye: privée de son or noir, l'économie du pays s'effondre
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Inimaginable en France : des chefs d’entreprise de la High Tech brisent le silence et cassent leur tirelire pour barrer la route à Donald Trump.
Facebook, Google, PayPal, Spotify (leader mondial de streaming musical), Kleiner Perkins (fonds d’investissement)... Une grande partie des champions de la Silicon Valley ont depuis deux semaines changé d’attitude vis-à-vis des élections présidentielles.
Toutes ces entreprises et leurs richissimes fondateurs ont mobilisé leurs moyens techniques pour inviter les Américains à aller voter à la présidentielle. Facebook par exemple a passé des messages explicites pour aller voter. Parallèlement, les propriétaires de grosses entreprises du digital ont signé des chèques monstrueux pour faire la guerre à Donald Trump.
C’est spectaculaire et intéressant parce que c’est nouveau. Aux Etats-Unis, les entreprises participent financièrement aux campagnes électorales. Mais la Silicon Valley était restée, jusqu'à maintenant, très neutre. Les gens de Google, de Microsoft (Bill Gates), de Facebook votaient mais c’était leur problème personnel. Ils expliquaient que la politique ne pouvait pas changer grand-chose et que leur mission à eux était de changer le monde par leurs produits, leurs technologies.
Et cette année, depuis quinze jours, ils disent qu’il y a un danger pour l'Amérique et pour le monde si Donald Trump devenait président de la République.
Donc ils sortent de leur habituelle neutralité. D'un côté, ils font campagne pour que les Américains ne se démobilisent pas et aillent voter. De l’autre, ils paient à prix d’or des spots pour Hillary Clinton.
Autre point intéressant : les patrons de la Silicon Valley rejoignent ceux de Wall Street dans ce combat contre Trump, alors que Wall Street était plutôt républicain. Ils avaient boudé Obama. Cette fois-ci, ils se sont mobilisés pour Clinton.
L'opposition à Donald Trump ne vise pas forcément la politique qu'il pourrait (...)lire la suite sur Atlantico
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Le groupe Danone a vu son chiffre d'affaires reculer de 1,8% à 5,5 milliards d'euros au troisième trimestre, plombé par les taux de change et l'évolution du marché chinois, mais a confirmé mardi ses objectifs 2016.
Les effets de change traduisent l'impact défavorable de certaines devises, notamment le peso argentin, la livre sterling, le peso mexicain et le renminbi chinois. En organique, les ventes ont ainsi augmenté de 2,1%. Cette croissance reflète une baisse des volumes de -0,7% et une hausse en valeur de "2,8%.
La situation en Chine a également pesé sur les résultats du groupe dans le domaine des eaux et de la nutrition infantile, alors que "hors Chine la croissance des eaux est de 5%, portée par l'Indonésie, la Turquie et le Mexique", a expliqué la directrice financière Cécile Cabanis, lors d'une conférence téléphonique.
Les eaux restent "une catégorie morose", en Chine et des "inondations massives pendant l'été ont perturbé la distribution", du coup "les ventes de Mizone restent négatives ce trimestre" dans l'empire du milieu, a-t-elle ajouté.
La catégorie des eaux recule de 5,7% de juillet à septembre à 1,2 milliard d'euros.
En ce qui concerne la nutrition infantile, Danone a pâti d'un "changement de réglementation" sur le marché chinois, selon Mme Cabanis. La catégorie est en recul de 1,1% sur le trimestre à 1,2 milliard d'euros.
Les produits laitiers frais sont en recul de 1,1% au troisième trimestre à 2,6 milliards, tandis que la nutrition médicale est en croissance de 3,6% à à 414 millions.
Lire la suite : Danone confirme ses objectifs pour 2016 malgré un recul de l'activité trimestrielle
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Le tribunal sud-coréen chargé de la procédure de redressement de STX Offshore and Shipbuilding a déclaré mardi qu'il "cherch(ait) à vendre" en un seul bloc le groupe sud-coréen et sa filiale française à la santé florissante, les chantiers navals de Saint-Nazaire.
Le fleuron français est la seule unité profitable de STX Offshore & Shipbuilding, qui a demandé en mai son placement en redressement judiciaire.
Initialement, le groupe sud-coréen en difficulté avait fait part de son intention de vendre séparément STX France dans le cadre de son programme global de redressement mais le tribunal de commerce du district central de Séoul a fait connaître sa préférence pour une vente groupée.
"Le tribunal cherche à vendre STX Offshore en bloc avec STX France", a déclaré à l'AFP le juge Choi Ung-Young, qui fait office de porte-parole de cette instance judiciaire. Une décision à cet effet pourrait être annoncée "cette semaine", a-t-il ajouté.
Le tribunal convoquera ensuite le 11 novembre les banques créancières de STX Offshore et les autres parties intéressées pour qu'elles donnent leur feu vert à cette proposition de vente et au plan général de restructuration du groupe.
STX Offshore possède les deux tiers de STX France depuis 2008, le tiers restant étant aux mains de l'Etat français.
STX Offshore & Shipbuilding se débat depuis des années avec des pertes croissantes provoquées par une gestion défaillante et une demande globale en berne.
STX France, qui compte 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 sous-traitants, est lui en pleine forme. L'entreprise dispose d'un carnet de commandes très bien rempli, avec 14 paquebots de croisière à construire d'ici 2026 pour deux gros clients, l'italo-suisse MSC Croisières et l'américain Royal Caribbean.