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Appartements touristiques, voitures ou matériel de bricolage... ces locations entre particuliers génèrent pour certains des revenus qui peuvent s'avérer importants et que les députés ont décidé de taxer à partir d'une certaine somme. Par exemple, pour de la location de véhicules, des revenus supérieurs à 7 720 euros par an seront apparentés à un statut professionnel et seront taxés.

Une "stigmatisation" du partage

Pour certains acteurs du secteur de "l'économie du partage", cela se résume à une stigmatisation de ces pratiques. "Ce qui est gênant, c'est vraiment le cafouillage autour de la loi et les menaces régulières qui sont faites sur les gens qui partagent. C'est improductif" déclare ainsi Paulin Dementhon, fondateur du site Drivy. En ce qui concerne

les locations touristiques d'appartements, les propriétaires devront rester sous le plafond de 23 000 euros de revenu par an pour éviter de devoir payer des cotisations sociales.

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Morez (France) (AFP) - Menacée de fermeture depuis la fin de sa collaboration avec LVMH, l'entreprise LOGO, dernière grande manufacture de lunettes de France, risque de devenir le nouveau symbole du déclin de l'industrie lunetière française, née dans le Jura à la fin du 18e siècle.

Le long bâtiment blanc du lunetier LOGO s'étire à l'entrée de Morez, commune montagneuse du Haut-Jura où un maître cloutier nommé Pierre Hyacinthe Caseaux réalisa la première monture de lunettes françaises en fil de fer en 1796.

Derrière ces murs, des milliers de montures de lunettes sont découpées, des branches façonnées, de minuscules pièces poncées et polies à la main, et même des diamants sont sertis sur de très luxueuses montures.

"Dans l'usine, on a encore une diversité de savoir-faire qu'on ne retrouve pas chez d'autres lunetiers de la vallée qui ont souvent un bureau de design ici, mais confient la production à un fabricant en Chine", explique à l'AFP Damien Monier, DRH du lunetier jurassien créé en 1896.

"LOGO est la dernière manufacture qui fait encore des lunettes de A à Z", à l'exception de certaines pièces détachées produites en Indonésie, souligne le maire de Morez, Laurent Petit.

Depuis plus de vingt ans, l'innovante société jurassienne dessine, fabrique et commercialise dans le monde entier les lunettes des prestigieuses marques Fred et TAG Heuer, deux filiales du numéro un mondial du luxe LVMH.

Quelque 500.000 paires sortaient chaque année des ateliers du Groupe LOGO qui emploie 177 salariés en France, plus de 200 salariés dans une usine indonésienne et une trentaine aux Etats-Unis, à Hong-Kong ou encore en Italie.


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New York (AFP) - "Vous criez dans votre téléphone, vous nous l'envoyez et vous voyez si ça rapporte de l'argent": TuneCore offre une plateforme de distribution mondiale permettant aux musiciens de se passer de maisons de disque et, peut-être, de gagner quelques deniers.

La diffusion en flux --streaming-- a bouleversé l'industrie musicale à vitesse grand V mais pour beaucoup d'artistes en herbe, passer par un label semble encore être une étape obligée pour éclore.

C'est là qu'entre en scène TuneCore, site fondé en 2005 à New York et qui permet aux musiciens de distribuer directement leurs créations auprès de plateformes d'écoute ou de téléchargement comme Spotify, iTunes et autres.

Après l'Australie, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon, l'Allemagne en avril et la France en octobre, le site compte poursuivre sa rapide expansion internationale dans le sillage de l'explosion de l'écoute à la demande.

"Nous finirons par aller en Inde et en Chine", assure à l'AFP Scott Ackerman, patron de TuneCore.

Le site, dont le siège est situé dans le quartier trendy Dumbo à Brooklyn, est sans détour: en échange d'un prix fixe annuel qui commence à 9,99 dollars pour un single, la plateforme le distribue à travers le monde entier aux sites commerciaux. Tous les revenus générés sont reversés à l'artiste.

Contrairement aux maisons de disques qui, elles, assurent entre autres la promotion de leurs artistes, TuneCore n'a pas de conditions pré-requises autres que des caractéristiques techniques basiques et des spécificités légales, comme le respect de la propriété intellectuelle.


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Paris (AFP) - La construction de logements neufs en France se porte de mieux en mieux en France, avec des mises en chantier qui s'étoffent mois après mois, grâce à des taux de crédit immobilier historiquement faibles et des aides publiques plus favorables.

Les mises en chantier de logements neufs ont continué à progresser de juillet à septembre, enregistrant une hausse de 7,4% à 82.400 unités par rapport à la même période un an plus tôt, a annoncé vendredi le ministère du Logement.

De leur côté, les permis de construire accordés pour des logements neufs ont bondi de 17,3% à 119.300 sur ces mêmes trois mois, comparé à un an auparavant, détaille un communiqué.

Sur la période de douze mois achevée fin septembre, les mises en chantier progressent de 8,1% pour s'élever à 367.000, contre 363.500 un mois plus tôt, tandis que les permis de construire s'étoffent à 432.300, contre 417.800 à fin août.

"Ces très bons résultats nous le confirment : la reprise du secteur de la construction est robuste et durable", a commenté dans un communiqué Emmanuelle Cosse, la ministre du Logement.

"C'est une excellente nouvelle pour le logement et pour l'emploi, qui nous encourage à poursuivre et à renforcer encore notre action au cours des prochains mois, comme je m'y suis engagée", a-t-elle ajouté.

La construction bénéficie depuis des mois de conditions d'emprunt exceptionnelles : les taux de crédit immobilier sont tombés à 1,41% en moyenne en septembre, permettant à un nombre croissant de ménages de boucler leur dossier de financement.

Le niveau des taux a ainsi été divisé par plus de quatre depuis le début des années 2000, selon l'observatoire Crédit Logement/CSA.


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