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Quand la ferme néerlandaise du village voisin a été attaquée, Marc Driessen scrutait avec effroi la fumée de l?incendie s?élever à l'horizon, debout devant des rangées de panneaux solaires récemment installés pour 600.000 euros.

"J?étais terrifié. Je pouvais voir AfricaJuice partir en fumée et nos contacts là-bas nous disaient que notre ferme serait très probablement la cible suivante. Je me suis dit, c?est fini!", se rappelle le directeur de Maranque, une ferme horticole néerlandaise isolée le long d?une longue route caillouteuse difficilement praticable, à une cinquantaine de kilomètres d?Adama, au sud d?Addis Abeba.

On est là au coeur de la région oromo qui s'est embrasée après le drame du festival oromo d?Ireecha, le 2 octobre. Une bousculade provoquée par des tirs de gaz lacrymogènes de la police a fait au moins 55 morts selon le bilan officiel - des centaines selon les opposants. Une des employées de Maranque figurait parmi les victimes.

Marc Driessen poursuit sa description. Rapidement, plusieurs centaines de manifestants brandissant bâtons, pierres et "quelques armes à feu" se massent devant les grilles de Maranque. Les employés qui tentent de s?interposer sont vite débordés. Le salut viendra des aînés du village, dépêchés sur place, telle la cavalerie, sur des mobylettes.

"On s?est mis en travers des manifestants et nous leur avons dit: "Maranque appartient au village, ne la brûlez pas! Cela ne changera pas le gouvernement. C?est nous que vous allez détruire plutôt que cette ferme". Et nos jeunes sont partis", raconte Shumi Telila, un des anciens du village d?Alaga Dore, dont plus de 800 habitants travaillent chez ce producteur de fleurs.

Dans les jours qui ont suivi le drame du festival d'Ireecha, des manifestants exaltés par près d?un an de contestation en région oromo s?en sont pris aux symboles de l?Etat éthiopien: bâtiments publics, entreprises étrangères, etc.


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Internet a été l'objet de l'une des plus vaste cyber-attaque de son histoire, vendredi, qui a perturbé le bon fonctionnement de nombreux sites, principalement aux Etats-Unis. Twitter, Spotify, Amazon ou eBay mais aussi Reddit, Airbnb, Netflix et les sites de plusieurs médias (CNN, New York Times, Boston Globe, Financial Times, The Guardian...) ont été pénalisés.

Aucun de ces sites n'était directement visé par les pirates. Ils s'en sont en réalité pris à la société Dyn, qui redirige les flux internet vers les hébergeurs et traduit en quelque sorte des noms de sites en adresse IP.

La première attaque, lancée à 11H10 GMT, a été suivie par plusieurs offensives successives à mesure que l'impact se déplaçait de la côte est des Etats-Unis vers l'ouest du pays. A 22H17 GMT, Dyn indiqué que l'incident était résolu. En pleine recrudescence de la cybercriminalité, cette attaque a alerté les autorités américaines. « Le département de la Sécurité intérieure (DHS) et le FBI ont été informés et enquêtent sur toutes les causes potentielles », a indiqué à l'AFP une porte-parole du DHS.

L'identité et l'origine géographique des auteurs demeuraient encore inconnues. Le site Wikileaks, qui a publié des milliers d'emails du directeur de campagne de la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton, a cru déceler dans cette attaque une marque de soutien à son fondateur Julian Assange, réfugié dans l'ambassade d'Equateur à Londres et dont l'accès à internet a été récemment coupé.
Déni de service

Quelle qu'en soit l'origine, l'attaque a mis en lumière les dangers posés par l'utilisation croissante des objets connectés, qui peuvent être utilisés à l'insu de leurs propriétaires pour bloquer l'accès à un site. La technique de déni de service distribué (DDoS) utilisée vendredi consiste ainsi à rendre un serveur indisponible en le surchargeant de requêtes. Elle est souvent menée à partir d'un réseau de machines zombies ("botnet"), elles-mêmes piratées

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Pour 2016, les dirigeants misent toujours sur une croissance du chiffre d’affaires de 4,5% en organique, mais ils reconnaissent qu’il faudra batailler ferme pour y parvenir. La faiblesse du rendement incite à réduire les positions.

Le cours de Bourse du géant mondial des verres ophtalmiques perdait près de 6% à la Bourse de Paris ce vendredi en fin de matinée. Sur les trois derniers mois, le titre perd désormais près de 15%.

Au cours du troisième trimestre, les ventes du groupe ont totalisé 1,72 milliard d’euros, en hausse de 6,4% ou 3,2% en organique, alors que les analystes du consensus FactSet escomptaient près de 1,74 milliard d’euros et une croissance organique de 5%.

Cette déception s’explique par la faiblesse des ventes en Amérique du Nord, avec un chiffre d’affaires en hausse de 1,3 % seulement. La société indique que l’activité ralentit depuis le début de 2016, et ceci après une année 2015 particulièrement dynamique.

Pour 2016, les dirigeants du leader mondial des verres optiques misent toujours sur une croissance du chiffre d’affaires hors effet de change supérieure à 8% (+7,8% sur les 9 premiers mois) et sur une croissance organique «autour de 4,5%» (+3,8% à fin septembre), mais ils reconnaissent qu’il faudra batailler ferme pour y parvenir.

«Au quatrième trimestre, expliquent-ils, Essilor va poursuivre et accentuer les nombreuses initiatives qui sont mises en place pour favoriser la croissance dans toutes les régions et dans toutes les activités du groupe. Ainsi, pour l’ensemble de l’exercice 2016, malgré une conjoncture défavorable dans certains grands pays, le groupe reste mobilisé pour obtenir des résultats aussi proches que possible de ses objectifs annuels».

Notre recommandation pour ESSILOR: ALLEGEZ LES POSITIONS

Dans notre dernière recommandation du 22 février nous avions proposé un achat sur repli à partir de 102 euros. Ce cours n’a pas été atteint. Le potentiel de hausse du titre nous paraît limité , notre objectif de cours de 128 euros (...) Lire la suite sur Figaro.fr

 

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Vous venez d'être recruté(e) en tant qu'assistant(e) RH dans une grande entreprise et votre rêve est de devenir DRH. Le fauteuil semble confortable et la moquette du bureau, situé au dernier étage de cette tour qui en compte 25, est décidément bien épaisse.

Et si une fois DRH, votre rêve tournait en fait au cauchemar ?

Être DRH aujourd'hui, c'est en effet accepter de se faire arracher sa chemise par un syndicaliste sous l'œil des caméras. (Air France, octobre 2015) ; gérer des conflits sociaux et gérer plusieurs types de risques.

Concrètement, que risque un DRH en 2016 ?

Votre patron s'est entouré heureusement des meilleurs spécialistes en droit social. Cela n'est pas forcément rassurant. En cas de contrôle, chacun tentera de s'exonérer probablement de toute responsabilité. Suffit-il de respecter les règles pour parvenir à se protéger ? C'est la question qui nous est apparue à travers la jurisprudence récente des services de l'URSSAF.

Nous prendrons ainsi ici l'exemple de l'attribution des tickets restaurant aux mandataires sociaux :

 

« Le mandataire social est une personne physique mandatée par l'employeur lorsque celui-ci est une personne morale : président de SA, de SAS par exemple. Il représente l'employeur dans tous les actes liés à la gestion de l'entreprise, dont il est responsable devant les actionnaires, les partenaires et la loi, et tout particulièrement dans le domaine de la gestion du personnel et du droit social (source : éditions Tissot). Le mandat social peut se cumuler sous certaines conditions avec un contrat de travail si le dirigeant a des fonctions techniques distinctes de son mandat social. »

La rémunération des dirigeants étant très spécifique et contrôlée, elle fait l'objet de toutes les attentions des DRH qui prennent mille précautions pour respecter les plafonds, règles d'attribution ou d'exclusion sur des éléments tels que l'épargne salariale,

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