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Le groupe PSA a annoncé lundi être entré en négociations exclusives pour acquérir le négociant d'automobiles français AramisAuto, l'un des éléments d'une offensive du constructeur dans le secteur des véhicules d'occasion.

"PSA et AramisAuto, leader de la vente en ligne de véhicules d'occasion, sont entrés en négociations exclusives en vue de conclure une alliance capitalistique et stratégique pour accélérer le développement des ventes en ligne de véhicules d'occasion et de services associés", selon un communiqué

Concrètement, au terme des négociations, PSA (marques Peugeot, Citroën et DS) aura racheté les 30% du capital d'AramisAuto actuellement détenus par des investisseurs, le solde étant actuellement détenu par les co-fondateurs du négociant, Guillaume Paoli et Nicolas Chartier.

Les fonds apportés par PSA, dont le montant n'a pas été communiqué, financeront une augmentation du capital d'AramisAuto, à l'issue de laquelle le groupe automobile détiendra une majorité des parts.

L'opération doit encore recevoir le feu vert des autorités européennes de la concurrence, mais devrait être bouclée d'ici à la fin de l'année, a précisé le directeur financier de l'entreprise, Jean-Baptiste de Chatillon.

"Cette alliance permettra au Groupe PSA de rentrer sur le marché de la vente en ligne de véhicules d'occasion aux côtés d'un leader et également de proposer aux clients d'AramisAuto ses offres de financement, d'assurance, de garantie et d'entretien" des véhicules d'occasion, selon le communiqué.


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Steaks végétaux, jus de baobab ou étiquette intelligente: les pionniers de la "foodtech" à la française débordent d'idées mais manquent souvent de capitaux.

Emmanuel Brehier fait toutefois partie des chanceux. Il a lancé la société "Ici et là" en 2014 avec Benoit Plisson, en sortant de l'Isara de Lyon qui forme des ingénieurs agronomes. Pour les financements, "jusqu'ici tout va bien" dit-il à l'AFP dans les allées du salon de l'agroalimentaire SIAL à Villepinte, près e Paris.

Leur idée: développer des alternatives à la viande à partir de légumineuses traditionnelles, lentilles, pois chiche, haricots.

"On a décidé de se faire connaître avant d'aller voir des financeurs", dit M. Bréhier. Lauréats d'un concours européen d'innovation alimentaire, puis du concours mondial d'innovation lancé par Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, qui leur a rapporté 110.000 euros, les "bouchers verts", le nom de leur marque, ont ensuite bénéficié d'un prêt d'honneur de 70.000 euros à taux zéro auprès d'Initiative France.

Du coup, lorsqu'ils ont frappé à la porte des banques, leurs steaks de lentilles ont été fort bien reçus et financés car déjà adoubés par le milieu. Mais pour beaucoup de jeunes pousses françaises, l'aventure s'arrête là, faute de capitaux et de capital-risqueurs dans le secteur.

Aux Etats-Unis, la foodtech (entreprises agroalimentaires développant des technologies innovantes) "lève facilement 100.000 dollars sur le marché", note Christophe Breuillet, directeur d'Accelerize, un accélérateur du pôle de compétitivité Vitagora qui cherche à faire parrainer des start-up prometteuses ou des PME confirmées par de gros groupes agroalimentaires.

Selon lui, "en France, beaucoup de très bonnes idées finissent mal, les start-up n'arrivent pas à développer leur chiffre d'affaires faute de capitaux et de ce que les Américains appellent le mindset", un état d'esprit bienveillant envers ces initiatives.


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Elle dure depuis des mois, la crise du lait. Manifestations, lisier répandu devant les préfectures, pneus brûlés... Août 2016 : les producteurs laitiers se mobilisent en masse dans un

bras de fer contre le groupe Lactalis. "Envoyé spécial" vous raconte celui, perdu d'avance, de Régis, éleveur laitier en Maine-et-Loire.

Pour les éleveurs, des traites et des dettes

Les raisons de la colère : les cours intenables imposés par le numéro un mondial du lait. Le géant Lactalis assure 20% de la collecte en France, et il en profite pour dicter ses règles.

Quand les paysans travaillent jusqu'à 70 heures par semaine pour récolter... des dettes.

Un reportage d'Yvan Martinet, Jean-Marc Nouk Nouk, Pauline Juvigny et Mathieu Goasguen, diffusé dans "Envoyé spécial" le 13 octobre 2016.

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"Envoyé spécial" nouvelle formule a décidé de suivre la campagne présidentielle de 2017 en suivant les électeurs plutôt que les candidats. Le magazine nous emmène en immersion dans des endroits qui symbolisent les difficultés auxquelles nous sommes tous confrontés. Ce mois-ci, direction Pôle emploi où, de l'autre côté du guichet aussi, on recherche des emplois... désespérément.

Trois conseillers à Pôle emploi racontent leur quotidien

C'est l'histoire d'une petite ville du Pas-de-Calais, en bord de mer. Et de quelques-uns de ses habitants, qui travaillent à Pôle emploi. Comment supporter le sentiment d'impuissance quand on ne trouve pas de solution pour un chômeur ? Comment faire pour laisser ses propres soucis à la porte, redonner confiance à ses interlocuteurs, rester optimiste ? Comment, tout simplement, empêcher les gens de couler ? Arnaud, Nicolas et Fabienne sont conseillers à Pôle emploi à Boulogne-sur-Mer, 14% de chômeurs. Pour la première fois, ils racontent leur quotidien.

Un reportage d'Anouk Burel, Frédéric Bazille et Isabelle Tartakovsky, diffusé dans

"Envoyé spécial" le13 octobre 2016.

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