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Tandis que la discussion de la proposition de loi (PPL) Grandguillaume arrive en séance plénière au Sénat le 2 novembre, le lobby des plateformes du VTC actionne tous les leviers possibles pour discréditer ce texte et propager des arguments qui relèvent de la désinformation ou de la plus grande mauvaise foi.

Dirigeant d'une société de statistiques et d'analyse économique (Facta) ayant réalisé une étude de plus de 100 pages sur la situation des taxis et VTC dans les grandes métropoles à la demande de syndicats du taxi et des ex-limousines (aujourd'hui sous statut VTC), je suis habitué depuis plusieurs mois à constater l'agressivité hors normes de ces acteurs et de leurs séides.

Bien qu'il n'existe à ma connaissance aucune autre étude de cette ampleur sur ce paradigme, à tout le moins en français, ils ont évidemment cherché à la discréditer au titre de son financement par le monde du taxi et, bien entendu, de l'épouvantail G7. Que ce soit clair : hormis le paiement contractuel de cette étude publiée en juin dernier, je n'ai, pas plus que Facta, aucun intérêt chez G7 ou quelque autre acteur du taxi ou du VTC que ce soit.

Je suis d'ailleurs surpris que les lecteurs de notre étude, qui auraient pu mieux l'analyser s'ils en avaient fait l'effort, aient manqué d'en utiliser des points ou conclusions qui sont loin de plaider pour tous les arguments de G7 ou des chauffeurs de taxis. En lieu et place, les plateformes VTC exhibent des études généralement indigentes ou des critiques peu sérieuses de la nôtre (voir par exemple notre commentaire ou réponse à ces attaques assez dérisoires). Et alors que les VTCistes pointent les commanditaires de l'étude Facta, les études précitées ont été le plus souvent financées et alimentées en données par Uber !

Hélas, sûrement par tropisme moderniste, parce que c'est la mode ou tout simplement parce qu'ils ont eu un jour une mauvaise expérience en taxi - une expérience j'en conviens largement partagée -, hommes

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Paris (AFP) - Voici les principales mesures du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2017, soumis mercredi au vote solennel de l'Assemblée après une première lecture la semaine dernière.

Ce dernier budget de la Sécu du quinquennat, qui promet la fin du célèbre "trou", devrait être adopté assez largement, malgré l'opposition des députés LR, UDI et du Front de gauche.

PRINCIPAUX CHIFFRES

- SECURITE SOCIALE : En 2017, le déficit du régime général (maladie, vieillesse, famille, accident du travail) et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV, qui verse les cotisations retraites des chômeurs et le minimum vieillesse) doit s'établir à -4,2 milliards d'euros (contre -7,1 en 2016), son plus bas niveau depuis 2001.

- REGIME GENERAL : Il doit se rapprocher de l'équilibre, à -400 millions d'euros (-3,4 mds en 2016)

Mais la situation diffère selon la branche: pour l'assurance maladie, le déficit sera réduit pour s'établir à -2,6 mds (contre -4,1 mds en 2016).

Plus de 4 mds d'euros d'économies à réaliser pour l'assurance maladie, malgré un milliard d'euros de revalorisations de revenus à verser aux médecins libéraux et dans la fonction publique hospitalière.

Pour respecter ces engagements, l'objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam), qui sert à contenir leur augmentation naturelle, a été relevé de 1,75% à 2,1%.

Deux autres branches seront excédentaires (1,6 milliard d'euros pour la branche vieillesse, 700 millions d'euros pour la branche accidents du travail/maladies professionnelles), la branche famille sera à l'équilibre.


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L'État français s'apprête

à vendre les aéroports de Nice et Lyon. Une opération qui devrait rapporter près de 1,7 milliard d'euros. Mais qu'en est-il pour les usagers ? "Il est trop tôt pour le dire (...) mais il devrait y avoir, normalement, plus d'investissement", assure Jean-Marc Vittori, éditorialiste au journal Les Échos. Or ces investissements devraient servir aux passagers.

"L'État est un pigeon"

Une analyse qu'est loin de partager Christophe Ramaux. "L'État est un pigeon en ce qu'il se prive d'une activité extrêmement rentable", fustige le membre des "économistes atterrés", pour qui il est peu vraisemblable que les actionnaires privés aillent "investir pour les beaux yeux des passagers. "La privatisation ne veut pas dire que les actionnaires vont pouvoir faire n’importe quoi", rétorque Jean-Marc Vittori.

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Cinq années de négociations auront été nécessaires pour trouver un terrain d'entente et parapher

le traité assouplissant les conditions commerciales entre le Canada et les pays de l'UE. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait fait pour l'occasion le déplacement à Bruxelles. "Ensemble, nous sommes arrivés à un accord historique qui protègera et fera progresser le bien-être économique et social de 543 millions de citoyens", a-t-il déclaré aux côtés de Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, représentants de l'UE.

La fin des droits de douane

Le traité vise à faire disparaître presque totalement les derniers droits de douane sur les importations et les exportations entre les deux parties. Une partie des produits AOC continueront cependant à bénéficier d'une protection, tout comme les éleveurs, qui garderont la main sur le marché européen avec un quota fixé pour les importations de viande canadienne.

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