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"Seule une quarantaine de liaisons (par autocar) fait l'objet d'une double desserte (...), ce qui représente 3,7% de l'offre libéralisée et 0,2% de l'offre conventionnée", indique le régulateur du rail et de la route, l'Arafer, dans le premier rapport annuel sur le marché du transport par autocar et les gares routières publié lundi.
Les régions organisent et subventionnent les lignes TER, par train ou autocar, et voient d'un mauvais œil les cars Macron, qui viendraient les concurrencer.
"Les deux réseaux sont donc de taille très différente, et leurs caractéristiques le sont également", a précisé le président de l'Arafer Bernard Roman, lors d'une conférence de presse.
Quant aux liaisons de moins de 100 kilomètres, régulées par l'Arafer, un peu plus de 200 ont été déclarées, dont environ 70% susceptibles de concurrencer une liaison conventionnée. L'Arafer en a autorisé 67, mais au final, seules 9 ont été ouvertes, pour moins de 1.500 passagers transportés.
Sur ces liaisons, les autocars Macron ont une "fréquence hebdomadaire beaucoup plus faible" que les autocars conventionnés, relève l'Arafer qui évoque un rapport de 1 à 6, près de trois fois moins de sièges par trajet et un temps de parcours significativement plus élevé.
L'Arafer, dans les mois à venir, compte s'intéresser aux gares routières. "Le problème se pose surtout, de mon point de vue, sur les terminus et départs de ces lignes, où il y a des concentrations d'autobus qui peuvent nécessiter une vraie réflexion sur les gares routières, réflexion qui n'a pas eu lieu depuis 1945", a commenté Bernard Roman.
Entre l'ouverture de ce marché, le 8 août 2015, et le 30 juin dernier, 3,4 millions de passagers ont voyagé dans des "cars Macron", sur plus de 1.000 liaisons, "dont près de 50% n'ont pas d'alternatives directes en transport collectif terrestre", relève encore l'Arafer.
Ce
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La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) et la Banque mondiale ont mené récemment une enquête auprès de 51.000 ménages dans 34 pays qui révèle que la transition post-communiste a permis d'augmenter le bien-être, les revenus et de réduire la pauvreté au niveau général mais que certaines inégalités persistent.
D'après l'étude menée par les deux institutions, "l'écart de bonheur" (happiness gap) entre les pays d'Europe occidentale et l'URSS et ses satellites aurait presque disparu, en raison principalement d'une relative bonne activité économique ces dernières années mais aussi d'une estimation en baisse des niveaux de satisfaction de vie dans des pays comme l'Italie ou l'Allemagne. Dans une interview au Financial Times, le chef économiste de la Berd Sergei Guriev indique également que "l'écart a persisté plus longtemps que prévu en raison de l'amplitude des réformes à mener et de l'impact disproportionné de la crise économique de 2008 sur l'Europe de l'Est." Par ailleurs, la durée de cette transition n'a pas permis de résorber toutes les inégalités.
Le rapport de la Berd indique que les revenus dans ces pays ont nettement augmenté depuis les années 90. Mais de larges inégalités sont visibles. Le journal financier américain rappelle que "seulement 44% des personnes qui vivent dans les pays de l'ex-bloc communiste ont vu leur revenu augmenter plus vite que les pays du G7. Pour 23% d'entre eux, la situation serait pire qu'en 1989." En Russie, seulement 20% de la population a vu ses revenus augmenter plus vite que le Produit intérieur brut (PIB).
Ces disparités peuvent en partie servir à comprendre pourquoi les anciennes républiques soviétiques ont assisté à des contrecoups contre des réformes, permettant ainsi le retour de systèmes autoritaires. Ce ressentiment s'est notamment diffusé dans des pays membres de l'UE comme la
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Capitole Angels et Melies Business Angels s'unissent pour donner naissance à Occitanie Angels. Cette association des business angels de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon fait suite à une convention signée en janvier dernier pour échanger des dossiers entre les deux réseaux.
"Le but est de fournir au nouvel écosystème régional (business angels, startups, collectivités) une approche cohérente et homogène qui s'inscrit dans les orientations stratégiques de France Angels", explique Alain Delecroix, président de Capitole Angels.
Sans fusionner, les deux réseaux vont associer leurs forces "tout en gardant les spécificités et le travail de proximité de chaque réseau", rappelle Gilles Roche, président de Melies Business Angels.
Cette année, des entreprises comme Yellow Scan, une entreprise du réseau languedocien, a bénéficié d'investissements de Capitole Angels. Actuellement, une autre entreprise montpelliéraine, Sensing Labs, réalise un tour de table de 400 000 euros sur l'ensemble de la région.
Forts de 180 investisseurs répartis à parité entre Toulouse et Montpellier, les deux associations ont investi 1,86 million d'euros en 2015 sur des sociétés en phase d'amorçage. Si les capitaux investis sont compris entre 100 000 euros et un million d'euros par société, les investissements des business angels varient de 5 000 euros à 40 000 euros.
"80 % sont des chefs d'entreprises. Les autres sont des cadres qui vivent l'entrepreneuriat par procuration, quelques entrepreneurs en pause et des retraités, précise Patrice Cazalas, du réseau Capitole Angels. Pendant longtemps, il s'agissait d'investisseurs importants, mais cela s'ouvre maintenant à des salariés qui investissent moins tout en ayant de fortes compétences dans leurs secteurs."
En dix ans, 62 entreprises ont été financées, pour près de 400 emplois créés. D'ici 2018, Occitanie Angels veut investir des sommes plus
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La loi qui durcit les conditions d’utilisation des tickets de restaurant est passée. Encore un effort et l'administration, dans un excès d’interventionnisme délirant, va réussir à les asphyxier...
Ce qui se passe discrètement aujourd’hui sur les tickets restaurant est une caricature du pur délire bureaucratique qui va s’avérer complètement inutile sauf à agacer et pénaliser quelques 5 millions de salariés modestes qui n’ont pas besoin d’une tracasserie supplémentaire!!!
Le ticket restaurant est une invention française qui a plus de 50 ans; c’est une invention qui s’est exportée dans le monde entier et particulièrement dans les pays pauvres. En France, plus de 5 millions de salariés du privé en profitent.
Le ticket restaurant est un titre de paiement distribué par les entreprises à leurs salariés et qui leur permet d’acheter ce qu'ils veulent, et particulièrement de quoi déjeuner, soit dans les restaurants, soit dans les magasins.
Le ticket restaurant marchait bien. Trop bien sans doute.
Ce ticket restaurant vaut en moyenne entre 15 et 18 euros. Pour le salarié, ce n'est pas rien puisqu’il reçoit un ticket par jour. La valeur de ce ticket restaurant a, en général, été négociée par les syndicats et le patron de l’entreprise. C’est considéré comme un défraiement.
Alors, puisque c’est considéré comme un défraiement, la valeur du ticket restaurant n’est pas assujettie aux charges sociales pour l’entreprise, ni à l’impôt sur le revenu. Ce n‘est pas fiscalement un avantage en nature, c’est une compensation de frais engagés pour restaurer la force de travail, si on veut utiliser le langage marxiste.
Devant le succès des tickets restaurant auprès des salaries et des chefs d’entreprise, l’administration n’a pas arrêté de s’en inquiéter. D’autant que dans la fonction publique, on se gargarise avec des primes de toutes sortes mais pas avec des (...)lire la suite sur Atlantico