Symantec se renforce dans la cybersécurité en rachetant Locklife

Economie

Dans un secteur de la cybersécurité toujours plus concurrentiel, la société américaine Symantec poursuit son repositionnement. Après avoir revendu en 2015 sa division de stockage de données, le groupe ayant bâti sa notoriété sur le logiciel antivirus Norton a annoncé, lundi 21 novembre, l’acquisition de LockLife.

Cette société est spécialisée dans la protection contre l’usurpation d’identité des particuliers, notamment lors de la souscription de crédits en ligne. Coût de l’opération : 2,3 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros). Plus tôt dans l’année, Symantec avait déjà racheté le concurrent de celle-ci, Blue Coat, davantage orienté vers les entreprises, pour 4,6 milliards de dollars.

Tout le secteur se redéfinit

Pour Symantec, il s’agit d’adapter son offre à la nature de plus en plus variée des menaces en ligne en élargissant son champ d’action de la seule « protection contre les logiciels malveillants vers la catégorie plus large de protection numérique des consommateurs », explique Greg Clark, le président-directeur général dans un communiqué. L’objectif est aussi de devenir moins dépendant du marché de l’ordinateur, dont l’érosion pèse sur ses résultats.

Les derniers chiffres, publiés en juillet par le cabinet Gartner, en attestent : s’il reste l’incontestable leader du marché, Symantec a vu son chiffre d’affaires s’effriter ces trois dernières années. Il atteint 3,4 milliards de dollars en 2015, en particulier sous l’effet du déclin (– 7 %) des solutions de protection des terminaux, son cœur de métier historique.

Symantec n’est pas le seul acteur du secteur à redéfinir ainsi sa stratégie. McAfee, l’un de ses concurrents directs – acquis par Intel pour 7,7 milliards de dollars en 2010 puis revendu en 2016 –, veut désormais s’affirmer comme le leader de la protection contre les attaques ciblées de type « ransomeware ». Il s’agit de logiciels malveillants qui, une fois introduits dans un ordinateur, chiffrent les données personnelles. Pour les déchiffrer, (...) Lire la suite sur lemonde.fr

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