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Apple pourrait devoir s’expliquer devant la justice après avoir admis brider volontairement certains de ses anciens modèles d’iPhone, a-t-on appris, mardi 26 décembre, auprès des autorités judiciaires.

La marque à la pomme est visée par huit plaintes distinctes déposées devant plusieurs juridictions fédérales par des utilisateurs s’estimant dupés. Apple a récemment reconnu que certaines mises à jour de son système d’exploitation avaient pour effet de ralentir le fonctionnement d’anciennes versions de son iPhone. La société affirme avoir recouru à cette solution pour éviter que les smartphones équipés de batteries usées s’éteignent inopinément.

Une « class action » ?

Plusieurs plaignants estiment que cette méthode les a peut-être conduits à se fourvoyer en tentant d’améliorer les performances de leur iPhone.

Toutes les plaintes, déposées dans les Etats de Californie, de l’Illinois et de New York, pourraient se transformer en procédures en nom collectif (class action) et aboutir au versement d’indemnités à des millions d’utilisateurs américains.

Selon le quotidien Haaretz, une juridiction israélienne a également été saisie d’une plainte similaire. Apple n’a pas répondu aux demandes de commentaires.


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Chronique. Il effraie les uns, excite les autres, alimente les fantasmes de tous ceux qui ne comprennent pas vraiment comment il fonctionne. En cette fin d’année 2017, le bitcoin, sulfureuse cryptomonnaie née en octobre 2008, est la star des marchés et la bête noire des régulateurs.

Entre janvier et décembre, son cours est passé de 800 euros pour un bitcoin à près de 17 000 euros, avant de violemment replonger vers les 10 000 euros. Cela ne fait guère de doute : la spéculation tourne à plein régime, à la hausse comme à la baisse. Une bulle financière s’est formée autour de l’e-devise. 

La mémoire courte
 

S’il n’y avait que ça ! Car des bulles, on en trouve aujourd’hui un peu partout. Sur le cours des actions américaines, d’abord. Cette année, les indices boursiers ont frôlé des sommets historiques, excessifs au regard de l’état de santé de l’économie des Etats-Unis. Sur les dettes publiques et privées, ensuite, dont le niveau record – on parle de 192 000 milliards d’euros au total, soit 324 % de la richesse mondiale – donne le vertige. Dans leur dernier rapport, le Fonds monétaire international (FMI) comme l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont tiré la sonnette d’alarme sur le sujet. Bulles, encore, sur l’immobilier parisien, mais aussi suédois, canadien, australien, chinois…

Avons-nous la mémoire courte ? Pourquoi, alors que l’économie mondiale va enfin mieux, jouons-nous de nouveau avec le feu ? N’avons-nous donc retenu aucune leçon de la crise de 2008, née de la bulle immobilière américaine ? Non. Nous n’avons rien appris. Preuve s’il en faut, les Etats-Unis de Donald Trump détricotent les régulations instaurées après le choc des subprimes pour freiner les excès de la finance. La zone euro, elle, renâcle à compléter les mécanismes de solidarité censés éviter que le pire ne se reproduise.

Rien n’a changé depuis 1637, lorsque les bulbes de tulipes firent l’objet d’une fièvre...

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Cela faisait des années que les boutiques se vidaient et que les clients vieillissaient. Célèbre pour ses sex-shops et ses catalogues de produits érotiques, le groupe allemand Beate Uhse a annoncé, vendredi 15 décembre, avoir déposé son bilan. « La fin d’une légende », a commenté le Spiegel. Une légende à l’édification de laquelle l’hebdomadaire avait lui-même contribué, en baptisant Beate Uhse, il y a près d’un demi-siècle, « la First Lady du sexe allemand ».

C’était en 1970. A l’époque, Beate Uhse avait 51 ans. Ancienne championne d’aviation, pilote dans la Luftwaffe pendant la seconde guerre mondiale, elle s’était lancée dans le commerce des choses du sexe en 1946. Jeune veuve et mère d’un petit garçon, elle avait commencé par éditer une petite brochure donnant des conseils pratiques sur la sexualité, en particulier sur la méthode de contraception naturelle Ogino, basée sur le calcul des cycles de fécondité et qu’elle avait apprise de sa mère, l’une des premières femmes médecins en Allemagne.

Succès immédiat
 

Le succès fut immédiat : en 1947, 32 000 exemplaires étaient déjà écoulés. Rapidement, Beate Uhse diversifia ses activités et se mit à vendre par correspondance, en plus de la brochure, des préservatifs et des lubrifiants.

Sa première boutique ouvrit en 1962, à Flensburg, dans le Schleswig-Holstein. A l’époque, on ne parlait pas encore de sex-shop. « Articles pour l’hygiène du couple », était-il pudiquement écrit sur la devanture…

Une entrepreneuse de choc, un contexte culturel propice (la libération sexuelle des années 1960-1970) et des conditions économiques idéales (la société de consommation des « trente glorieuses ») : tout était réuni pour une success story. Les boutiques ouvraient les unes après les autres. L’argent coulait à flots.

Cotée en Bourse

En 1972, Beate Uhse réalisait un vieux rêve en s’achetant son propre petit avion, un Cessna 172. En 1999, son entreprise,...


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Selon un décompte effectué par les services de la mission interministérielle, « au moins 400 villes s’engagent au 1er janvier », indique le préfet Stéphane Rouvé. Seules une trentaine de villes ont formellement fait le choix de renoncer à la réforme, et donc aux recettes budgétaires : Tourcoing (Nord), Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), Creil (Oise), Nevers, Laon, etc. Ces villes instituent une « zone bleue », où le stationnement est gratuit, mais limité dans le temps. D’autres communes, en particulier les stations balnéaires ou cités touristiques où les horodateurs ne fonctionnent que dans quelques rues en juillet et août, se laissent encore le temps.

Pour les villes qui basculent, la première étape a consisté à fixer, par délibération en conseil municipal, le montant du « forfait post-stationnement » (FPS), qui doit correspondre au nombre maximal d’heures de stationnement autorisées. Lyon détient la palme de la ville la plus chère, avec un forfait à 60 euros dans les quartiers centraux, suivie par Paris et Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) à 50 euros.

Des tarifications différentes selon les villes

Beaucoup de métropoles, Strasbourg, Bordeaux ou Grenoble, ont choisi 35 euros ; Saint-Etienne est à 40 euros. A rebours de la tendance nationale, Lille ou Marseille demeurent à 17 euros, Nice a choisi 16 euros et Castres (Tarn) semble être la ville la moins chère, avec un FPS à 10 euros. On note que Brest ou Blois ont aligné leur forfait sur le montant de l’amende infligée aux fraudeurs dans les transports.

Dans certains cas, la somme pourra être minorée si le paiement intervient dans les trois, quatre ou cinq jours après les faits. Les recours seront effectués auprès de la commune ou du délégataire de service public, le cas échéant.

Quelques villes en profitent pour modifier le périmètre du stationnement lui-même (Montrouge, Hauts-de-Seine) ou son prix (Valence). Enfin, le « stationnement gênant,...


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