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Le site Auféminin SA, détenu par le groupe Axel Springer SE, pourrait bientôt changer de main. TF1 a annoncé lundi 11 décembre avoir ouvert une discussion exclusive avec Axel Springer en vue d’un possible rachat de 78,43 % des parts détenues par ce dernier dans Auféminin.

Le site Aufeminin.com propose une offre éditoriale sur la mode, la beauté, ou encore le style de vie. Le groupe est coté en Bourse et valorisé actuellement à 250 millions d’euros. 

Axel Spinger, plus important groupe de presse allemand, et propriétaire des sites Seloger.com et Marmiton.org, avait pris possession du titre en 2007.


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Le ciel du golfe Persique devient décidément bruyant et encombré. Au-delà du succès de leurs compagnies aériennes, ce sont les avions de combat qui désormais obscurcissent l’horizon.

Le Qatar vient ainsi de confirmer la commande de 24 avions Eurofighter Typhoon au britannique BAE Systems, associé à Airbus et à l’italien Leonardo, pour un total de 6,7 milliards de dollars (5,7 milliards d’euros). Une paille pour cette petite enclave de 2,5 millions d’habitants, signataire, une semaine auparavant, d’un contrat de 12 Rafale supplémentaires auprès du français Dassault, qui lui avait déjà vendu 24 autres appareils en 2015. Un effort modeste comparé aux 72 chasseurs américains F-15 de Boeing également achetés cette année. 

A ce rythme, l’émirat devrait rapidement posséder sur son territoire plus d’avions de combat que la France (196). Rappelons que l’Arabie saoudite, avec ses 30 millions d’habitants, possède déjà plus de 400 avions militaires.

375 milliards de dollars de chiffre d’affaires

Voilà au moins des pays qui utilisent une bonne partie de leur fortune pour soutenir l’industrie occidentale de l’armement. Et elle les en remercie. En 2016, les cent premières firmes du secteur ont enregistré à elles seules près de 375 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en hausse de 2 %, selon les résultats publiés par le Stockholm Peace Research Institute (Sipri). Depuis trente ans, l’institut publie chaque année des données complètes sur le commerce des armes dans le monde.

La première évidence, est le poids considérable des Etats-Unis. Le pays place 7 entreprises dans les 10 premières, le trio de tête étant constitué de Lockheed Martin, champion toutes catégories, suivi de Boeing et Raytheon. Au total, les américains représentent à eux seuls près de 60 % des ventes d’armes du top 100 mondial.

Vient ensuite l’Europe, largement dominée par la Grande-Bretagne, grâce à BAE Systems, le seul à être présent significativement...


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« Verdir la finance. » Le « Climate Finance Day », qui se tient à Paris ce 11 décembre, à la veille du « One Planet Summit », entend faire la promotion des différentes facettes de la finance verte, aux premiers rangs desquelles les « green bonds ». De quoi s’agit-il ? D’une émission obligataire, lancée par une collectivité locale, une entreprise… afin de financer un projet ou une activité contribuant à la transition énergétique.

Ces obligations vertes permettent à leurs émetteurs de « verdir » leur image, en démontrant leur engagement écologique, tout en diversifiant leurs sources de financement. De leur côté, les investisseurs-souscripteurs bénéficient des mêmes avantages et revenus qu’avec une obligation classique, tout en pouvant mettre en exergue leur stratégie d’investisseur responsable. 

Mais si le concept de « green bonds » peut potentiellement séduire les marchés, il n’en reste pas moins un domaine où tout reste à faire, ou presque.

  • Un cadre réglementaire encore flou

Comment définir précisément une obligation verte ? La question, simple en apparence, est capitale, tant ce type de produit financier a encore du mal à être standardisé.

Les « Green Bonds Principles », édictés par l’International Capital Market Association (ICMA), constituent un premier apport au corpus réglementaire attaché ce type d’obligations. Mais il ne s’agit que de lignes directrices.

La « Climate Bonds Initiative » va un peu plus loin et propose quant à elle une batterie de critères précis permettant d’attribuer le label « green bonds » à certains produits financiers. Selon cette organisation, les obligations estampillées « green bonds » représentent 221 milliards de dollars (188 milliards d’euros) au niveau mondial, en septembre 2017. Les obligations « alignées sur le climat », mais non labellisées (produits non étudiés ou label refusé) représentent 674 milliards de dollars supplémentaires (572 milliards d’euros) d’encours.

Si ces chiffres font de plus en plus office de référence lorsqu’il est question de « green bonds », les ONG environnementales regrettent qu’ils n’émanent pas des puissances publiques. Celles-ci n’ont en effet toujours pas arrêté leurs propres critères de définition, pas plus qu’elles n’ont esquissé de cadre réglementaire contraignant en la matière, laissant la porte ouverte à d’éventuelles opérations de « greenwashing » (ou « écoblanchiment »).


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Alors que l’extension de l’urbanisation atteint ses limites, la mobilisation des friches sera-t-elle la solution pour « construire plus, mieux et moins cher », selon les objectifs du plan logement de septembre 2017 ? « Une friche, c’est un terrain sans usage depuis au moins un an », précise Gilles Bouvelot, directeur général de l’Etablissement public foncier de l’Ile-de-France (Epfif). Cet organisme achète des terrains et les conserve jusqu’à ce qu’il trouve des acquéreurs prêts à en transformer les usages : construction de logements favorisant la mixité sociale et générationnelle ; implantation d’entreprises. Sur les terrains actuellement portés par l’Epfif, d’une valeur globale de 1,4 milliard d’euros, seuls 30 % sont des friches ainsi définies, tandis que 30 % sont encore en activité mais avec un potentiel foncier sous-exploité, et 20 % abritent de l’habitat pavillonnaire. Moins de 20 % sont des terrains nus.

Résidus d’opérations de restructuration immobilière

Si le nombre de friches évolue sans cesse au gré des reprises et abandons d’activités, leur potentiel va ­diminuant : « Il y a dix ans, deux tiers des opérations d’aménagement se faisaient sur des friches, contre un tiers aujourd’hui », constate Gilles Bouvelot. Car les grandes friches industrielles, datant de la période de désindustrialisation, sont déjà transformées – comme le site de Renault à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) – ou en voie de l’être. Entre 1982 et 2012, 4 300 hectares d’activités industrielles ont été recyclés vers d’autres occupations, selon l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Ile-de-France. Les 180 hectares de PSA à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) constituent une des dernières grandes friches de l’industrie lourde de la petite ­couronne à être recyclée, la dernière parcelle de 107 hectares ayant été vendue à l’Epfif le 30 novembre, pour y construire 2 500 logements dans la partie sud, autour des gares des lignes 16 et 17 du Grand ­Paris Express.

 

Aujourd’hui, les friches détenues par l’Epfif concernent essentiellement des résidus d’opérations de restructuration immobilière. Qu’il s’agisse de bâtiments publics (les hôpitaux de Saint-Vincent-de-Paul, à Paris 14e, ou celui de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), des bureaux comme ceux de la Caisse nationale d’assurance-maladie, à Paris 18e, ou encore des lycées régionaux ou des friches universitaires comme l’Ecole centrale de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), l’Ecole normale supérieure de Cachan (Val-de-Marne), l’Ecole nationale supérieure des télécoms, à Paris 13e. Auxquelles il faut ajouter les friches ferroviaires détenues et aménagées par SNCF Immo, qui sera, dans les dix ans à venir, un des premiers aménageurs sur la petite couronne.

« D’ici dix à quinze ans, quand les grands propriétaires fonciers auront fait leurs arbitrages stratégiques, ce sont les petits centres commerciaux en déshérence et leur parking étendu qui apporteront le foncier en deuxième couronne, une fois que les lignes de transport en commun seront prolongées », pronostique Gilles Bouvelot.


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