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Hors zone euro, payer par carte ou retirer des devises peut alourdir la facture des vacances.

Partir à l’autre bout du monde et régler ses achats avec sa carte bancaire : rien de plus naturel. Mais mieux vaut connaître la tarification de votre banque sur le bout des doigts pour éviter les mauvaises surprises. Aucun souci si vous voyagez dans la zone euro : les frais de votre carte bancaire sont les mêmes qu’en France. Les paiements par carte sont donc gratuits, tout comme les retraits (jusqu’à trois, quatre ou cinq par mois selon les banques).

La situation est très différente si vous sortez de la zone euro. A Londres, New York ou Singapour, les banques de réseaux facturent souvent 3 euros plus 2,80 % du montant pour un retrait d’espèces au distributeur et entre 1 euro et 2 euros plus 2,70 % du montant de la transaction pour un paiement. Ce qui fait très vite grimper la facture des vacances.

« Sans commission »

La solution ? Eviter les toutes petites opérations car elles sont pénalisées par les frais fixes. Une solution contre-intuitive dans certains pays, comme la Grande-Bretagne, où il est d’usage de régler par carte bancaire la moindre barre chocolatée à l’épicerie du coin de la rue. Les clients des banques en ligne, eux, sont mieux lotis : BforBank, Boursorama et Fortuneo facturent entre 1,95 % et 1,98 % par retrait ou paiement, sans imposer de minimum forfaitaire. MeilleureBanque.com calcule qu’un cadre réalisant 13 paiements de 77 euros chacun et 5 retraits de 200 euros règle en moyenne 70,57 euros dans les banques de réseaux. Mais il y a moins cher.

La solution ? Éviter les toutes petites opérations car elles sont pénalisées par les frais fixes. Une solution contre-intuitive dans certains pays, comme la Grande-Bretagne, où il est d’usage de régler par carte bancaire la moindre barre chocolatée.

Ainsi, la néobanque britannique Revolut met précisément l’accent sur les frais à l’étranger. En effet, les paiements en devises sont gratuits jusqu’à 6 000 euros par mois, et facturés 0,50 % au-delà de cette somme. « Non seulement...


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La France compte 37,4 millions d’adeptes de l’achat en ligne, d’après une enquête Médiamétrie-NetRatings pour la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), publiée mardi 6 février : 66 % des Français en âge de consommer achètent désormais sur Internet, contre 38 % il y a dix ans. En 2017, ils ont dépensé 81,7 milliards d’euros sur la Toile, 14,3 % de plus qu’en 2016, selon la Fevad. Le Web capte aujourd’hui 10 % du commerce de détail en France, et la Fevad estime que la barre des 100 milliards devrait être franchie, fin 2019.

Conséquence d’une livraison de plus en plus souvent gratuite (abonnements, points relais…), les Français y réalisent de plus petits achats : 65,50 euros en moyenne pour une commande en ligne en 2017, contre 69 euros en 2016. Les internautes achètent aussi plus fréquemment qu’avant : 33 transactions en moyenne par acheteur en 2017, contre 28 en 2016.

Rechercher les caractéristiques d’un produit, comparer les prix

Plus facile, plus rapide, le téléphone mobile est de plus en plus utilisé pour acheter sur le Net. Selon une enquête CSA pour la Fevad, 32 % des acheteurs sur Internet (43 % chez les 18-24 ans et 50 % chez les 25-34 ans) ont commandé avec leur smartphone en 2017, contre 24 % en 2016 et 10 % en 2013. Et 27 % ont utilisé une tablette (22 % en 2016 et 10 % en 2013). Les ventes réalisées par le biais d’écran mobile par les cent plus importants e-marchands de la Fevad ont d’ailleurs progressé de 38 % en 2017, après + 30 % en 2016, au détriment de l’ordinateur.

Itinérant, le smartphone ? Pas vraiment, si l’on en croit les 72 % d’internautes équipés d’un mobile qui ont acheté avec leur téléphone au cours des six derniers mois… depuis leur domicile et 38 % depuis leur lieu de travail, selon l’enquête Médiamétrie-NetRatings. Et trois acheteurs sur mobile sur quatre l’utilisent aussi pour rechercher les caractéristiques d’un produit, comparer les prix ou consulter les avis des consommateurs… jusque dans le magasin pour 60 % des internautes.


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Le réseau social a annoncé plusieurs mesures visant à modifier son fil d’actualité ces dernières semaines et dit vouloir ainsi favoriser « l’engagement citoyen ».

Facebook a de nouveau annoncé, lundi 29 janvier, une modification du fil d’actualité qui s’affiche chez ses utilisateurs. Dorénavant, les informations locales seront valorisées dans ce news feed, aux Etats-Unis dans un premier temps, puis dans d’autres pays dans le courant de l’année.

Concrètement, Facebook compte identifier les sources d’informations locales en analysant la concentration de clics dans une zone géographique donnée. « Si une publication vient d’une source dans votre zone, et que vous suivez sa page ou que vos amis la partagent, elle devrait apparaître plus haut dans votre news feed », écrit Facebook. « Il n’y a pas de restriction concernant les sources éligibles », précise l’entreprise, « ce qui veut dire que de grands médias locaux vont en bénéficier, mais aussi des publications qui se concentrent sur des sujets de niche comme le sport local ».

 

L’objectif affiché est de proposer des informations présentées comme moins clivantes par Facebook. Mark Zuckerberg, qui a relayé cette initiative sur sa page Facebook, évoque des études selon lesquelles « lire des informations locales est directement corrélé à l’engagement citoyen ».

« Quand j’ai voyagé l’an dernier partout dans le pays, les gens n’arrêtaient pas de me dire à quel point nous avions tous des choses en commun, à condition de dépasser les problèmes nationaux les plus clivants. Beaucoup de gens m’ont dit qu’ils pensaient que si on pouvait baisser d’un cran la température sur les problèmes les plus clivants, et se concentrer à la place sur les questions locales concrètes, alors nous ferions davantage de progrès ensemble. »

Rendre « précieux » le temps passé sur Facebook

Pour Mark Zuckerberg, cela sert à « s’assurer que le temps que nous passons tous sur Facebook soit plus précieux ». Il s’agit du nouveau credo de Facebook, qui a décidé, en début d’année, de revoir complètement la hiérarchie des publications dans le fil d’actualité des utilisateurs, afin de leur proposer « du contenu pertinent » et de revenir à « ce que Facebook fait de plus important : aider à nous connecter les uns les autres ».

Attaqué de toutes parts ces derniers mois, Facebook a notamment été accusé de briser le lien social, de favoriser les contenus sensationnalistes et les fausses informations, et d’être le vecteur de manipulations politiques. En réponse, Facebook a annoncé plusieurs modifications en janvier. La première consiste à favoriser les contenus publiés par les proches des utilisateurs, au détriment de contenus publiés par des médias et des marques en général. La seconde, à privilégier les médias « fiables », qui seront déterminés par les utilisateurs du réseau social eux-mêmes.


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Eric Heyer est économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), il revient pour « Le Monde » sur les conséquences de la croissance sur le marché du travail.

L’économie française a généré 250 000 emplois en 2017, cependant, selon les chiffres de Pôle emploi, le chômage a stagné. L’économiste de l’OFCE, Eric Heyer, décrypte les phénomènes qui viennent contrarier le reflux du chômage.

Les derniers chiffres de Pôle emploi montrent qu’en 2017 le chômage a stagné. Pourquoi ne baisse-t-il pas alors que la croissance est si forte ?

La vraie question, c’est plutôt : pourquoi ne baisse-t-il pas compte tenu des créations d’emplois ? Pour rappel, l’économie française en a généré 250 000 en un an. Des postes de meilleure qualité, qui plus est, selon l’Acoss [Agence centrale des organismes de Sécurité sociale] qui pointe une plus grande part des contrats à durée indéterminée. Ces chiffres sont en ligne avec la conjoncture. Ce qui nous fait nous demander si vraiment le chômage ne baisse pas. Car, à y regarder de plus près, la situation est plus complexe. Nous avons deux indicateurs : celui de Pôle emploi qui nous dit que le chômage stagne et celui de l’Insee qui, au contraire, colle parfaitement avec les chiffres de la croissance et le nombre d’emplois que l’économie française a créés.

En quoi les chiffres de l’Insee collent-ils avec la conjoncture ?

La population active française augmente d’à peu près 130 000 par an. Ce qui, une fois déduit du nombre de postes créés annuellement (250 000), nous laisse 120 000 postes pour les chômeurs. Or c’est bien 120 000 demandeurs d’emplois en moins que compte le pays en 2017. Pôle emploi, de son côté, nous dit que ce nombre ne baisse que de 15 000. Il y a donc des chances pour que cette statistique ne soit pas pertinente. La seule solution pour que ce chiffre soit correct, c’est que les chômeurs découragés, qui ne sont plus comptabilisés par l’Insee, reviennent en masse à la faveur de la reprise. Mais ce n’est pas ce que nous disent les enquêtes de l’Insee. Certes, on voit que, parmi ceux qui avaient baissé les bras à force...


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