Par le

La capitale française rejoindra-t-elle la liste des villes qui ont rendu leurs transports en commun gratuits ? La maire socialiste de Paris souhaite, en tout cas, y réfléchir. Anne Hidalgo a annoncé, lundi 19 mars, qu’elle avait chargé trois de ses adjoints de conduire« une vaste étude sur le sujet, qui associera des experts français et étrangers ».

Mme Hidalgo avait auparavant affirmé, dans un entretien aux Echos, que la « question de la gratuité des transports est une des clés de la mobilité urbaine dans laquelle la place de la voiture polluante n’est plus centrale »

Dans cette étude, « il s’agira d’analyser les exemples en France et à l’international », poursuit Mme Hidalgo dans son communiqué, « il faudra en particulier évaluer s’il existe un modèle économique viable : rien ne dit aujourd’hui que cela est possible », a ajouté la maire, pour qui « la gratuité pour l’usager implique forcément d’identifier d’autres sources de financement ». La question mérite « d’être posée, sans a priori et sans dogmatisme », selon la maire.

Gratuité du passe Navigo pour les plus de 65 ans

Le Conseil de Paris s’apprête à voter cette semaine la gratuité du passe Navigo dans l’année pour les Parisiens de plus de 65 ans, sous conditions de ressources (jusqu’à 2 200 euros de revenus pour une personne seule). Mme Hidalgo avait annoncé en janvier que quelque 200 000 personnes pouvaient être en mesure de bénéficier de cette gratuité.

La mesure coûtera 12 millions d’euros à la Ville de Paris, qui versera cet argent à Ile de France Mobilités (ex-Syndicat des transports d’Ile-de-France), chargé de la délivrance des passes de transport.

Le gouvernement allemand a proposé en février la gratuité des transports en commun afin de réduire la pollution dans les villes, à l’origine formulée en réponse à une menace de poursuites de l’UE sur la question du diesel, avant de préciser peu après qu’il n’y avait pas de projet concret ni de ville volontaire pour tester la mesure.


Lire la suite : Anne Hidalgo lance la réflexion sur la gratuité des transports en commun à Paris


Par le


Didier Bille, ex-directeur des ressources humaines, dénonce les pratiques inavouables des entreprises pour « attirer, lobotomiser, casser, jeter » les salariés.

Longtemps il a licencié « pour des raisons futiles », « convaincu que cela était nécessaire à la bonne santé de l’entreprise ». Didier Bille, ex-directeur des ressources humaines, dénonce dans un brûlot sans concessions les pratiques inavouables des entreprises pour gérer les salariés. « Un licenciement exemplaire », « Risquer la vie des autres, c’est bankable », « Licenciez-les tous, Pôle emploi reconnaîtra les siens », « Discriminez, discriminez, il en restera toujours quelque chose », les titres de chapitre donnent le ton de ce livre-témoignage, qui dit tout haut ce que chacun voit parfois entre les murs de l’entreprise.

Avant de décrire l’activité de directeur de ressources humaines, dans ce qu’elle peut avoir de plus noire : une machine à broyer les salariés, l’auteur prend le soin, en préface, d’avertir qu’il aime son métier. On comprend qu’il l’a aimé. La définition qu’il donne de la mission des ressources humaines est volontairement réduite à quatre mots : « attirer, lobotomiser, casser, jeter ». Dans son parcours professionnel, le côté « humain » des DRH a presque toujours relevé « d’initiatives personnelles et non d’une politique ou d’une volonté d’entreprise », précise-t-il.

La force des détails

 

Mais la force de cet ouvrage est dans les détails, dans la description de méthodes mises au service d’un cynisme sans borne, qu’il a lui-même « exécutées », avec parfois la volonté d’instaurer une culture de la peur. « L’entretien préalable [de licenciement] bien mené est un travail d’équipe dans lequel les ressources humaines et le salarié creusent ensemble la tombe de ce dernier », écrit ainsi l’auteur.

Il explique comment « se prémunir contre un recours » ; comment « casser suffisamment la victime pour qu’elle n’aille pas en justice », en donnant au passage un coup de griffe au rôle parfois contre-productif de la défense syndicale. Il raconte aussi pourquoi selon le profil du...


Lire la suite : Les pratiques inavouables des entreprises dénoncées par un ancien DRH


Par le

Les travaux réalisés en 2018 seront déductibles en totalité en 2018, puis une nouvelle fois à hauteur de 50 % en 2019.

Pour les particuliers qui mettent un logement en location, les travaux de rénovation constituent une charge déductible de leurs revenus fonciers. Lorsque ces travaux sont supérieurs au montant des loyers, la différence constitue un déficit foncier imputable sur leur revenu global dans la limite de 10 700 euros an, le surplus étant reportable sur les revenus fonciers des dix années suivantes.

De quoi réaliser une belle économie d’impôt sur le revenu… Sauf qu’avec la mise en place du prélèvement à la source en 2019, dans la mesure où les contribuables n’auront pas d’impôt à payer sur leurs revenus courants de 2018, ils n’auront a priori pas intérêt à engager des charges déductibles puisque cela ne leur apportera aucun avantage particulier.

Pour éviter que les contribuables ne reportent leurs travaux non « urgents » en 2019, un dispositif particulier de déduction est prévu pour cette année et l’année prochaine. Pour le calcul de leurs revenus fonciers de 2018, les contribuables pourront déduire comme chaque année l’intégralité les travaux réalisés en 2018. En revanche, le montant des travaux qu’ils pourront déduire en 2019 sera égal à la moyenne des dépenses payées en 2018 et 2019.

Les travaux réalisés en 2018 seront donc déductibles en totalité en 2018 puis une nouvelle fois à hauteur de 50 % en 2019. Par exemple, un contribuable qui effectue 40 000 euros de travaux en 2018 pourra à nouveau déduire 20 000 euros en 2019. Soit 60 000 euros en tout alors qu’il n’a dépensé que 40 000 euros !

Pour que cet effet de levier joue à plein, il faut que le coût des travaux soit supérieur ou égal à deux fois le montant des revenus fonciers, majoré de 21 400 euros (soit deux fois le montant du déficit annuel imputable). Autrement dit, c’est le moment où jamais pour ceux qui souhaitent faire de « gros » travaux ou réaliser un investissement locatif dans l’ancien avec d’importants travaux de rénovation. Ils pourront déduire davantage que ce qu’ils ont dépensé.


Lire la suite : Propriétaires, c’est le moment d’effectuer des travaux dans le logement que vous louez


Par le

Secteur vital de l’économie française, soumis à forte concurrence, le tourisme sera l’objet de toutes les attentions à Paris, du 15 au 18 mars, à l’occasion du Salon mondial du tourisme. Le point en chiffres sur ce secteur, qui bénéficie d’un contexte favorable, après deux années difficiles.

  • En France

83 millions

C’est le nombre d’étrangers venus visiter la France en 2016 (82,6 millions en métropole et environ 400 000 dans les départements d’outre-mer), selon les chiffres du ministère des affaires étrangères. Si la France a connu un léger recul du tourisme cette année-là (de 2 %), principalement en raison des attentats de 2015, la tendance s’est inversée en 2017. Selon les premières estimations du gouvernement pour l’année 2017, la France reste la première destination mondiale devant les Etats-Unis et l’Espagne, avec une fréquentation record de l’ordre de 88 millions à 89 millions de visiteurs étrangers, soit 4 millions à 5 millions de plus qu’en 2016.


2 millions

C’est le nombre de touristes chinois venus en France en 2016, un chiffre en légère baisse par rapport à 2015, qui avait connu un record de fréquentation chinoise, avec 2,2 millions de visiteurs. En l’espace de cinq ans, la clientèle chinoise a doublé, mais elle reste encore loin derrière le premier pays contributeur de touristes extraeuropéen, les Etats-Unis, avec 4,2 millions de leurs compatriotes venus visiter notre pays en 2016.

La baisse de la fréquentation touristique internationale de la France en 2016 s’explique surtout par la diminution des arrivées en provenance d’Europe ; établi à 69,4 millions en 2013, le nombre de touristes européens n’a cessé de baisser depuis, jusqu’à atteindre 64,5 millions en 2016.

42,5 milliards

C’est le montant total, en dollars, des recettes liées au tourisme en 2016 en France, selon les chiffres de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), soit 34,37 milliards d’euros. Ce montant place le pays en cinquième position dans ce domaine, derrière les Etats-Unis (205,9 milliards de dollars), l’Espagne (60,3 milliards), la Thaïlande (49,9 milliards) et la Chine (44,4 milliards).

Selon le gouvernement français, une marge de progression existe : l’Etat a fixé l’objectif d’atteindre 100 millions de touristes internationaux accueillis et 50 milliards d’euros de recettes touristiques à l’horizon 2020.

7,3 %

C’est la part du produit intérieur brut généré par le tourisme en France. Selon le gouvernement, ce secteur représente 2 millions d’emplois directs et indirects et les objectifs fixés pour 2020 pourraient créer 300 000 emplois supplémentaires sur l’ensemble du territoire.

13,4 millions

C’est, selon l’Insee, le nombre de visiteurs en 2016 du lieu le plus visité de France : Disneyland Paris. Si le site accuse une baisse de fréquentation de 9,5 % par rapport à 2015, il reste devant le Louvre (7,3 millions), le château de Versailles (6,70 millions) et la tour Eiffel (5,8 millions).

64 %

C’est la proportion de Français de 15 ans et plus qui sont partis en vacances en 2017, un record, selon le baromètre Opodo-Raffour publié mardi 13 mars. En 2016, le chiffre était de 63,1 %. Guy Raffour, président du cabinet spécialisé Raffour Interactif, l’explique par « l’amélioration de la conjoncture, une confiance retrouvée et la météo ». Près de 79 % de ceux qui partent en vacances préparent en ligne leur séjour et 53 % réservent tout ou partie de leurs vacances sur Internet.


Lire la suite : Dix chiffres sur le tourisme en France et dans le monde