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Très haut débit, production audiovisuelle, services financiers, abonnés… En quelques mois, la concurrence s’est intensifiée entre le PDG d’Orange, Stéphane Richard, et le propriétaire d’Altice et de SFR, Patrick Drahi. Au grand dam du premier, le second donne le tempo dans (presque) tous les domaines, annonçant un jour le rachat de la Ligue des champions, le lendemain, le déploiement de la fibre partout en France à ses frais… Côté résultats, Orange n’a pas à rougir face au remuant Altice, comme en témoignent les comptes du deuxième trimestre publiés par les deux opérateurs, jeudi 27 juillet. Revue de détail des performances et des prises de position de chacun.

Bras de fer sur les chiffres

En France, Orange marque un point face à SFR. Après des années de disette, l’opérateur a enregistré une croissance de son chiffre d’affaires de 0,5 %, à 4,4 milliards d’euros au deuxième trimestre. Surtout, il a tiré profit de sa politique de réduction des coûts, qui a amélioré sa rentabilité. « Ce sont les meilleures performances du groupe depuis 2008 », notent les analystes de Raymond James.

En face, SFR a vu ses ventes reculer de 0,4 %, à 2,7 milliards d’euros. Pis, l’Ebitda (bénéfices avant intérêts, impôts, etc.), plombé par les investissements dans les contenus, a diminué de 4,6 %, à 953 millions d’euros. « Ces chiffres sont en forte amélioration par rapport à la situation d’il y a un an », a nuancé Michel Combes, le PDG de SFR. L’opérateur prend sa revanche aux Etats-Unis. Au niveau mondial, le chiffre d’affaires du groupe progresse de 2,7 %, à 5,9 milliards d’euros, mieux que le 1,4 % de hausse d’Orange, à 10,21 milliards.

La bataille pour les clients abonnés

Pour Patrick Drahi, la reconquête commerciale se fait attendre. Même s’il est parvenu à endiguer l’érosion, l’opérateur a perdu au deuxième trimestre 26 000 abonnés dans le mobile et 171 000 dans le fixe. Dans la fibre, il n’a conquis que...


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Le ministre des transports allemand a ordonné, jeudi 27 juillet, le rappel d’environ 22 000 véhicules de marque Porsche à la suite de la découverte d’un système permettant de minimiser le niveau de leurs émissions polluantes.

Le logiciel trouvé sur les modèles Cayenne et Macan de la filiale de Volkswagen constitue un système « illégal », a déclaré à la presse Alexander Dobrindt, soulignant qu’il était « tout sauf ravi » face à l’accumulation des scandales sur les émissions concernant le secteur de l’automobile allemand.

Plus tôt dans la journée, la ministre de l’environnement Barbara Hendricks a haussé le ton contre l’un des fleurons de l’économie allemande. « Une partie du lien de confiance non seulement entre l’industrie automobile et les consommateurs, mais également entre l’industrie automobile et les responsables politiques, a été détruit », a-t-elle estimé en des termes inhabituellement durs, à l’issue d’une entrevue avec le patron de Volkswagen.

Cette posture tranche avec la traditionnelle harmonie entre le gouvernement allemand et ce secteur-clé, l’un des plus grands employeurs et exportateurs d’Allemagne.

Pression sur le gouvernement Merkel

Cette mise au point est faite près de deux ans après qu’il eut été révélé, en septembre 2015, que le groupe Volkswagen (marques Porsche, Seat, Audi…) avait installé, sur 11 millions de ses véhicules diesel dans le monde, un logiciel lui permettant de les faire passer pour moins polluants qu’ils n’étaient vraiment.

La pression sur le gouvernement Merkel s’est encore accentuée avec les informations du magazine Spiegel de vendredi, selon lesquelles les constructeurs allemands ont eu pendant plus de vingt ans des réunions secrètes pour s’accorder sur nombre d’aspects techniques de leurs voitures, lésant ainsi potentiellement consommateurs et sous-traitants et jetant les bases de la tricherie sur les émissions polluantes.


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Les prix de l’immobilier du littoral charentais maritime restent élevés malgré la baisse continue intervenue entre 2012 et 2015. Mais ces prix sont tirés par la prestigieuse île de Ré et son micromarché réservé à une clientèle huppée. Le prix médian d’une maison y culmine à 480 000 euros, selon les derniers chiffres des notaires.

Toutefois, des villes côtières comme La Rochelle ou Royan ne sont pas en reste. Avec des prix médians des maisons anciennes de respectivement 275 000 euros et 210 000 euros, et des prix au mètre carré pour les appartements de 3 310 euros et 2 835 euros, ces destinations estivales sont encore loin d’être accessibles au plus grand nombre. « Il est vrai que lorsque l’on compare avec le littoral vendéen ou le littoral landais, les prix de l’immobilier sont élevés en Charente-Maritime », indique Germain Tournoys, qui dirige une agence Barnes à l’île de Ré.

Destination très prisée des Franciliens

Il n’y a guère que l’île d’Oléron, où le prix médian d’une maison est de 185 000 euros, qui est un peu plus abordable, même si les niveaux de prix restent élevés. L’immobilier autour de Rochefort, où la côte se révèle marécageuse, est en revanche beaucoup plus abordable.

La Charente-Maritime est une destination très prisée des habitants de l’Ile-de-France et des départements desservis par l’autoroute A10. L’immobilier charentais maritime a ainsi pleinement profité, depuis dix-huit mois, des taux d’intérêts bas et de la baisse des prix entre 2012 et 2015 qui ont redonné du pouvoir d’achat aux ménages.

 

Et si, depuis, les prix remontent, « on n’a pas encore retrouvé les niveaux atteints en 2008 et 2011 », indique Me Xavier Guibé, notaire à Saint-Martin-de-Ré. Quelques bonnes affaires sont donc encore réalisables. Certains endroits autour de Royan notamment – comme Vaux-sur-Mer, Saint-Palais-sur-Mer ou Saint-Georges-de-Didonne – intéresseront ceux qui, outre la plage, apprécient les longues...


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Le tribunal administratif de Paris a récemment annulé le redressement fiscal de 1,15 milliard d’euros infligé au groupe californien.

« Il vaut mieux un bon accord qu’un mauvais procès. » Le gouvernement a ouvert la voie à un « accord transactionnel » avec Google, en conflit avec l’Etat sur les impôts payés en France, a déclaré, lundi 24 juillet, le ministre des comptes publics, Gérald Darmanin.

« Nous ne sommes pas hostiles au principe d’un accord transactionnel, qui est une possibilité offerte par notre droit fiscal », a-t-il fait savoirdans un entretien au quotidien Les Echos, publié lundi soir. « Notre objectif est d’encaisser les recettes correspondant à l’activité réelle de Google en France », a-t-il ajouté.

« Personne ne souhaite un long contentieux »

Le tribunal administratif de Paris a récemment annulé le redressement fiscal de 1,15 milliard d’euros infligé au groupe californien. La justice a ainsi donné raison à l’entreprise qui estimait ne pas avoir à déclarer ses bénéfices en France puisqu’il vend de la publicité sur le marché français via sa filiale irlandaise GoogleIreland Limited (GIL).

Le ministre Gérald Darmanin a répété l’intention de la France de faire appel de la décision du tribunal, « parce que c’est important pour nos finances publiques, mais c’est aussi une question de principe ».« En même temps, personne ne souhaite un long contentieux qui retarde le recouvrement de l’impôt », a-t-il ajouté.

« Si Google est prêt à entrer dans une démarche sincère auprès du gouvernement français pour régulariser sa situation dans le cadre d’un accord transactionnel intelligent pour l’entreprise mais aussi pour les deniers publics, notre porte est ouverte. »

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