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Au premier semestre 2017, les loueurs parisiens de meublés touristiques, dont beaucoup passent par Airbnb, ont écopé de 615 000 euros d'amendes. Un chiffre multiplié par treize par rapport à 2016.

De 45 000 euros d'amendes à 615 000 euros ! La Ville de Paris, qui fait la chasse aux meublés touristiques, vient de « mettre le turbo ». Pour les six premiers mois de 2017, ses agents de la Direction du logement et de l'habitat (DLH) ont épinglé 31 propriétaires qui sont passés par la case justice... Ils ont été condamnés au tribunal d'instance à verser à la Ville au total 615 000 euros. Les « indélicats » n'avaient pas déclaré leur location à la Ville et avaient dépassé les cent vingt jours de location autorisés par la loi.

Au premier semestre 2016, la Ville n'avait récupéré que 45 000 euros, soit 13 fois moins. En 2014, sur l'ensemble de l'année, 560 000 euros d'amendes avaient été infligés aux fraudeurs. Le chiffre était conséquent. Mais dans le « lot des condamnés », il y avait un multipropriétaire qui, à lui tout seul, avait écopé d'une amende de 130 000 euros pour avoir loué illégalement ses treize appartements aux touristes.

« L'explosion des condamnations et des amendes de ce premier trimestre 2017 ne montre pas qu'il y a plus de locations illégales, se gargarise Ian Brossat, adjoint (PCF) d'Anne Hidalgo (PS) chargé du logement, mais que les contrôles sont plus stricts et que les petits malins se font rattraper par la patrouille. » « Une des raisons du boum des condamnations, décrypte-t-on à la DLH, c'est que le juge est plus sévère. Il considère désormais que les gens sont informés de la loi. Avant, il y avait le bénéfice du doute. C'est terminé. »

Enquêtes poussées

Les 25 enquêteurs de la DLH opèrent dans toute la capitale. Et procèdent régulièrement à des opérations coup de poing... « Avant de frapper à la porte, précise-t-on à la DLH, on travaille en amont. On prépare les dossiers. On épluche les sites de location. On regarde le cadastre, les déclarations au fisc, les plaintes des syndics d'immeubles et des voisins fatigués des nuisances sonores des touristes en goguette et du ballet continu de valises à roulettes dans les couloirs ! »...

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Le Royaume-Uni est prêt à payer jusqu’à 40 milliards d’euros dans le cadre d’un accord pour quitter l’Union européenne, rapporte dimanche 6 août le Sunday Telegraph, citant trois sources au fait de la stratégie de négociation du gouvernement.

L’Union européenne a évoqué un chiffre de 60 milliards d’euros. Londres n’a rien dit officiellement jusqu’ici.

Selon le journal dominical, le gouvernement britannique serait prêt à payer une somme de 10 milliards d’euros par an pendant trois ans après son départ de l’UE en mars 2019.

Le reste des versements serait finalisé parallèlement à des négociations commerciales.

Lire aussi : Brexit : le gouvernement britannique divisé

Les paiements ne seraient effectués que dans le cadre d’un accord comprenant un traité commercial, écrit encore le Sunday Telegraph.

Les discussions entre Londres et Bruxelles, lancées formellement en juin dernier, doivent porter sur les termes du divorce d’ici à octobre avant de s’ouvrir à des négociations sur leurs futures relations.

Les trois principaux points à régler avant cela sont le sort des ressortissants de l’UE en Grande-Bretagne, la question du « chèque britannique » et celle de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord.

Européens et Britanniques ont étalé leurs divergences sur le Brexit lors d’une première séance de négociations en juillet. La prochaine séance doit avoir lieu dans le courant du mois d’août.


Lire la suite : Brexit : Londres prêt à payer 40 milliards d’euros


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Alors que les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique et la Suède ont retiré de la vente des lots d’œufs soupçonnés d’avoir été contaminés par une molécule interdite, le ministère de l’agriculture français a fait savoir samedi qu’il enquêtait.

La France n’est, « à ce jour », pas concernée par le scandale des œufs contaminés par un insecticide qui touche en particulier l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, a précisé samedi le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Le ministère n’a, à ce stade, pas non plus « été informé de la distribution du produit incriminé ou de produits de volailles contaminés sur notre territoire », a-t-on affirmé au ministère. Cependant, des enquêtes ont été lancées en coopération avec les autorités belges.

« Si ces enquêtes mettaient en évidence que des denrées issues des élevages contaminés étaient commercialisées en France, la Direction générale de l’alimentation procéderait immédiatement à un retrait [et un] rappel de ces denrées du marché », a ajouté le ministère, précisant : « Les professionnels français des filières concernées sont informés et il leur est demandé de vérifier leur approvisionnement. »

Un élevage du Pas-de-Calais placé sous surveillance

A ce jour, seul un éleveur du département du Pas-de-Calais a signalé aux autorités avoir été informé le 28 juillet par un de ses partenaires belges que le produit incriminé « avait potentiellement été utilisé dans son élevage ». Celui-ci a aussitôt été mis sous surveillance, et « aucun œuf n’a été mis sur le marché », en attendant le résultat des analyses, a précisé le ministère.

Le scandale s’est étendu vendredi à plusieurs pays européens qui ont lancé préventivement la traque dans les rayons de leurs supermarchés de plusieurs millions d’œufs néerlandais suspectés de contenir des traces d’insecticide. Les supermarchés néerlandais et allemands avaient commencé jeudi à retirer en masse et vendredi, à plus petite échelle, les autorités sanitaires suédoises et belges ont également commencé à tracer et retirer des lots suspects.

A l’origine de l’affaire, des éleveurs néerlandais de volailles ont fait appel à Chickfriend, une société spécialisée dans l’éradication du pou rouge, qui a employé dans son produit du fipronil, une molécule interdite dans le traitement des animaux destinés à la chaîne alimentaire.


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Bis repetita. Les soldes d’été, période de six semaines qui a débuté le 28 juin et s’achève ce mardi 8 août, affichent un bilan fort mitigé. Déjà, en janvier, à l’issue des soldes d’hiver, 63 % des commerçants se disaient « insatisfaits », d’après l’enquête du Centre régional d’observation économique de la chambre de commerce et d’industrie de Paris-Ile-de-France (CCI), auprès de 300 commerçants. Ils sont, cette fois, un peu moins nombreux à faire grise mine (53 %), selon le dernier sondage publié par la CCI, jeudi 3 août.

Ces chiffres devraient alimenter les débats lors de la « concertation » que le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, ouvrira « courant septembre » pour évaluer et réformer le dispositif des soldes en France pour une application dès janvier 2018, précise son entourage. « Les soldes restent un moment important », mais l’organisation actuelle « n’est pas satisfaisante. On peut améliorer les choses », avait estimé M. Le Maire, le 28 juin, lors du lancement des soldes d’été à Paris, dans les grands magasins du boulevard Haussmann. Bercy promet de rendre les soldes « plus efficaces » et de mieux « les articuler avec le commerce en ligne ». Les services de l’Etat recevront « les professionnels » pour un « diagnostic partagé » afin de « redonner du sens » aux soldes, affirme-t-on à Bercy.

Le soufflé retombe vite

Le déroulé des soldes de l’été 2017 sera alors dans toutes les têtes. Le beau temps et les températures caniculaires enregistrées entre le 17 et le 25 juin ont enflammé les ventes de vêtements d’été, fait craquer les fans de mode dans les magasins qui pratiquent les ventes privées à – 50 % avant le coup d’envoi officiel et échauffé les vendeurs à la première semaine des soldes. « Après un premier semestre atone, la fréquentation des centres commerciaux repart à la hausse fin juin », s’est réjoui le 6 juillet...


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