Par le
Face à la chute des prix du lait et au succès des produits fermiers, certains agriculteurs se mettent à transformer eux-mêmes leur lait pour échapper à la crise.
"Quand on voit la baisse des prix du lait proposés par les laiteries et la hausse des produits laitiers en supermarché, c'est évident qu'il faut transformer son lait plutôt que de produire, produire, produire", assure, avec enthousiasme, à l'AFP, Nicolas Gosset, agriculteur de 25 ans installé depuis deux ans, à Tessy-sur-Vire (Manche).
Avec les deux agriculteurs auxquels il s'est associé, sa ferme transforme déjà un tiers du lait que produisent leurs 70 vaches, en yaourts, crème, beurre, lait en bouteille. Le reste va à la laiterie.
"Des copains m'ont demandé "tu viens à Laval?" (au siège de Lactalis où des producteurs manifestent depuis lundi ndlr). J'ai dit non. Ca sert à rien d'aller faire le "couillon" là bas. C'est normal que les laiteries baissent les prix au producteur: on produit trop de lait depuis la fin des quotas", poursuit le jeune homme qui vise la totale indépendance, quitte à baisser le nombre de ses vaches à 50. "Là, j'aurai réussi ma carrière", ajoute M. Gosset, estimant que le salut passe par la transformation ou le bio, à condition que tout le monde ne s'y mette pas.
"Vous savez, mes parents étaient exploitants ça n'allait pas fort. On a eu des voisins, producteurs, qui se sont suicidés. Moi je ne m'installe pas pour me mettre la corde au cou dans cinq ans", explique M. Gosset qui a investi 200.000 euros dans la ferme.
Lire la suite : Quand des agriculteurs décident de court-circuiter les laiteries
Par le
La production française de vin 2016 s'annonce en baisse d'environ 10% par rapport à l'an dernier, à cause des intempéries qui ont affecté le vignoble depuis avril, a annoncé jeudi le ministère de l'Agriculture.
La production, affectée par divers épisodes de gel et de grêle, atteindrait 42,9 millions d'hectolitres contre 47,8 millions en 2015, et serait inférieure de 7% à la moyenne quinquennale, selon Agreste, le service statistique du ministère.
Par le
A une semaine de la rentrée, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir a mis en garde jeudi contre les substances indésirables contenues dans certaines fournitures scolaires, en particulier les feutres ou stylos parfumés et les colles à paillettes.
Selon les résultats de tests menés par l'association, sur 52 articles couramment trouvés dans le cartable des écoliers, plus d'un tiers des produits "sont à éviter et contiennent un triste florilège de substances indésirables", explique-t-elle dans un communiqué.
Parmi les produits trouvés: des phtalates (perturbateurs endocriniens) dans des crayons de couleur et dans des crayons de papier, du formaldéhyde irritant dans un stick de colle, des impuretés cancérogènes, des conservateurs ou des parfums allergisants dans des encres.
Acheter un produit de grande marque n'est pas forcément synonyme de garantie: "c'est un produit Bic qui contient le plus d'allergènes et pour les cartouches d'encre, c'est chez Waterman et Paper Mate que nous avons trouvé les teneurs les plus élevées en méthylisothiazolinone, un conservateur particulièrement allergisant", affirme ainsi l'UFC-Que Choisir.
Lire la suite : UFC-Que Choisir appelle à la vigilance sur le contenu des cartables
Par le
Bonne surprise sur le marché du travail: le taux de chômage de l'Insee a baissé nettement au deuxième trimestre, pour s'établir à son plus bas niveau depuis 2012.
Après s'être stabilisé en début d'année, l'indicateur, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), s'est replié de 0,3 point, à 9,6% de la population active en métropole et 9,9% avec l'Outre-mer, a annoncé l'Institut national de la statistique jeudi. Le taux en France entière repasse sous la barre symbolique des 10% pour la première fois depuis le 3e trimestre 2012.
Sur Twitter, Manuel Valls a salué de "bons chiffres". "Le gouvernement reste pleinement mobilisé pour conforter cette dynamique", a ajouté le Premier ministre.
Cette évolution est toutefois à analyser avec prudence, car elle se situe dans la marge d'erreur de l'indicateur ("/-0,3 pt).
La baisse est plus nette sur un an (-0,5 point).
Au total, l'Insee a comptabilisé au deuxième trimestre 2,767 millions de chômeurs en métropole (-2,6% sur le trimestre, -4,6% sur l'année).
Parmi eux, 1,2 million recherchaient du travail depuis au moins un an. Le chômage de longue durée s'établit ainsi à 4,3% de la population active, comme au trimestre précédent.
Lire la suite : Le taux de chômage a repris sa décrue au deuxième trimestre