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A partir du 12 octobre, des sigles remplaceront les noms actuels dans toutes les stations-service de l’UE.

A partir du 12 octobre, plus de sans-plomb 98 ou de diesel à la pompe : les carburants changent de nom. Une signalétique unique va être mise en place dans toute l’Union européenne et dans sept pays voisins (Islande, Liechtenstein, Norvège, Macédoine, Serbie, Suisse et Turquie).

Une figure géométrique et des chiffres seront dorénavant associés à chaque type de carburant.

  • Essence

L’essence sera reconnaissable grâce à un cercle entourant un « E » accompagné d’un chiffre indiquant la teneur en Ethanol (5 % pour l’E5 [l’actuel sans-plomb 98], 10 % pour l’E10 [le sans-plomb 95] et 85 % pour l’E85).

  • Diesel
 

Le diesel sera représenté par un carré avec à l’intérieur la lettre « B » suivie d’un chiffre indiquant la teneur en biocarburant. Le sigle « XTL » sera employé pour signaler le diesel synthétique, non dérivé du pétrole.

  • Carburants gazeux

Les carburants gazeux seront marqués de losanges portant les mentions « H2 » pour hydrogène, « CNG » pour gaz naturel comprimé,« LPG » pour gaz de pétrole liquéfié et « LNG » pour gaz naturel liquéfié.


Lire la suite : Carburants : comment s’y retrouver après les changements de noms


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L’architecte de Banlieues 89 présente, mardi, son rapport, commandé par le chef de l’Etat, censé redonner du sens à la construction de la métropole. 

 

Dans le bureau parisien de Roland Castro, deux coussins habillent un canapé rouge : l’un affiche le visage de Che Guevara, l’autre celui d’Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat a confié à l’architecte de 77 ans la rédaction d’un rapport sur l’avenir du Grand Paris, qui devait être rendu public mardi 25 septembre.

Le héros de la révolution cubaine a sans doute nourri ce travail d’une forme d’idéalisme qui confine parfois à la naïveté. « Si je suis naïf, c’est volontaire : être rêveur et baladeur, c’est le minimum syndical pour penser la ville correctement », assume Roland Castro, qui revendique avoir accompli « un travail de poète urbain ».

Obsessions de toujours
 

Dans cette synthèse de 91 pages, augmentée des contributions de vingt-sept élus, architectes, artistes ou promoteurs, M. Castro, intellectuel longtemps proche du Parti communiste (PCF), déconstruit avec mordant la succession de catastrophes qui ont produit le Grand Paris actuel – des grands ensembles enfantés par le mouvement moderne aux effets pervers des marchés publics et de la commande privée.

Avec un constat alarmiste : la moitié des habitants de la métropole rêvent de la quitter. Mais loin de la disruption macronienne, les propositions de l’architecte et urbaniste ne surprendront guère ceux qui le suivent depuis près de quarante ans.

On y retrouve ses obsessions de toujours, comme l’installation de ministères en banlieue – les affaires étrangères du côté de Roissy (Val-d’Oise), l’intérieur à Bobigny (Seine-Saint-Denis), la culture à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne)…

Mais aussi la transformation de l’autoroute A86, rocade de la petite couronne, en nouveau centre de la métropole, sous forme d’avenues accueillant piétons et cyclistes, avec « des voies rapides, des contre-allées dans les arbres, des jardins devant les bâtiments ». Ou la mutation des zones industrielles – le port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), le marché de Rungis...


Lire la suite : L’architecte Roland Castro dessine le Grand Paris en « poète urbain »


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Benevolt est une plate-forme numérique qui fait se rencontrer des retraités candidats au bénévolat et des associations. 

C’est en voyant un tiers des effectifs d’un service partir à la retraite qu’Anne-Laure Mesguen, alors responsable dans une grande banque, a pris conscience en 2015 de toutes ces compétences perdues pour le monde du travail. Elle souhaite alors lancer « Partager son temps », une société à impact social, pour valoriser ces talents. Rejointe, en 2016, par Amélie Arcile, les deux femmes lancent une plate-forme qui met en relation des jeunes retraités avec des associations ou des entreprises de l’économie sociale et solidaire. Benevolt était né.

Comme dans un site de rencontres, chaque retraité créé un profil où il précise ses envies, ses compétences et ses disponibilités. Les associations passent quant à elles une petites annonces où elles se présentent et précisent leurs demandes. Le site permet la mise en relation entre les candidats au bénévolat et ceux qui en ont besoin. Un algorithme est même en cours de développement pour faciliter les rapprochements.

Deux ans après son lancement, la plate-forme compte près de six cents membres (deux cent trente bénévoles et deux cent soixante associations) et trois cent quarante mises en relation ont été réalisées, principalement dans la région des Pays de la Loire, où elle a été créée.

Donner du sens à la retraite

L’activité principale de « Partager son temps » est d’aider les jeunes seniors à donner du sens à leur retraite et ainsi de faciliter la rencontre entre les jeunes retraités désireux de contribuer à la société et les structures qui ont besoin de renforts bénévoles via benevolt.

Partager son temps propose aussi, en complément d’activité, des modules de formation retraite à destination des entreprises comme des préparations à la retraite pour les salariés en fin de carrière et des formations managériale sur la gestion des fins de carrière à destination des ressources humaines des entreprises.

La société souhaite poursuivre son développement dans l’Ouest de la France et elle souhaite se développer sur le territoire national en 2019. La fonctionnalité de matching automatique qui est aujourd’hui en phase de test devrait être bientôt complètement opérationnelle pour optimiser le service rendu.

Enfin « Partager son temps » veut créer des modules de vidéo formation à destination des seniors et des associations. Elle veut notamment recruter un développeur informatique et un chargé de communication pour assurer son essor. « Partager son temps » a bénéficié d’un financement de France Active.


Lire la suite : Un site de rencontres entre retraités bénévoles et associations


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Le Comptoir de campagne, un réseau de commerce qui veut revitaliser les villages. 

Ce projet fait partie des quatre candidats sélectionnés par Le Monde et Finansol pour candidater au prix « Coup de cœur du public », dans le cadre des Grands Prix de la finance solidaire 2018. Les internautes ont jusqu’au 5 octobre minuit pour voter. La remise des prix aura lieu le 5 novembre, à la Maison des métallos, à Paris.

Partant du constat qu’un village sur deux en France n’a plus de commerce et que les services publics disparaissent, Comptoir de campagne développe un modèle de points de vente multiservices.

L’idée est d’ouvrir un commerce où sont vendus des denrées locales (légumes, viandes, fromages, produits de beauté…), des produits de dépannage que l’on peut trouver dans les supermarchés, mais aussi de nombreux services : La Poste mais un dépôt de cordonnerie, de blanchisserie, de retouches… On peut même y trouver un guichet SNCF. Chaque point de vente s’adapte aux besoins de sa zone de chalandise.

A certains endroits, un bar et un restaurant ont même été ouverts. Il s’agit de créer de véritables lieux de vie dans des territoires qui se désertifient. Les comptoirs de campagnes contribuent en effet à la vie des villages en participant aux animations qui y sont organisées.

Grappes de commerces

Comptoir de campagne se focalise s’est focalisé sur le Forez et le Beaujolais (région Auvergne-Rhone-Alpes) avec pour ambition d’ouvrir une demi-douzaine d’établissements dans chacun de ces territoires. Il est en effet indispensable que des « grappes » de commerces se constituent pour qu’ils soient rentables. Six comptoirs au total devraient être ouverts d’ici la fin de l’année. A plus long terme, Comptoir de campagne envisage de se transformer en réseau d’indépendants de type « franchise » ou « coopérative ».

Comptoir de campagne est déficitaire depuis sa création en 2016. Et il devrait le rester encore pendant les trois prochaines années, cependant le chiffre d’affaires est déjà en forte augmentation. Le modèle économique de ce réseau de commerce repose sur la vente de produits et services, les commissions sur les ventes de produits en dépôt, les ventes et de services tiers comme La Poste ou la SNCF.

Déjà, Comptoir de campagne travaille avec une quarantaine de producteurs locaux. Il emploie deux personnes par pointe de vente, plus une dizaine pour l’ensemble du réseau. La structure a déjà été lauréate de huit prix. Elle a bénéficié du financement de France Active et de Lita.co.


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